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Utilisateur:Noëlle Colombié/Brouillon/aix-test

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arc de triomphe d'Aix-les-Bains.

Aquae : Aix la gréco-romaine[modifier | modifier le code]

librae : une ville libre[modifier | modifier le code]

Les historiens de Marseille sur Marius[1] s’accordent à dire qu’Aix est née de ses sources d’eau à l’époque romaine, sur les restes d’un habitat celtique. Les premières occupations du site ont été datées par Alain Canal[2] du Ier siècle avant notre ère, cependant rien ne permet d’attribuer ces vestiges à un habitat fixe. Il ne nous reste que les ruines d’établissements publics et l’on serait bien en peine d’établir une esquisse de "l’Aquae" antique. La situation administrative du lieu est connue par l’épigraphie, qui nous apprend qu’Aix était au Ier siècle de notre ère un « vicus », doté d’un conseil de « decemlecti » (conseil municipal de dix membres)[3], faisant administrativement partie de la cité de Vienne. Quelques citoyens vivaient là avec, semble-t-il, des moyens assez importants pour offrir aux dieux un bois sacré, une vigne ou se faire construire un arc funéraire pour le cas de la famille des Campanii.[modifier | modifier le code]

Les archéologues nous ont fait découvrir au cours de leurs fouilles[4], un important complexe thermal, à proximité immédiate des sources. Sur une terrasse inférieure, à l’ouest, se trouvait l’arc funéraire de Campanus, probablement construit au Ier siècle et, plus en aval, une seconde terrasse portait le temple dit de « Diane », qui avait remplacé au IIe siècle un édifice circulaire plus ancien, probablement contemporain de l’Arc. Des vestiges de nécropoles ont été dégagés au nord du temple. Le Parc des Thermes, différents autres lieux éparpillés en ville, renferment de nombreux vestiges très divers : restes de nécropoles, poteries... Mais aucune pièce maîtresse qui aurait conduit à des fouilles archéologiques approfondies. À défaut, rien ne nous permet de connaître le vicus gallo romain d’Aquae, ni dans son étendue, ni dans la disposition de son habitat. Où les «romains» habitaient-ils ? Où se situaient leurs exploitations agricoles, les villages de leur personnel ; quelles étaient les activités du vicus... ? Le mystère est encore complet. Les seuls indices sont issus de la carte archéologique des vestiges dressée par les services archéologiques de la Drac, et l'archéologue Alain Canal de conclure, « Paradoxalement, si Aix a livré de nombreux documents illustrant l’ancienneté du site et la qualité de l’urbanisme monumental dès le début de l’Empire, nous n’avons aucune connaissance précise sur l’ordonnance de cette bourgade ».

En guise de synthèse[5], l'histoire de la période peut se résumer à l’occupation du site du centre-ville depuis le Ier siècle avant notre ère, puis par un aménagement progressif de la zone entre le Ier et le IIe siècle. L’occupation semble s’être faite à partir de l’édification progressive du complexe thermal, autour duquel rayonnaient des édifices monumentaux présentés sur un système de terrasses, qui ont évolué plusieurs fois au cours de la période romaine. Si les sources chaudes furent à l’origine de l’emplacement choisi d’autres facteurs, comme la qualité du site, ont peut-être été déterminant.

La réalisation de l'église du Sacré-Cœur de Lyon, dont on pose la première pierre en 1922, doit faire de nombreuses économies. À la place de la pierre de taille prévue initialement, on utilisa de la pierre reconstituée, caractérisée par sa couleur blanche, fournie par l'entreprise Boschetto à Aix-les-Bains. Aga Khan III épousa le en mariage civil à Aix-les-Bains et le en mariage religieux à Bombay (Inde), Andrée Joséphine Carron (1898 - 1976). Fille d'artisan boucher, elle était vendeuse dans un magasin de bonbons puis copropriétaire d'un magasin de chapeaux[6]. Elle devint après ce mariage la princesse Andrée Aga Khan. Ils eurent un fils : Prince Sadruddin Aga Khan, en 1933[7].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le 31 janvier 1942, Laure Mutschler épousa Eugène Diebold, qui s'était réfugié comme elle à Lyon. En juillet 1942, elle est arrêtée une première fois avec son mari, mais les deux résistants sont relâchés faute de preuves. Réfugiée à Aix-les-Bains, Laure Diebold passe dans la clandestinité et devient « Mona ». Cette grande résistante, s'engagea dans les Forces françaises libres et fut la secrétaire de Jean Moulin, avant d'être arrêtée et déportée.

Histoire thématique[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Aix-les-Bains, ville fondée au Ier siècle de notre ère, n’est que rarement citée dans les textes épigraphiques, et jamais par les auteurs romains connus. Toutefois, deux inscriptions conservées par le musée archéologique font mention d’Aquae (les Eaux) et d’Aquensis (les habitants du lieu des Eaux), et nous renseignent donc sur l’appellation de ce vicus dépendant de la cité de Vienne. Les historiens du XIXe siècle ont parfois soumis au lecteur des appellations fantaisistes et sans fondement historique qui parsèment encore certains ouvrages de vulgarisation. On peut citer Aquae allobrogium, Aquae gratianae (inscription qui orna le fronton des Thermes Nationaux de 1934 à 1968), Allobrogum Aquae Gratianae[8]... En l’an 1011, nous retrouvons l’appellation Aquae dans la charte de donation de la terre royale d’Aix (de Aquis) par le roi de Bourgogne Rodolphe III à sa femme Ermengarde. Quelques textes du Moyen Âge font mention d’Aquae grationapolis. Ce suffixe indiquant simplement qu’Aix faisait partie du diocèse de Grenoble. La première mention connue d’Aix-les-Bains apparaît dans les archives en septembre 1792, sur une lettre d’un soldat français en convalescence aux eaux d’Aix. C’est cette appellation qui figure ensuite dans tous les documents officiels, telles les délibérations du conseil municipal. En ce début du XIXe siècle, quelques textes littéraires font usage de l’appellation : Aix en Savoie. Toutefois, ce toponyme n’est jamais employé dans les documents administratifs. Depuis 1954, la gare d’Aix-les-Bains, à la demande du conseil municipal, se dénomme Aix-les-Bains - le Revard.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Aix-les-Bains
  • De gueules à l'étoile d'or au chef

Ces armoiries ont été dessinées à la fin du XIXe siècle par le dessinateur Guido Gonin. La ville n'ayant jamais eu de chartes de franchises avant la Révolution, ne disposait pas de blason propre. En revanche, les armes de la famille de Seyssel sont présentes dans le château d'Aix. Depuis 1992, la ville utilise aussi un logo, notamment présent sur les publicités de ses partenaires économiques, comme les eaux d'Aix, l'Office du tourisme...

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « marius » [marius.marseille.fr], sur https://marius.marseille.fr (consulté le )
  2. Canal, Alain (sous la dir.). Rapport des fouilles en sauvetage sous la place Maurice Mollard. Lyon, Drac (dact.), 1992
  3. Textes épigraphiques ; Musée lapidaire d'Aix-les-Bains
  4. Fouilles du parking de l'Hôtel de ville, Alain Canal, 1988
  5. Lagrange Joël. Inventaire du patrimoine, http://www.patrimoine-aixlesbains.fr/
  6. "Aga Khan Marries Former Shopgirl", The New York Times, , p. 3
  7. "Aga Khan Again a Father", The New York Times, , p. 9.
  8. Livre intitulé :"La Vie d'autrefois à Aix-les-Bains", de l'auteur Gabriel Pérouse paru en 1922 et réédité en 2002

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joel Lagrange, Aix-les-Bains Tome 2 - l'Entre-Deux-Guerres, Alan Sutton, 2007, (ISBN 2-84910-713-1)
  • Geneviève Frieh-Giraud, Aix-les-Bains : Ville d'eaux de la Belle Époque, Dauphiné Libéré, 2005, (ISBN 2-91173-986-8)
  • Jean-François Connille, Aix-les-Bains. : Héritages & ouvertures, Questio, 2003, (ISBN 2-91373-215-1)
  • François Fouger, Le chemin de fer à Crémaillère Aix-les-Bains / Le Revard, (2e édition revue et augmentée) Oriade, 2013 (ISBN 2-9519632-8-9)
  • Jean-Marie Jeudy, Chambéry et Aix-les-bains autrefois, Horvath, 1998, (ISBN 2-71710-920-X)
  • Johannès Pallière, Aix les Bains à la belle époque, Histoire du capitalisme aixois : Ruptures, contrastes et résistances, La Fontaine de Siloé, (ISBN 978-2-908697-44-5), 198 pages.
  • Gabriel Pérouse, La vie d'autrefois à Aix-les-bains la ville, les thermes, les baigneurs, Dardel, 1967, (ASIN B0000DRAKF)
  • Anne Weigel, Gratien Ferrari et Johannès Pallière, Ville des eaux, ville des rois : Histoire d'Aix-les-Bains, La Ville, , 18 pages.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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