Sites mégalithiques de la Somme

Cet article présente la liste des sites mégalithiques de la Somme, en France.

Les pierres mégalithiques, dolmens, menhirs ou polissoirs, sont appelés en picard « Chés longs bornes »^{[Note 1]}^,^[1].

Amiens

Abbeville

Montdidier

Péronne

Répartition géographique des sites.

: dolmen -

: menhir -

: autre site mégalithique

Inventaire non exhaustif[modifier | modifier le code]

Les sites mégalithiques sont peu nombreux dans le département de la Somme mais se répartissent un peu partout sur le territoire. Certains mégalithes situés dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale ont été détruits par des tirs d'artillerie comme le menhir de Soyécourt.

Nom usuel	Commune	Remarque	Protection	Coordonnées
Grès de Saint-Martin	Assevillers	Polissoir	Classé MH (1899)^[2]	49° 53′ 49″ N, 2° 50′ 06″ E
Pierre d'Oblicamp	Bavelincourt	Menhir	Classé MH (1970)^[3]	49° 59′ 24″ N, 2° 28′ 21″ E
Dolmen de Béalcourt	Béalcourt	Dolmen Vestige		50° 11′ 33″ N, 2° 10′ 44″ E
Polissoir de Béhencourt	Béhencourt	Polissoir conservé au musée de Picardie à Amiens		49° 53′ 39″ N, 2° 17′ 45″ E
Menhir de Dreuil-lès-Amiens	Dreuil-lès-Amiens	Menhir
Sépulture de la Cense du Bois^[4]	La Chaussée-Tirancourt			enterrée^{[Note 2]}
Menhir de Saulchoix	Clairy-Saulchoix	Menhir		49° 51′ 16″ N, 2° 09′ 05″ E
Longue Borne	Crécy-en-Ponthieu	Borne		50° 15′ 03″ N, 1° 49′ 30″ E
Pierre de Gargantua	Doingt	Menhir	Classé MH (1840)^[5]	49° 55′ 30″ N, 2° 57′ 36″ E
Pierre qui pousse	Eppeville	Alignement de cinq menhirs	Classé MH (1889)^[6]	49° 44′ 59″ N, 3° 02′ 04″ E
Allée couverte du Bois d'Archemont^[7]	Méréaucourt			49° 43′ 25″ N, 1° 56′ 22″ E
Pierre de Sainte-Radegonde	Mesnil-Bruntel	polissoir^[8]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

↑ borne ou bourne est un nom masculin en picard
↑ Après 7 campagnes de fouilles (1968-1974), elle a été recouverte de terre pour la protéger.

Références[modifier | modifier le code]

↑ « Ch'mot d'ichi - Chés longs bornes », courrier picard,‎ 18 mars 2011, p. XII (supplément week-end)
↑ « Polissoir dit Grès de Saint-Martin », notice n^o PA00116082, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ « Menhir dit la Pierre d'Oblicamp », notice n^o PA00116087, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ Arnaud Blin, Les allées sépulcrales du Bassin parisien à la fin du Néolithique : L'exemple de la Chaussée-Tirancourt, Paris, CNRS Éditions, coll. « Supplément Gallia Préhistoire » (n^o XLII), 2018, 174 p. (ISBN 9782271122704)
↑ « Menhir dit La Pierre de Gargantua », notice n^o PA00116131, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ « Pierre qui pousse », notice n^o PA00116143, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ « L’allée couverte du bois d’Archemont à Méréaucourt (Somme) », Gallia préhistoire,‎ 2013, p. 73-179 (lire en ligne)
↑ G. Boulanger, « La Pierre de Sainte-Radegonde et le Grès de Saint-Martin », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 15, n^o 5,‎ 1918, p. 279-280 (DOI https://doi.org/10.3406/bspf.1918.11913, lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

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Sites mégalithiques de la Somme, sur Wikimedia Commons

Bibliographie[modifier | modifier le code]

A. Ponchon, « Les menhirs de la Somme », L'Homme préhistorique, n^o 6,‎ 1907, p. 165-175 (lire en ligne)
A. Ponchon, « Les polissoirs de la Somme », L'Homme préhistorique, n^o 9,‎ 1907, p. 273-281 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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[1] borne ou bourne est un nom masculin en picard

[6] Après 7 campagnes de fouilles (1968-1974), elle a été recouverte de terre pour la protéger.

[2] « Ch'mot d'ichi - Chés longs bornes », courrier picard,‎ 18 mars 2011, p. XII (supplément week-end)

[3] « Polissoir dit Grès de Saint-Martin », notice n^o PA00116082, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

[4] « Menhir dit la Pierre d'Oblicamp », notice n^o PA00116087, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

[5] Arnaud Blin, Les allées sépulcrales du Bassin parisien à la fin du Néolithique : L'exemple de la Chaussée-Tirancourt, Paris, CNRS Éditions, coll. « Supplément Gallia Préhistoire » (n^o XLII), 2018, 174 p. (ISBN 9782271122704)

[7] « Menhir dit La Pierre de Gargantua », notice n^o PA00116131, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

[8] « Pierre qui pousse », notice n^o PA00116143, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

[9] « L’allée couverte du bois d’Archemont à Méréaucourt (Somme) », Gallia préhistoire,‎ 2013, p. 73-179 (lire en ligne)

[10] G. Boulanger, « La Pierre de Sainte-Radegonde et le Grès de Saint-Martin », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 15, n^o 5,‎ 1918, p. 279-280 (DOI https://doi.org/10.3406/bspf.1918.11913, lire en ligne)

[Note 1]

[1]

[2]

[3]

[4]

[Note 2]

[5]

[6]

[7]

[8]