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Utilisateur:Meryam17/Brouillon

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Le Gnaoua (sing. Gnaoui, transcrit aussi sous l'orthographe Gnaua, Gnawa, Guenaua, etc.), désigne à la fois un style musical d'Afrique du Nord et les membres d'origine d'Afrique subsaharienne, principalement des descendants d'esclaves, rassemblés dans des confréries musulmanes mystiques dans lesquelles la transe joue un rôle très important. Le Gnaoua trouve sa place dans un espace à la croisée des peuples berbères dont les touaregs, des peuples d'Afrique subsaharienne, de ceux de l'Islam, de leurs traditions religieuses (confréries, transes) et musicales et de leurs instruments.

Origines[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

La musique et les rituels gnaouas auraient pour origine les cultes d'adorcisme (possession acceptée et cultivée) sahéliens réadaptés par les descendants des esclaves subsahariens au Maroc. Ces pratiques ont dû se métamorphoser et adopter l'Islam comme religion pour survivre. Dans certaines régions du Maroc, ces pratiques seront teintées de judaïsme mettant en avant Moïse et la Baraka de certains saints juifs marocains.

Les gnaoua sont, dès la fin du xixe siècle, identifiés comme une confrérie religieuse populaire dont les pratiques thérapeutiques seraient l'héritage de cultes mystiques subsahariens transmis par des générations de subsahariens musulmans installés au Maroc.

Des rituels s'apparentant aux Gnaoua du Maroc existent aussi en Algérie (diwan ou gnawi algérien), en Tunisie (le stambali) et en Égypte (le zār). Dans l'est de l'Algérie principalement, ils sont appelés stambali, benga, ou bori haoussa. Ils se ressemblent sur certains points (attestant ainsi une origine commune) et divergent sur d'autres points du fait des parcours spécifiques que ces groupes rencontreront dans les sociétés d'accueil au cours des siècles. En Libye, ce genre musical existerait dans le Fezzan sous le nom de stambali également ou de makeli.

Les ressemblances certaines entre les pratiques rituelles des Gnawa et celles des confréries soufies maghrébines prouvent une véritable parenté spirituelle qui exclut la thèse d'un syncrétisme où une religion extérieure se serait simplement accommodée à une religion dominante. Il s'agit de la constitution complexe et progressive d'une communauté et d'une pratique religieuse, sur une longue période, par « strates diverses et par apports semblables ». Il est plus judicieux de parler ici, pour répondre à la question des origines de cette communauté et de ses pratiques, d'une « synthèse », plutôt que d'une forme d'accommodation, de métissage ou de syncrétisme.

Étymologie[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

Les travaux sur le culte des saints maghrébins ont tenté d'identifier la provenance de cette communauté et de ses pratiques rituelles en explorant l'origine du mot gnaoua. L'explication fournie par Maurice Delafosse en 1924, est restée pendant longtemps l'unique référence étymologique du mot et fut adoptée par des générations de chercheurs. Selon Delafosse, l'expression berbère akal n ignawen qui signifie « pays des Muets », aurait donné naissance aux mots Guinée et Ghana et par la suite au mot gnaoua par ressemblance phonétique. Le mot berbère Agnaw, ayant donné « gnaoua », signifie « muet ». Ce mot fut utilisé par les populations amazighes marocaines pour désigner les esclaves subsahariens car ces dernières ne parlaient généralement pas la langue berbère. Gnaoua, signifierait donc, par extension, « homme noir » ou « venant du pays des Noirs », c'est-à-dire l'Afrique subsaharienne.

D'autres confréries religieuses apparentées aux gnaouas existent sous des noms différents dans divers pays d'Afrique du Nord.

Organisation[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

Les principales et influentes familles des gnaoua, sont désignées par le terme dar, ou zaouiya au Maroc (dar gnaoua de Tanger, ou zaouiya sidna boulal par exemple) et M'hella ou Wali en Algérie (la M'hella des Soudani par exemple).

Rituels[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

Les Gnaouas s’articulent autour des maîtres musiciens (maâlmine), des joueurs d’instruments (luth à trois cordes guembri, crotales de fer qarqabu, tambour tbal), des voyantes-thérapeutes (chouwafate), des médiums et des simples adeptes. Ils pratiquent ensemble un rite de possession syncrétique (appelé lila de derdeba).

La M'hella représente le matériel nécessaire au déroulement des rituels. Elle est constituée de karkabous, boulalas (des cravaches pour flagellation), de Tbal (tambours), des tenues multicolores pour les danses, en vert, noir, rouge, blanc, bleu, chaque couleur a sa danse typique, des couteaux traditionnels, des drapeaux en petits fanions, d'une épée pour symboliser l'instauration de la paix, de Errouina (farine de blé), d'une bakhara porte encens B'khor, Chouabid fléchettes, de chapelet sebha, de gourdin bâton de sagesse, de quelque demi-manche à balai, un grand plat en bois (gassaâ), de deux rasoirs, de tapis traditionnel de peau de mouton. Dans ce même contexte la M'hella de Megzawa se compose, quant à elle, de petites clochettes, de chapeaux, de plumes, de trompettes, de petits morceaux de miroirs décoratifs, de cendre et de Daghnou, qui se composent de : lait, de vinaigre, d’amandes et de cacahuètes.

Musique[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

On parle de musique « gnaoua » ou de musique « tagnaouite » (appellation berbère). Le mot « Gnaoui » qualifie à la base ce qui vient du Ghana et de Guinée.

Avec le tourisme important et les échanges artistiques entre le Maroc et l'Occident, la musique gnaoua s'internationalise grâce à des influences extérieures au Maghreb tels que Jimmy Page et Robert Plant (du groupe Led Zeppelin), Bill Laswell, Adam Rudolph, et Randy Weston, qui font souvent appel à des musiciens gnawas dans leurs compositions.

Les rituels gnaouas portent une part de mystère et les entrées aux soirées thérapeutiques sont confidentielles. Au Maroc, le premier enregistrement de musique gnaoua sera réalisé sur cassettes audio en 1975.

Cette musique Gnawa enrichit les autres styles de musiques au Maghreb et dans le monde (fusion Jazz-gnawa, blues-gnawa, reggae-gnawa, etc.).

Au Maroc, les gnaoua, descendants d'anciens esclaves noirs d'Afrique subsaharienne (Mali, Soudan, …), pratiquent autour de maîtres musiciens, d'instrumentalistes (graqeb), de voyantes (chouaafa, rarifa), de mediums et d'adeptes. Leur instrument principal est un luth-tambour à trois cordes : le goumbri (ou hajhouj). Sur des rythmes et sonorités entêtantes, des transes ont lieu pendant des heures. Les femmes exécutent la guedra (danse étrange du sud) de manière convulsive. La guedra est aussi le nom du tambour qui accompagne la danse. Les femmes s'écroulent sur le dernier battement de musique, le corps secoué de spasmes. Pendant la danse, les hommes sautent très haut et semblent marcher sur des braises lorsqu'ils sont sur le sol. Les gnawa ont ainsi créé un genre musical mystico-religieux original, en répétant en litanie des invocations diverses.

En France par exemple, elle est produite essentiellement par des artistes algériens (comme Gnawa Diffusion ou l'Orchestre national de Barbès partis des grands centres Paris, Lyon, Marseille et se produisant sur les scènes françaises). Ainsi de grands standards de la musique Gnaoua comme Allah Allah Moulana se retrouvent dans de nombreuses compositions.

L'étude comparée des structures des compositions musicales des Gnaouas et des musiques du Golfe de Guinée montre des similitudes intéressantes. Au niveau rythmique, certaines compositions Gnaouas sont polyrythmiques binaire et ternaire (rythmes ternaires superposés sur une structure binaire de fond), et on retrouve la même structure dans les musiques du golfe de Guinée. Les compositions d'Ali Farka Touré, notamment le titre Sega dans l'album Talking Timbuktu, en donnent un bel exemple. C'est là un indice de plus, sinon de l'origine « guinéenne » des Gnaoua, du moins de la fécondation réciproque des cultures entre les deux rives du Sahara. Cette part africaine de la culture des pays du Maghreb est progressivement retrouvée par les sociétés maghrébines.

Pour des raisons d'opportunité financière, ces Gnaoua du Maroc (qui ne sont pas tous des mâalems c'est-à-dire des maîtres musiciens ou de cérémonie) sortiront du rituel pour présenter leur musique à un public marocain plus large, s'inspirant en partie des troupes d'acrobates (auxquelles les Marocains prêtent des pouvoirs) que l'on peut voir en particulier place Jemmaa el Fna de Marrakech ou dans les Moussem (pèlerinages auprès des marabouts). Ils vont aussi développer et inventer des acrobaties (qui ne font pas partie du rituel) et enrichir leur tenue vestimentaire (habits chatoyants et coiffe avec un long pompon sur lesquels sont cousus des cauris).

Grâce en particulier au Festival de Musique Gnaoua d'Essaouira la notoriété musicale de la musique gnaoua (voir musique marocaine) sort de l'ombre. L'équivalent algérien (la musique Diwane dite Gnawa d'Algérie) connaît un regain d'intérêt certain (voir musique algérienne).

Dans l'Est de l'Algérie et en Tunisie, cet art Stambali et Benga semble bien porté par la population alors qu'en Égypte, la musique Zar semble mourir. Il semble qu'il existe aussi en Libye une tradition proche du Stambali tunisien et du Zar égyptien. Le mot « Stambali » provient toutefois du nom de la ville d'Istanbul, et existe également comme nom de famille.

Les puristes marocains du genre musical craignent une dénaturation du style due à des objectifs commerciaux excessifs, d'autres applaudissent cet intérêt des artistes internationaux pour ce genre musical qui sort des frontières du Maghreb, offrant ainsi aux artistes gnaouas une notoriété et une reconnaissance internationale ainsi que de meilleures perspectives financières.

Les instruments typiques sont le goumbri ( ou guembri, luth rectangulaire ou naviforme monoxyle à 3 cordes) donnant la tonalité et le rythme, les qraqeb (castagnettes en métal) et le tambour.

Le rythme des qraqeb, une dans chaque main, est caractéristique et transcrit une démarche chaloupée pouvant évoquer une marche lente d'un animal de bât dans les morceaux lents ou au contraire une certaine allégresse dans les morceaux rapides. Cette démarche chaloupée, ces polyrythmies binaire et ternaire peuvent se retrouver dans d'autres musiques du monde (Saya et autres au Pérou) où des notes se font attendre, créant un effet évoquant la lassitude et la dureté de la vie.

Les rythmes peuvent être plus ou moins lents se prêtant davantage à la transe, le coté hypnotique se traduisant parfois aussi par la longueur de certains morceaux, ou rapides et festifs.

AL MAHALLA

Il n’est pas consacré à appeler, mettre en évidence ou afficher le nom du gin, mais plutôt à préparer et préparer toutes les exigences du prélude (ruisseau et enchadé), (l’ouverture du lieu), où le discours rituel tourne autour du grand nom de Dieu et des noms de ses justes gardiens. Le rythme de la nuit donne au chevalier un système comme le reflète la forme complète de la météo dont la tâche principale est de transformer le nombre en rythme, le rythme en couleur et la couleur en roi et roi en nom et nom en corps et corps pour écrire un danseur (attrayant). Comme chaque Saint Conquérant, la Congrégation de la Nuit exerce des fonctions de prévention pour ceux qui prendront le monde de l’attraction dans les magasins à venir. L'"introduction" ou le (comprimé) médiatise la courtoisie de s’asseoir en blanc, indiquant ainsi que l’attraction sera l’attraction du blanc (localité de l’ovulation) d’une part, et la couleur compatible avec le caractère sacré de la lumière est blanche. Avec l’attrait du "toucher" ou de la "possession", la localité de "Köhl" (propriétaires de couleur noire) est effectivement présente. Nous disons en fait parce que sa présence commence à l’intérieur de la "salle de foudre." Ce dernier est également appelé sur "Bilal", le symbole de ce grand quartier ou le transfert de son symbole sacré religieux. Lalla Mamuna, Gamami, bonjour, M. Mimon est l’un des rois les plus attrayants du Kühl même s’ils ne sont pas les seuls rois. Sir Memon et Lalla Maimouna partagent qu’ils sont des êtres mixtes. Après la phase "Köhl" ou "Quatre Serviteurs", Rahba se prépare à recevoir la localité du Glaucome caractérisée par la couleur du ciel et la couleur de la mer (céleste et marine). Puis la localité de Hamar (Olad Belhammer) ou (propriétaires de Karna) où les rois rouges tels que Sidi Hamu et Hamuda sont appelés. Le rouge est considéré comme la couleur de la violence rituelle, de sorte que sa présence est associée à la propagation du sang de sacrifice, qu’il soit sacrificiel (cadeaux sacrificiels) ou de substitution (sang des acteurs sacrificiels), couplé avec les rois rouges avec la karna (lieu sacrificiel de Habab), de sorte qu’ils prétendent être les propriétaires du karna. Il se transforme en un renne symbolique. L’attraction se fait avec une dague ou un couteau.Après la localité d’Al Hamr, les tiroirs des boutiques vertes, des couleurs et des rois (propriétaires verts), glaucome céleste puis "hommes de la jungle" continuent de descendre à l’intérieur de la localité de noir pour s’installer à la localité des rois féminins, "ayalat" ou "filles", marqué par un quart de jaune sur le trône occupé par le trône. Avec l’émergence de la lumière du matin "Dardiba" s’installe, dans la localité de Lallah Mira (jaune), sous lequel de nombreuses monarques féminines telles que Lallah Malika (connue sous le nom "pourpre"), Lallah Thin (rouge), Lallah (vivant) en noir, Lalla Maryam / Shalah) et Lallah Fatima.