Psi1 Aurigae

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

ψ1 Aurigae
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière en bande visible de Psi1 Aurigae, adaptée de Percy et al. (2001)[1]
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 06h 24m 53,90155s[2]
Déclinaison +49° 17′ 16,4112″[2]
Constellation Cocher
Magnitude apparente 4,68 à 5,70[3]

Localisation dans la constellation : Cocher

(Voir situation dans la constellation : Cocher)
Caractéristiques
Type spectral K5-M1Iab-Ib[4]
Indice U-B +2,29[5]
Indice B-V +1,97[5]
Indice R-I +1,07[6]
Variabilité SRc[3]
Astrométrie
Vitesse radiale +4,40 ± 0,39 km/s[7]
Mouvement propre μα = −0,155 mas/a[2]
μδ = −2,131 mas/a[2]
Parallaxe 0,442 6 ± 0,110 3 mas[2]
Distance ~7 500 al
(~2 300 pc)
Magnitude absolue −5,53[8]
Caractéristiques physiques
Masse 14,4 ± 0,8 M[9]
Rayon 726 R[10]
Luminosité 63 579 L[11]
Température 3 750 K[12]
Métallicité [Fe/H] = +0,08[13]
Âge 12,3 ± 0,4 × 106 a[9]

Désignations

ψ1 Aur, 46 Aur, HR 2289, HD 44537, HIP 30520, BD+49°1488, FK5 242, SAO 41076[14]

Psi1 Aurigae (en abrégé ψ1 Aur) est une étoile supergéante de cinquième magnitude de la constellation boréale du Cocher. Elle présente une parallaxe annuelle de 0,44 mas telle que mesurée par le satellite Gaia[2], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'approximativement ∼ 7 500 a.l. (∼ 2 300 pc) de la Terre. Elle s'éloigne du Soleil à une vitesse radiale de +4 km/s[7].

Psi1 Aurigae est une étoile supergéante rouge massive de type spectral K5-M1Iab-Ib[4]. C'est une variable semi-régulière de type SRc dont la magnitude apparente varie entre 4,68 et 5,70[3]. Deux périodes de variabilité distinctes sont visibles, la première, qui est la plus évidente, est de 2 000 jours, et la seconde, plus courte, est de 150 à 200 jours[1]. Une étude utilisant la photométrie du satellite Hipparcos l'avait plutôt classée comme une variable irrégulière à longue période de type LC[15].

L'étoile est plus de 14 fois plus massive que le Soleil et elle est âgée d'environ 12 millions d'années[9]. Son rayon est estimé être 726 fois plus grand que le rayon solaire[10], elle apparaît 63 579 fois plus lumineuse que le Soleil[11] et sa température de surface est de 3 750 K[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) John R. Percy, Joseph B. Wilson et Gregory W. Henry, « Long-Term VRI Photometry of Small-Amplitude Red Variables. I. Light Curves and Periods », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 113, no 786,‎ , p. 983–996 (DOI 10.1086/322153, Bibcode 2001PASP..113..983P)
  2. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a b et c (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  4. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  5. a et b (en) B. Nicolet, « Photoelectric photometric Catalogue of homogeneous measurements in the UBV System », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 34,‎ , p. 1–49 (Bibcode 1978A&AS...34....1N)
  6. (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  7. a et b (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
  8. (en) Ricardo P. Schiavon, « Population Synthesis in the Blue. IV. Accurate Model Predictions for Lick Indices and UBV Colors in Single Stellar Populations », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 171, no 1,‎ , p. 146–205 (DOI 10.1086/511753, Bibcode 2007ApJS..171..146S, arXiv astro-ph/0611464)
  9. a b et c (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  10. a et b (en) K. G. Stassun et al., « The revised TESS Input Catalog and Candidate Target List », The Astronomical Journal, vol. 158, no 4,‎ , p. 138 (DOI 10.3847/1538-3881/ab3467, Bibcode 2019AJ....158..138S, arXiv 1905.10694)
  11. a et b (en) M. M. Hohle, R. Neuhäuser et B. F. Schutz, « Masses and luminosities of O- and B-type stars and red supergiants », Astronomische Nachrichten, vol. 331, no 4,‎ , p. 349 (DOI 10.1002/asna.200911355, Bibcode 2010AN....331..349H, arXiv 1003.2335)
  12. a et b (en) Emily M. Levesque et al., « The Effective Temperature Scale of Galactic Red Supergiants: Cool, but Not As Cool As We Thought », The Astrophysical Journal, vol. 628, no 2,‎ , p. 973–985 (DOI 10.1086/430901, Bibcode 2005ApJ...628..973L, arXiv astro-ph/0504337)
  13. (en) Gustav A. Bakos, « Abundances of Heavy Elements in Late-Type Stars », Journal of the Royal Astronomical Society of Canada, vol. 65,‎ , p. 222 (Bibcode 1971JRASC..65..222B)
  14. (en) * psi01 Aur -- Red Supergiant sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  15. (en) Saul J. Adelman, « Stars with the Largest Hipparcos Photometric Amplitudes », Baltic Astronomy, vol. 10, no 4,‎ , p. 589–593 (DOI 10.1515/astro-2001-0403, Bibcode 2001BaltA..10..589A)

Liens externes[modifier | modifier le code]