Sireuil (Dordogne)
Sireuil | |||||
Réplique de la Vénus de Sireuil | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Commune | Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil | ||||
Statut | Commune associée | ||||
Maire délégué | Jean-Pierre Laval | ||||
Code postal | 24620 | ||||
Code commune | 24539 | ||||
Démographie | |||||
Population | 160 hab. (2016) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 56′ 24″ nord, 1° 04′ 30″ est | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1er janvier 1973 | ||||
Commune(s) d'intégration | Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Sireuil est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Commune associée à la commune des Eyzies-de-Tayac-Sireuil depuis 1973, elle disparait en 2019 à la création de la commune nouvelle des Eyzies.
Géographie
[modifier | modifier le code]En Périgord noir, dans le sud-est du département de la Dordogne, Sireuil forme la partie orientale de la commune des Eyzies-de-Tayac-Sireuil.
Le bourg avec son église romane occupe le sommet de la crête de l'interfluve au confluent des Grande et Petite Beune.
Sur la même crête, à 700 m à l'est, se trouve le hameau du Mas de Sireuil.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Villages, hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Outre le bourg de Sireuil proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[1] :
- la Balloterie
- la Benechie
- Bénivet
- Beyssac
- le Bos
- la Bruyère
- Cabrillac
- Commarque
- la Croze
- les Fargues
- la Gafferie
- le Gat
- la Genèbre
- la Gissonnie
- le Goulet
- la Gourenerie
- Grande Borgne
- les Granges
- les Grangettes
- Langlade
- Lasserre de l'Ougal
- Lasserre Perdissou
- Laval
- Malperier
- Marenal
- Mespoulet
- Moulin de Cazelle
- la Moutonnie
- Pechmemie
- la Petite Borie
- Roc de Cazelle
- Senessou
- la Taulado
- la Valade
- le Verdier
- Vieil Mouly.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom est attesté sous la forme ancienne Sirulh au XIIIe siècle[2].
L'origine du nom de Sireuil remonterait à un nom de personne gaulois Sirus auquel est apposé le suffixe gaulois -ialo qui signifie « champ, clairière »[2],[Note 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]La grotte de Commarque a été occupée dès le Paléolithique supérieur.
Sireuil est une commune créée à la Révolution[3]. Le territoire de cette ancienne commune se trouve au centre de remarquables antiquités préhistoriques dans les Beunes adjacentes, en 1900 on y a découvert la célèbre Vénus de Sireuil (91 mm) dont une figuration statuaire orne la place devant le village. Des grottes non ouvertes au public contiennent des gravures : grotte de Nancy, grotte sous Commarque.
Le village de Sireuil est le berceau de la famille de Sireuil. Dans une enquête du lieutenant du sénéchal du Périgord en 1520 faite à la demande des membres de cette famille, il est noté « qu'ilz ont une mayson noble fort ancienne audit lieu de Syreuilh, ou a une tourn fossoyée a tout le tourn par forteresse ont pareilhement leurs armes rellevées en pierre en lesglize dud. lieu de Syreuilh comme nobles ». Cependant les membres de la famille avaient abandonné le village de Sireuil pour s'établir à Siorac dont elle avait la co-seigneurie[4].
Le château médiéval de Commarque se trouve près de la limite est de la commune avec celle de Marquay.
Le statut de village (ou commune) est avéré par la présence d'un monument aux morts, remarquable par le fait que le coq juché au sommet de l'obélisque a été sculpté par le père d'un soldat de Sireuil disparu, qui voulait ainsi honorer son fils et ses camarades. Ce coq est réputé pour ne pas représenter un de ces volatiles fanfarons et vengeurs, mais un coq à l'allure pacifique et protectrice, si bien qu'il est souvent dénommé « la Clouque » (la mère poule).
Le , elle entre en fusion-association avec celle des Eyzies-de-Tayac qui prend alors le nom de Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil[5].
Le , la commune associée est supprimée à la création de la commune nouvelle des Eyzies[5].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Au XIIIe siècle, la première attestation du nom du lieu apparaît sous la forme Sirulh[6]. Comme pour les lieudits homonymes, la racine est Sirus, un nom de personnage gaulois suivi du suffixe -ialo, que l'on retrouve souvent sous la forme -ulh ou -euil.
Administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune de Sireuil a, dès 1790, été rattachée au canton de Marquay qui dépendait du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Saint-Cyprien dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[3].
Sireuil s'associe avec Les Eyzies-de-Tayac en 1973, cette dernière commune devenant alors Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Le dernier dénombrement de population officiel de Sireuil est celui de l'année 2016, mis en ligne le par l'Insee. Il fait apparaître une population municipale de 160 habitants[7].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Marcel de Sireuil du XIIe siècle, classée au titre des monuments historiques en 1974[8].
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marcel Secondat, « Curieux procès à Sireuil-en-Périgord », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1940, tome 67, p. 93-96 (lire en ligne)
- René Deuscher, « Les constructions en pierre sèche au lieu dit "Le Camp" à. Sireuil », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 107, no 4, , p. 303-308 (lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La commune de Sireuil en Charente a la même étymologie.
- Décédé en fonctions.
Références
[modifier | modifier le code]- « Sireuil » sur Géoportail (consulté le 1er novembre 2018).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 658.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sireuil », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- G. Charrier, A. Jouanel, Un capitaine périgourdin. Le capitaine Sireuil, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1900, tome XXVII, p. 183-184 (lire en ligne)
- Commune de Sireuil (24539) - commune périmée, Insee, consulté le 12 mars 2020.
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 153.
- [PDF] Populations légales 2016 - Fichier Dordogne, p. 24-7 sur le site de l'Insee, consulté le 25 avril 2019.
- « Eglise Saint-Martin de Sireuil », notice no PA00082537, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le .