Sextuor à cordes de d'Indy

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Sextuor à cordes
op. 92
Genre Sextuor à cordes
Nb. de mouvements 3
Musique Vincent d'Indy
Durée approximative 20 min
Dates de composition 1927-1928
Dédicataire Pierre de Bréville
Création
Paris, salle Chopin (Pleyel)
Société nationale de musique
Interprètes Quatuor Calvet et Mmes Pascal (alto) et Bergeron (violoncelle)

Sextuor à cordes, op. 92, est une œuvre de musique de chambre de Vincent d'Indy composée en 1927 et 1928 pour sextuor à cordes.

Présentation[modifier | modifier le code]

Le Sextuor à cordes est composé par Vincent d'Indy à Agay pendant les étés 1927 et 1928, à l'intention de Joseph Calvet. La partition, l'opus 92 du compositeur, est écrite pour un sextuor à cordes constitué de deux violons, deux altos et deux violoncelles, « dans l'esprit de l'ancienne suite instrumentale[1] », à l'instar de la Suite en parties, le précédent opus de d'Indy[1],[2].

L’œuvre est dédiée à Pierre de Bréville et créée à la Société nationale de musique le à Paris, salle Chopin (Pleyel), par le Quatuor Calvet et Mmes Pascal (alto) et Bergeron (violoncelle)[3],[1].

La partition est publiée en 1929 par les éditions Heugel[4].

Structure et analyse[modifier | modifier le code]

Le Sextuor à cordes, d'une durée moyenne d'exécution d'une vingtaine de minutes environ[5], est constitué de trois mouvements :

  1. Entrée en sonate, « résolument animé », à
    , une « page animée, et construite sur trois motifs chantants[1] » ;
  2. Divertissement, « animé », à
    , un « scherzo qui fait dialoguer deux thèmes, l'un populaire, l'autre mystique[6] » ; le premier thème, « dans le style populaire, utilise l'un de ces thèmes des Cévennes chers à d'Indy, l'autre, de sentiment religieux et joué en sourdines, traduit un sentiment mystique à l'aide d'accords suaves et sons harmoniques[1] » ;
  3. Thème, variations et finale, « lent et expressif », à
     ; considéré par d'Indy comme un hommage à Schumann, ce finale, précédé de variations, « s'achève dans une atmosphère apaisée, mise en valeur par le timbre voilé de l'alto[1] ».

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Vincent d'Indy, intégrale des quatuors à cordes, 2 CD, Quatuor Joachim (avec François Méreaux, alto, et Michel Poulet, violoncelle, pour le Sextuor), Calliope 9891.2, 2002[7].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Ménétrier 1989, p. 480.
  2. Pommiès 2001, p. 160.
  3. Michel Duchesneau, L’avant-garde musicale à Paris de 1871 à 1939, Sprimont, Mardaga, (ISBN 2-87009-634-8, BNF 36967589), p. 289
  4. Pommiès 2001, p. 175.
  5. (en) Adrian Corleonis, « Sextet for 2 violins, 2 violas & 2 ... | Details », sur AllMusic (consulté le )
  6. Pommiès 2001, p. 160-161.
  7. Michel Tibbaut, « D’Indy ressuscité par le Quatuor Joachim », sur ResMusica,

Liens externes[modifier | modifier le code]