UGC Ciné Cité La Défense

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UGC Ciné Cité La Défense
Description de cette image, également commentée ci-après
Entrée du cinéma.
Lieu Puteaux, La Défense Drapeau de la France France
Coordonnées 48° 53′ 28,5″ nord, 2° 14′ 09″ est
Architecte Alberto Cattani
Inauguration
Nb. de salles 16
Capacité 3 627
Catégorie Multiplexe
Réseau UGC
Format de langue VOST
Site web Ciné Cité La Défense, sur le site d'UGC

Carte

L'UGC Ciné Cité La Défense est un multiplexe cinématographique du réseau UGC situé dans le quartier de la Défense, plus précisément sur le territoire de la commune de Puteaux, dans les Hauts-de-Seine. Il a été ouvert en pour remplacer l'ancien cinéma des Quatre Temps, dans le cadre du programme de rénovation de ce centre commercial.

Historique[modifier | modifier le code]

Le cinéma a été aménagé sur les plans d'Alberto Cattani dans les anciens locaux du Musée de l'automobile et de l'IMAX[1], fermés en .

Les Lumières, cinéma municipal de Nanterre, s'était opposé à son ouverture en raison de la concurrence qu'il allait créer, et la CDEC avait donné un avis défavorable, mais la CNEC a finalement donné son autorisation en [2].

L'UGC Ciné Cité La Défense a ouvert peu de temps après la fermeture de l'UGC La Défense qui se situait à l'autre extrémité des Quatre Temps, dont quelques reliques demeurent (il s'agit des gravures sous verre représentant des stars du cinéma que l'on aperçoit en extérieur sur les façades du centre commercial, qui autrefois se situaient dans les couloirs de sortie de l'UGC La Défense).

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Le multiplexe dispose, sur une surface hors œuvre nette de 12 000 m2, de 16 salles, équipées d'écrans de 43 à 135 m2 et de 163 à 394 places, pour une capacité totale de 3 627 sièges[3].

Plusieurs salles bénéficient de la technologie 3D[4]. La plus grande d'entre elles est la salle 16, contenue dans l'ancien dôme IMAX. Cette salle comporte 394 places dont 10 réservées aux personnes en fauteuil roulant, et est dotée d'un écran géant de 135 m2[3].

Exploitation[modifier | modifier le code]

Kev Adams et Franck Dubosc à l'ouverture du Printemps du cinéma à l'UGC Ciné Cité La Défense le .

Le cinéma a été inauguré le avec l'avant-première de Mission impossible 3 en présence des acteurs Tom Cruise et Michelle Monaghan et du réalisateur J. J. Abrams[5]. Un tapis rouge a été déployé sur plus d'1,2 kilomètre le long de l'axe historique, depuis le départ de l'Esplanade de la Défense, à la limite avec le pont de Neuilly, jusqu'au parvis de la Défense et l'entrée du complexe[6]. Une mise en scène originale pour une avant-première faisait arriver le héros du film, Tom Cruise, en hélicoptère au pied des escaliers menant au complexe cinématographique, devant la Grande Arche[7].

À son ouverture, il espérait accueillir jusqu'à deux millions de spectateurs annuels[8] à l'horizon [9]. En , il en avait attiré 1,7 million depuis son ouverture[9], et ce chiffre s'élevait à 3 millions en , dont 1,42 pour l'année , ce qui en faisait le septième multiplexe de France et le cinquième d'Île-de-France en termes de fréquentation[10]. Il a accueilli 1,6 million de spectateurs en [11].

Il a été le premier en à bénéficier d'une technologie Bluetooth permettant aux personnes passant à proximité d'obtenir la liste des prochaines séances sur leur téléphone mobile et de réserver un billet via le WAP[12],[13].

Depuis son ouverture, l'UGC Ciné Cité de La Défense a accueilli diverses avant-premières en compagnie des acteurs principaux des films concernés, comme l'avant-première française de Superman Returns le , en présence des acteurs principaux Brandon Routh, Kevin Spacey, Kate Bosworth et du réalisateur Bryan Singer. Encore une fois, une mise en scène originale avait été choisie, avec un concert gratuit du Krypton Orchestra interprétant les thèmes du film au pied de la Grande Arche[14].

Accès[modifier | modifier le code]

L'UGC Ciné Cité de La Défense est accessible en transports en commun à la station La Défense (sur la ligne 1 du métro) ou à la gare La Défense - Grande Arche (sur la ligne A du RER, les lignes L et U du Transilien, et la ligne 2 du tramway).

Les sorties à privilégier :

  • L'accès B « Dôme » permet un accès au cinéma par l'extérieur à l'escalier situé près de la Grande Arche ;
  • L'accès C « Quatre Temps » permet un accès intégralement en intérieur depuis la station de transports.

Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Frédéric Nantois, « Centre commercial des Quatre-Temps, La Défense, Paris : Anthony Belluschi et SRA », L'Architecture d'aujourd'hui, no 365,‎ , p. 24–25.
  2. Graeme Hayes, « Multiplexes et résistance(s) : À la recherche d'Utopia », dans Graeme Hayes (dir.) et Martin O'Shaughnessy (dir.), Cinéma et engagement, Paris/Budapest/Torino, L'Harmattan, coll. « Champs visuels », , 351 p. (ISBN 2-7475-7841-0, lire en ligne), p. 199–222 (220).
  3. a et b « Après Les Halles. Après Bercy… UGC Ciné Cité La Défense », dossier de presse, sur defense-92.fr (version du sur Internet Archive).
  4. Aurélie Vautrin, « UGC passe (enfin) à la 3D », sur Comme au cinéma, (version du sur Internet Archive).
  5. Clément Cuyer, « L'UGC Ciné Cité de La Défense ouvre ses portes », sur Allociné, .
  6. « Les Quatre Temps font leur cinéma à La Défense ! », communiqué de presse, sur le site des Quatre Temps, (version du sur Internet Archive).
  7. Alexandre Debouté, « Le quartier de La Défense se veut haut en couleur », Stratégies, (version du sur Internet Archive).
  8. Laura Matesco, « Un nouveau cinéma ouvre ses portes à La Défense », sur L'Internaute, (version du sur Internet Archive).
  9. a et b Sylvain Merle, « À La Défense, le multiplex attend 30 000 spectateurs », Le Parisien, .
  10. Pierre Agède, « Ils font La Défense : Stéphane Briosne, directeur du cinéma UGC Ciné Cité La Défense », esplanade, EPAD, no 6,‎ , p. 14–15 (ISSN 1957-2727, lire en ligne).
  11. Rouja Lazarova, « Ils font La Défense : David Brisson, directeur de l'UGC Ciné-Cité la Défense », Détour, EPAD, no 1,‎ , p. 8 (lire en ligne).
  12. Zied Boudizi, « Kameleon : La puce intelligente qui met le téléphone à l'écoute de la ville », Réseau européen des villes numériques / Arenotech, .
  13. Christophe Moreau, « Bluetooth dans tous ses états », Mobiles Magazine,‎ , p. 27 (ISSN 1253-4560, lire en ligne).
  14. Émilie Lefort, « Superman à Paris ! », sur Allociné, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sur l'architecture du bâtiment :

  • Maillard Carol, « Restructuration complexe de salles de cinéma », Le Moniteur, no 5338,‎ , p. 76–77.
  • Philippe Ducourty, « Découpage acoustique en plaques de plâtre », Les Cahiers techniques du bâtiment, no 262,‎ , p. 26–28.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]