Sonate pour violoncelle et piano de d'Indy
Sonate pour violoncelle et piano op. 84 | |
Genre | Sonate pour violoncelle |
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Nb. de mouvements | 4 |
Musique | Vincent d'Indy |
Durée approximative | 18 min 30 s |
Dates de composition | 1924-1925 |
Dédicataire | Edwige Bergeron-Brachet |
Création | Paris, salle des Agriculteurs |
Interprètes | Edwige Bergeron-Brachet (violoncelle) et Vincent d'Indy (piano) |
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La Sonate pour violoncelle et piano, op. 84, en ré majeur, est une sonate pour violoncelle et piano de Vincent d'Indy composée en 1924 et 1925.
Présentation[modifier | modifier le code]
La Sonate pour violoncelle et piano est composée par Vincent d'Indy à Agay en septembre 1924 et en juillet 1925[1].
La pièce, « tour à tour grave, spirituelle laisse chanter le violoncelle et introduit une danse de village, une sabotée, aux lourds pas rythmés[2] ».
L’œuvre est dédiée à Edwige Bergeron-Brachet et créée le à Paris, salle des Agriculteurs, par la dédicataire au violoncelle et le compositeur au piano[1].
La partition est publiée en 1926 par les éditions Rouart-Lerolle[3].
Structure et analyse[modifier | modifier le code]
La Sonate pour violoncelle et piano, d'une durée moyenne d'exécution de dix-huit minutes trente environ[4], est constituée de quatre mouvements[2],[1], et « s'apparente à la suite française du XVIIIe siècle par les titres[1] » :
- Entrée, « Modéré » ( = 104), à
, mouvement qui « s'inspire du style des premiers mouvements de Haydn, avec deux thèmes qui alternent constamment et n'apparaissent ensemble qu'à la fin[5] » ; - Gavotte en rondeau, « Tranquillement » ( = 104), à
, gavotte « dans le style français du XVIIIe siècle, avec trois refrains ; et le second couplet contient des éléments nouveaux qui conduisent vite au refrain final[5] » ; - Air, « Très lent » ( = 40), à
, air à la mélodie « de type binaire (forme-suite)[5] » qui « déploie de longues arabesques du violoncelle modestement accompagnées par le piano dans un style que n'eût pas désavoué Bach[1] » ; - Gigue, « Gaîment » ( = 88), à
, un finale sous forme de gigue « voulue paysanne par l'auteur, elle doit être jouée « gaiement, un peu lourd et sans hâte »[1] » ; ce mouvement « est une suite dans le style de Domenico Scarlatti et contient une sorte de développement du second thème de l'Entrée[5] ».
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Michel Dimitri Calvocoressi et Walter Willson Cobbett, « Indy, Paul Marie Théodore Vincent d' », dans Walter Willson Cobbett (dir.), Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre, vol. I : A–J, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN 2-221-07847-0), p. 749–757.
- Jean-Alexandre Ménétrier, « Vincent d'Indy », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN 2-213-02403-0), p. 475–481.
- Élisabeth Pommiès, Vincent d'Indy, Biarritz, Séguier, coll. « Carré Musique » (no 5), (ISBN 2-84049-220-2).
Références[modifier | modifier le code]
- Ménétrier 1989, p. 480.
- Pommiès 2001, p. 160.
- Pommiès 2001, p. 175.
- (en) « Sonata for cello & piano, Op. 84 | Details », sur AllMusic (consulté le )
- Calvocoressi et Cobbett 1999, p. 757.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :