Tau Aurigae

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τ Aurigae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 49m 10,438s[1]
Déclinaison +39° 10′ 51,86″[1]
Constellation Cocher
Magnitude apparente 4,505[2]

Localisation dans la constellation : Cocher

(Voir situation dans la constellation : Cocher)
Caractéristiques
Type spectral G8IIIbFe-1[3]
Indice U-B +0,692[2]
Indice B-V +0,956[2]
Indice R-I +0,49[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −19,32 ± 0,19 km/s[5]
Mouvement propre μα = −28,30 mas/a[1]
μδ = −24,97 mas/a[1]
Parallaxe 15,77 ± 0,20 mas[1]
Distance 207 ± 3 al
(63,4 ± 0,8 pc)
Magnitude absolue +0,50[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,55 M[7]
Rayon 11 R[5]
Gravité de surface (log g) 2,7[5]
Luminosité 63 L[5]
Température 4 887 K[5]
Métallicité [Fe/H] = −0,27[5]
Rotation 3,8 km/s[5]
Âge 660 - 890 × 106 a[7]

Désignations

τ Aur, 29 Aur, HR 1995, HD 38656, HIP 27483, BD+39°1418, SAO 58465, WDS J05492 +3911A[8]

Tau Aurigae (τ Aurigae / τ Aur) est une étoile géante de la constellation boréale du Cocher. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,51[2] . L'étoile présente une parallaxe annuelle de 15,77 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ ∼ 207 a.l. (∼ 63,5 pc) de la Terre. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −19 km/s[5].

Tau Aurigae est une étoile géante jaune de type spectral G8 IIIb Fe-1[3], avec la notation « Fe-1 » qui indique que son spectre présente une sous-abondance marquée en fer. L'étoile est 2,55 fois plus massive que le Soleil et son âge est compris entre 660 et 890 millions d'années[7]. Son rayon est 11 fois plus grand que le rayon solaire, elle est 63 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 887 K[5].

Elle possède deux compagnons de 12e et 11e magnitudes recensés dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples[9], mais ils apparaissent n'être que des doubles purement optiques, dont la proximité avec Tau Aurigae n'est qu'une coïncidence[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) T. Oja, « UBV photometry of stars whose positions are accurately known. III », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 65, no 2,‎ , p. 405–409 (Bibcode 1986A&AS...65..405O)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a b c d e f g h et i (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b et c (en) Diane K. Feuillet et al., « Determining Ages of APOGEE Giants with Known Distances », The Astrophysical Journal, vol. 817, no 1,‎ , p. 15, article no 40 (DOI 10.3847/0004-637x/817/1/40, Bibcode 2016ApJ...817...40F, arXiv 1511.04088)
  8. (en) * tau Aur -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne)
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes[modifier | modifier le code]