Salmson 2

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Salmson 2
Vue de l'avion.
Vue de l'avion.

Constructeur Salmson
Rôle Avion de reconnaissance
Mise en service
Nombre construits 3 200
Équipage
2 (1 pilote, 1 observateur)
Motorisation
Moteur Salmson 9Za
Nombre 1
Type 9 cylindres en étoile refroidi par liquide
Puissance unitaire 260 ch
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 11,80 m
Longueur 8,50 m
Hauteur 2,90 m
Masses
Avec armement 1 269 kg
Performances
Vitesse maximale 185 km/h
Plafond 6 250 m
Armement
Interne 2 ou 3 mitrailleuses

Le Salmson 2 dit "Salmson 2A2" est un avion de reconnaissance biplan français de la Première Guerre mondiale.

Engagements[modifier | modifier le code]

Aviation militaire[modifier | modifier le code]

Muni d'un moteur en étoile Salmson Canton-Unné de 260 ch, cet avion de reconnaissance biplan entra en service au sein de l'Aéronautique militaire en 1917. Il connut un vif succès, et plus de 3000 exemplaires en furent construits, la plupart en sous-traitance[1]. Ainsi, l'industriel Pierre-Georges Latécoère, qui fabriquait avant la guerre des tramways et des wagons de marchandises, obtient le une commande ferme du Service des fabrications de l'aviation, dépendant du Ministère de l'Armement, pour 1 000 exemplaires au prix unitaire de 25 000 francs, soit un marché d'une valeur totale de 25 millions de francs[2]. Plusieurs centaines de cellules furent produites dans son usine de Toulouse-Montaudran.

Outre les escadrilles de reconnaissance françaises, il équipa aussi une dizaine de Squadrons de l'United States Army Air Service en France[1].

Après la guerre, la Marine nationale française reçut quelques unités, qui furent affectées au CAM de Saint-Raphaël, conjointement avec des Sopwith 1½ Strutter. Ils furent assez rapidement retirés du service et remplacés par des Breguet XIV.

Aviation civile[modifier | modifier le code]

C'est à bord d'un Salmson 2A2 construit dans son usine, démilitarisé et piloté par René Cornemont, que Pierre-Georges Latécoère effectue le vol inaugural des « Lignes aériennes Latécoère » (future Aéropostale), le , entre Toulouse et Barcelone[2].

Variantes[modifier | modifier le code]

  • Salmson 4 : version de bombardement équipée d'un blindage. La faible production pendant la guerre fut arrêtée à la paix.
  • Salmson 5 : pas de production.
  • Salmson 7 : le pilote et l'observateur sont regroupés dans un cockpit. La production prévue à grande échelle ne fut pas engagée avec l'armistice.
  • Salmson Limousine : Salmson converti après guerre pour le transport de passagers.

Répliques historiques[modifier | modifier le code]

Opérateurs[modifier | modifier le code]

Drapeau de la France France
Drapeau des États-Unis États-Unis

Après guerre[modifier | modifier le code]

Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau de la Tchéquie République tchèque
Drapeau du Japon Japon
Drapeau du Pérou Pérou
Drapeau de la Pologne Pologne
Drapeau de l'Espagne Espagne
  • un avion.
Drapeau de la Russie Russie / Drapeau de l'URSS Union soviétique

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Lucien Morareau, « Histoire de l'Aéronautique embarquée en France. La 4e Flottille, du bombardement à la reconnaissance (1) », Le Fana de l'Aviation, no 243,‎ , p. 14-19.
  2. a et b Laurent Albaret, « Ce jour-là... 25 décembre 1918 ouverture du premier tronçon de la ligne. L'aéropostale se lance dans l'aventure », Le Fana de l'Aviation, no 589,‎ , p. 68-78.
  3. « Découvrez un site de légende », sur L'Envol des Pionniers (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lucien Morareau, « Histoire de l'Aéronautique embarquée en France. La 4e Flottille, du bombardement à la reconnaissance (1) », Le Fana de l'Aviation, no 243,‎ , p. 14-19.

Liens externes[modifier | modifier le code]