Un drôle de dimanche

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Un drôle de dimanche

Réalisation Marc Allégret
Scénario Serge de Boissac
Acteurs principaux
Sociétés de production Compagnie Commerciale Française Cinématographique
Union des Distributeurs Indépendants de Films
Les Films Jean-Jacques Vital
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 90 minutes
Sortie 1958

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Un drôle de dimanche est un film français réalisé par Marc Allégret en 1958.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Jean Brévent, ancien capitaine de l'armée d'Afrique pendant la Seconde Guerre mondiale, est devenu concepteur de l'agence de publicité fondée par son ex-colonel. Il s'investit totalement dans son travail pour tenter d'oublier que sa femme Catherine l'a quitté cinq ans auparavant. Un jour, il la retrouve dans l'autobus devant l’École militaire… Il l'aime encore. Il découvre seulement alors qu'elle est partie avec un ancien sous-lieutenant de sa compagnie devenu homme d'affaires.

Jean oscille tout un week-end entre le désir de la reconquérir et celui de la tuer. Il se fait passer pour le patron de sa société, occupant son bureau et empruntant sa voiture pour l'éblouir. Catherine se rendra compte de la supercherie, mais aussi qu'elle l'aime toujours.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

  • Danielle Darrieux : Catherine Brévent, son épouse, pharmacienne
  • Arletty : Juliette Armier, professeur de théâtre, logeuse et amie de Jean
  • Bourvil : Jean Brévent, publicitaire à Publiparis, capitaine à la fin de la Seconde Guerre mondiale
  • Jean-Paul Belmondo : Patrick, le trompettiste, fiancé de Caroline
  • Roger Hanin : Robert Sartori, ancien sous-lieutenant de Jean pendant la guerre
  • Cathia Caro : Caroline Armier, la fille de Juliette
  • Jean Wall : M. Saunier, le patron de l'agence, ancien colonel de Jean
  • Colette Richard : Mireille, la secrétaire
  • Fernand Sardou : le brigadier
  • Jean Lefebvre : le concierge de l'agence
  • Jean Carmet : le pompiste
  • Jean Ozenne : le représentant de l'agence
  • Nicolas Vogel : Chartier, un dessinateur
  • Le chien Brigand, dressé et appartenant à M. Lesourd

Non crédités :

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Le personnage de Bourvil est relativement proche de celui qu'il interprète dans Le Miroir à deux faces, tant par son jeu que par la situation.
  • C'est une des premières apparitions un peu importantes de Jean-Paul Belmondo dans un film. Il a alors 25 ans.
  • Dans la scène au café Le Branly (18e minute du film), une figurante joue sur un flipper intitulé The Landing (le débarquement) qui permet d'introduire la séquence en flash-back de la rencontre entre le personnage de Darrieux et celui de Bourvil. Il s'agit d'un flipper Paratrooper de 1952 fabriqué par la Williams Manufacuring Company dont le fronton a été modifié pour représenter des chars d'assaut.
  • Lorsque Danielle Darrieux descend du bus pour pénétrer dans le bâtiment commercial de son compagnon (minutage 16 min 00 s), il vient de pleuvoir et la chaussée est humide. Bourvil la suit de très près, et quand il entre à son tour dans le bâtiment (minutage 16 min 30 s), la chaussée est sèche…
  • La voiture du patron est une Chevrolet Impala décapotable 1958.

Citation[modifier | modifier le code]

  • Pour les fans d'Arletty, elle prononce une courte phrase qui serait tout à fait banale dans une autre bouche que la sienne, mais qui, dite par elle avec sa voix inimitable à l'accent parisien, prend immédiatement un relief formidable. Marchant sur une route de campagne, en tenue de ville chic et talons hauts après avoir quitté la voiture en panne de Belmondo : « C'est pas des histoires pour des mômes...» puis « J'aurais dû mettre mes ballerines, moi ! » (minutage dans le film : 1h24'14").

Liens externes[modifier | modifier le code]