Roodkloosterbeek

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Roodkloosterbeek
Illustration
Le Roodkloosterbeek à l'aval de l'étang 5
Carte.
le Roodkloosterbeek, ses sources, ses étangs
Caractéristiques
Longueur 10,5[1] km
Bassin 11,5 km2
Débit moyen 0,050 m3/s
Cours
· Altitude 67,8 m
Source principale source du Sylvain
· Coordonnées 50° 48′ 37″ N, 4° 27′ 27″ E
Source secondaire source de l'Empereur
· Coordonnées 50° 48′ 34″ N, 4° 27′ 15″ E
Confluence la Woluwe
· Localisation rue Jacques Bassem, 28
· Coordonnées 50° 48′ 53″ N, 4° 25′ 42″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Trois Fontaines / Dry Borren
· Rive droite Sourdine / Sluipdelle
Pays traversés Drapeau de la Belgique Belgique
Régions traversées Région bruxelloise, Région flamande
Principales localités Auderghem

Le Roodkloosterbeek est un ruisseau de Belgique qui fait partie du sous-bassin hydrographique de la Senne dans le bassin de l'Escaut. Il prend sa source en forêt de Soignes, dans la périphérie de Bruxelles. Il est alimenté par plusieurs sources dont celle du Sylvain, celle dite de l'Empereur et celle des Trois Fontaines. Le ruisseau et son affluent le ruisseau des Trois Fontaines traversent les étangs aménagés au fil des siècles qui entourent l'ancien Prieuré du Rouge-Cloître. Il passe par le parc du Bergoje et rejoint la Woluwe.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Son nom est composé du nom du prieuré, "Het Rood Klooster" en néerlandais suivi de "beek", qui signifie "ruisseau"[2].:p66

Une origine possible de "rood klooster" est Roode Cluse [ou Kluis], c’est-à-dire l’Ermitage rouge devenu plus tard "Roeden Clooster", en français Rouge Cloître. La couleur rouge de l'ermitage provenait de l'enduit rouge fait à base de tuiles pilées. Lorsqu’il est devenu prieuré (ayant nécessairement un cloître) l'attribut rouge est resté.

Vue d'ensemble du bassin versant[modifier | modifier le code]

La vallée du Roodkloosterbeek représente 20% de la surface de la Forêt de Soignes (55 km2). Elle en occupe la partie Nord[3].:p183 Sa gestion dépend conjointement de la Région flamande et de la Région de Bruxelles-Capitale.

Au Sud-Est du bassin se situe la ligne de crête entre les bassins de la Senne et de la Dyle (altitude 125 m).

Le massif forestier est essentiellement une hêtraie acidophile qui occupe les trois vallons, celui des Grandes Flosses pour le Roodkloosterbeek et ceux des Trois Fontaines et de Blankedelle pour le ruisseau affluent des Trois Fontaines. Des chênes et des charmes occupent les thalwegs.

Les trois vallons descendent en pente douce (d'environ 60 m sur 10 km) et sont généralement à sec. Car le couvert forestier et le peu d'intervention humaine les a protégés et les protègent encore de l'érosion naturelle.[4]:p4 [3]:p182 Le tapis de feuilles mortes se désagrège très lentement. Les épisodes pluvieux, principalement en hiver, font ruisseller l'eau jusqu’aux lits et créent des ruissellets intermittents.

La vallée est fractionnée par le Ring R0 et l'autoroute E411 qui se croisent au carrefour Léonard [5]:p28-30.

À la lisière Ouest de la forêt apparaissent de nombreuses sources (dont 21 répertoriées fin 2023)[1].

Le ruisseau des Trois Fontaines est créé par une source permanente; des suintements forment un marécage et une mare. Une végétation herbacée, des chênes, des érables, des charmes, des aulnes remplacent la hêtraie caractéristique de la Forêt de Soignes.

Le Roodkloosterbeek proprement dit existe à partir de la source du Sylvain (altitude 67,8 m[6]). Il a créé une forêt alluviale[7]:p39. À la cote 64m commence une petite prairie humide[7]:p39, puis la succession d'étangs tous d'origine artificielle obtenus en barrant le cours d'eau par des digues jusqu'à sa confluence avec la Woluwe (alt 55 m).

Un des lieux où la terre fut prélevée est devenu la mare des Clabots.

Les quelques versants à pente accentuée sont artificiels. Ils correspondent à d'anciennes carrières et fronts d'exploitation de sable et de grès calcaires.

Cours[modifier | modifier le code]

Des lignes de crète aux sources permanentes , le ruisseau intermittent[modifier | modifier le code]

Point de la carte nom commentaires
28 Fosse de Bonne Odeur Welriekende hors plan
29 Etang Blankedelle
30 Etang Trois Fontaines
  • la vallée du Roodkloosterbeek
vallée du Roodkloosterbeek de la drève de Bonne Odeur à la source du Sylvain

Elle commence à Jezus-Eik (50.790503 N, 4.48051 Est). Cette vallée est orientée vers le nord et jouxte la ligne de crête la séparant du bassin de la Dyle.

On retrouve l’une ou l’autre zone humide (marais, prairies humides), et un petit étang (het Vijvertje) juste avant le ring R0[8].

Le talweg suit le Onze-Lieve Vrouwweg et le Kleine Flossenweg.

Depuis sa construction dans les années 1970, l’autoroute (ring) barre la vallée du Roodkloosterbeek, et le petit débit d'eau du ruisseau à cet endroit passe désormais sous le ring via une conduite. Juste de l’autre côté, le ruisseau est encore alimenté en eau claire via une petite canalisation qui semble être orientée parallèlement à l’autoroute.

Le ruisseau suit le Vijversweg (chemin des Etangs, sentier de grand randonnée No 579) vers l’ouest, pour pénétrer, peu avant la source du Sylvain, en Région bruxelloise.

Ce parcours en Forêt de Soignes ne comporte aucune source permanente[2].:p78-79

  • le vallon des Trois Fontaines / Dry Borren
le vallon des Trois Fontaines - Dry Borrenvallei

Le bord Sud Est de son bassin versant marque la limite entre deux affluents de l'Escaut, la Senne et la Dyle.

Le vallon des Trois Fontaines commence à la Fosse de Welriekende (Bonne-Odeur) (50.7849 N,4.45512 Est)[9].:PI 14 Le sentier du Vallon des Chênes longe son talweg, puis se nomme le sentier du Caudael jusqu'à son confluent avec un vallon commençant au-delà du ring R0.

Celui-ci passe par l'étang Blankedelle (50.80097 N,4.46497 Est)[2]. :p83-85 alimentée par les eaux de ruissellement qui proviennent de l’E411 et du ring R0 après purification par l’Agenstschap Wegen en Verkeer (AWV) de la Région flamande. Avec ce nouveau système mise en service en 2013 sont filtrées en plus des déchets encombrants, la boue, les huiles de moteur et les graisses[10].:p264

Le ruisseau de Blankedelle a créé une belle clairière qui est en fait une lisière au milieu de la forêt maintenue en l'état par Bruxelles Environnement[7].:p79 Le ruisselet est qualifié d' oued l'eau disparaissant dans le sous-sol sableux bien avant la source des Trois Fontaines[11].:p13

Des sources permanentes à l'ancien Prieuré[modifier | modifier le code]

Point de la carte nom commentaires
- Source du Sylvain
- Source de l'Empereur
- Source Trois Fontaines
31 Petit étang des Clabots (Etang No 1)
32 Grand étang des Clabots (Etang No 2)
33 Mare des Clabots
34 Etang du Moulin (Etang No 3) étang de pêche

Quand le sol devient marécageux aux points bas de la Forêt de Soignes, la hêtraie laisse place à une végétation typique de zones plus humides (aulnes, roseaux, fougères...). Des suitements et des sources apparaissent.

  • le Roodkloosterbeek

La première source permanente (rive gauche) est la source du Sylvain. Sylvain fait référence au dieu des forêts de la Rome antique et est aussi le surnom du peintre René Stevens cofondateur de la Ligue des amis de la Forêt de Soignes. Un médaillon de bronze à son effigie a été inauguré en 1936.

La température de l'eau est constante et paraît donc fraîche en été, et chaude en hiver[9].:PI 10

Le Roodkloosterbeek suit ici le vallon des Grandes Flosses (Grote flossenweg) le long du chemin des Etangs. Son débit augmente encore à la hauteur de la source de l'Empereur. Ce nom serait dû au fait que l'empereur Charles Quint s'y serait désaltéré et en aurait apprécié la qualité[2]:p78-79,[9]:PI 8. C'est sans doute cette source qui se prénommait précédemment "Clabotsborre"[12].:p359 (nom encore porté par les deux étangs à l'aval).

Ces deux sources permanentes récoltent les eaux de la nappe phréatique au point le plus bas de la Forêt de Soignes (respectivement 67,8 et 65 m d'altitude)[3].:p183,[4]:p6,[9]:PI 9

Le cours d'eau s'écoule ici dans la partie amont de la réserve naturelle (25 ha) de Rouge-Cloître, qui commence au vallon des Grands Flosses au niveau de la source du Sylvain. L'une ou l'autre source de moindre importance, discrète, alimente encore le ruisseau. L'une d'entre elles a creusé un étroit sillon avant de rejoindre le Roodkloosterbeek[13].

Les lits de terre bombés, disposés en arêtes de poisson sont encore légèrement visibles. Ils témoigneraient[4]:p7 du développement de cultures maraîchères sur les alluvions du ruisseau[4]:p15.

Bien qu'elles aient été travaillées par l'homme (les chanoines y amenaient paître leurs troupeaux), cette zone et la zone forestière au Nord du ruisseau sont classées "réserve forestière"[2]:p64,[14]:p2

A la sortie de la forêt, le Roodkloosterbeek se déverse dans le Grand étang des Clabots (étang No 2)[15]:p7 qu’il traverse. Sur la rive gauche, il reçoit les eaux du Petit étang des Clabots (étang No 1) lui-même alimenté par le ruisseau-affluent des Trois Fontaines. Leurs berges ont été remises dans leurs états naturels et ne sont plus accessibles. Un ponton d'observation a été aménagé[14].:p5

L'étang en aval du Grand étang des Clabots s'appelle l'étang du Moulin (étang No 3). Son trop-plein servait de force motrice au moulin du Prieuré bâti intra-muros. Cet étang est aujourd'hui réservé à la pêche (goujons, carpes, brochets ...) avec des abords aménagés. Il est hors réserve naturelle.

La mare des Clabots (300 m2, rive droite de l'étang du Moulin) a été creusée par les chanoines afin de pouvoir édifier la digue qui sépare les étangs No 2 et No 3. Cette digue était continuée par un chemin jusqu'au Château de Trois-Fontaines.

Le vallon de la Sourdine (Sluipdelle) se situe à côté de la mare des Clabots. Il est sans source et sans ruisseau; toutefois, Vivaqua y procède à des lâchers d'eau potable[15]:p18 §1.1.8.4.

Le relief accentué de la rive droite est dû aux anciennes carrières et fronts de taille d'où ont été extraits le beau grès blanc et les pierres calcaires qui ont servi à bâtir les différents bâtiments du Prieuré au fil des siècles.

  • le ruisseau-affluent des Trois Fontaines / Dry Borren

Au bas du Blankedelleweg commence la Réserve Naturelle des Trois Fontaines[11]. Elle s'étend sur 8 ha.

La source des Trois Fontaines[16]:p2 tirerait son nom de la présence, autrefois, de trois sources, dont deux auraient disparu. Autre hypothèse: son nom provient de la présence de trois sources, difficilement distinguables depuis le chemin. Elles se trouvent côte à côte, là où l’eau sort de terre via un orifice très large[9]:PI 14. Cette source est une des sources permanentes à gros débit de la vallée du Roodkloosterbeek.

Le petit étang à côté du bâtiment est alimenté par des suitements de fond de vallée[16].:p2

Le château et ses douves tels qu'on les voit sur la carte de Ferraris et sur les gravures du XVIIe furent laissés à l'abandon à la fin du XVIIIe siècle.

Du château proprement dit ne reste que le pan de mur à l'Ouest du petit castel actuel qui lui fut régulièrement rénové et habité.

Des atterrissements progressifs rendirent les douves à leur état naturel de zone marécageuse (6000 m2)[1]. Le petit étang (1100 m2)[1] à côté du bâtiment est alimenté par des suitements de fond de vallée[16]:p2.

Jusqu’au XVIIIe siècle, l'eau du ruisseau était captée et acheminée vers le prieuré de Rouge-Cloître via un aqueduc en bois. En 1727, il fut endommagé lors des travaux sur la chaussée d'Auderghem et abandonné. Quelques dizaines de mètres avant de passer sous le viaduc Herrmann-Debroux deux sources plus modestes alimentent également le cours d’eau[1].

Le ruisseau des Trois Fontaines se déverse, de l’autre côté, dans le Petit étang des Clabots (étang No 1). Les eaux de ruissellement du viaduc également!

Le site de l'ancien Prieuré[modifier | modifier le code]

Le pertuis, l'ovoïde, les sources.


À la sortie de l’étang du Moulin, le Roodkloosterbeek s’écoule encore à l’air libre sur quelques mètres avant de disparaître sous la maison du Meunier, pour s’écouler sous l’ancien prieuré dans un pertuis. Après être passé sous la Maison du Portier, le ruisseau réapparaît et rejoint le Petit étang du Lange Gracht.

Initialement, pour rendre habitable cette plaine marécageuse et pour mettre les fondations des bâtiments hors d'eau, les chanoines décidèrent dès le XVe siècle de drainer le terrain pour rabattre le niveau de la nappe d'eau souterraine. Ils firent capter diverses sources, aménager un pertuis maçonné d'une longueur de 265 mètres[17] , creuser 15 viviers. Lorsqu'en 1804, les viviers furent comblés, l'eau ne put plus s'évacuer et les fondations des bâtiments furent attaqués par l'humidité[18].:p111

Le pertuis a été rénové début du XXIe siècle et est doublé par une conduite ovoïde (longueur 275 m). Ce 2e exutoire de l'étang de pêche est situé à la Kalkpoort (ce nom, en français Porte de la Chaux, fait référence au four à chaux qui était situé à proximité). L'ovoïde débouche au petit étang du Lange Gracht près de la Porte de la Ferme.

La Steenborre ou source des Pierres [1] est située au-dessus de la maison du Meunier. Cette source de grand débit a alimenté durant des siècles en eau potable, jusqu’à la fin des années nonante une bonne partie du site (l’eau de ville n’a été installée qu’au début des années 2000). Depuis 2010 l'eau de la Steenborre alimente également par gravitation, la belle fontaine située dans la cour d’honneur, à côté de la Maison du Portier[13]. Cette fontaine d'un diamètre de 7,50 m fut reconstituée avec les pierres mises à jour au cours des fouilles archéologiques de 2006[19].:p11

Trois viviers ont été recréés à l'arrière de la Maison du Prieur lors des travaux de rénovation; ils sont eux aussi alimentés par la Steenborre via une canalisation.

À proximité de la Maison du Meunier, un beau bassin ornemental rectangulaire alimenté directement par la nappe présente une eau d’une grande clarté. Cette eau rejoint le Roodkloosterbeek voûté à cet endroit[13].

Dans le coin opposé du site au Sud-Ouest se trouve le quartier agricole, là se situe la source de la Basse-Cour[1] contre le mur du Centre d'Art protégée par une grille[13]. Son eau s'écoule directement dans le Petit étang du Lange Gracht via une canalisation.

Du Petit étang du Lange Gracht au confluent avec la Woluwe[modifier | modifier le code]

Point de la carte nom commentaires
35 Petit étang du Lange Gracht (Etang No 4)
36 Grand étang du Lange Gracht (Etang No 5)
37 Mares - Jardin botanique Jean Massart
38 Etang Parc du Bergoje

Le Petit étang du Lange Gracht (étang No 4) est alimenté de plusieurs façons; Il récolte l'eau du Roodkloosterbeek par le pertuis et l'ovoïde. Une canalisation apporte l'eau de la source de la Basse-Cour. Deux petites sources bordant la pièce d’eau au sud alimentent également l’étang[1].

Son aspect actuel, comme ceux des quatre autres étangs ou du parc du Bergoje résulte des travaux entrepris par Bruxelles Environnement à partir de 1994: éclaircissement des berges, curage, reprofilage des berges.

La digue qui sépare le Petit étang du Grand étang du Lange Gracht a été ajoutée à la fin du XIXe. La carte de Ferraris montre encore le Lange Gracht d'un seul tenant.

À la même hauteur, rive droite, les murs de brique en ruine sont ceux d'une glacière construite pour Monsieur Romain Govaert en 1874[18]:p131. La glace récoltée sur les étangs en hiver y était déposée, pour la conservation des aliments.

Le Roodkloosterbeek poursuit son cours dans le Grand étang du Lange Gracht. L'îlot de cet étang No 5 abrite une héronnière. Huit nids ont été occupés en 2023.

Au bout de l'étang, le ruisseau coule dans un pertuis maçonné ouvert sur quelques mètres au point bas du Jardin botanique Jean Massart. La voûte en brique de l'ancien pertuis est visible. Cette ruine comme celle de la glacière sont conservées en l'état car elles servent de gîte d'hiver aux chiroptères[20].:p8

La partie ouest du Jardin botanique intitulée "une zone humide semi-naturelle typique des marais brabançons" très marécageuse comporte une petite pièce d'eau et quelques mares. Parmi les sept sources qui y sont dénombrées, deux sont qualifiées de sources calcaires incrustantes. Le calcaire dissous en se déposant et en se solidifiant crée une roche sédimentaire friable, le "tuf calcaire"[21],[9].:PI 17

La petite mare la plus au nord, proche de l'étang n'est plus alimentée que par une canalisation récoltant les eaux de pluie des bâtiments. Lors de la création du jardin en 1922, le niveau de l'étang No 5 permettait l'alimentation de la zone humide via une prise d'eau. Celle-ci n'est plus fonctionnelle depuis l'abaissement de ce niveau[22].

Le ruisseau reçoit l'eau de la pièce d'eau par un trop-plein. Il est ensuite voûté pour passer sous la chaussée de Wavre et un immeuble, puis il traverse le parc du Bergoje à ciel ouvert.

À partir du pertuis situé à gauche de l'entrée du parc le Roodkloosterbeek rejoint la Woluwe en souterrain à la hauteur du numéro 28 de la rue Jacques Bassem[23]. :p30

Dans le cadre du maillage bleu, le plan de gestion du site Natura 2000 Parc du Bergoje prévoit la remise à ciel ouvert du Roodkloosterbeek jusqu'au collecteur de la Woluwe[24].:p14

Un étang marécageux récolte l'eau de petites sources éparses. Via un pertuis son eau est envoyée vers la Woluwe à la hauteur du numéro 44 de la rue Jacques Bassem.


patrimoine[modifier | modifier le code]

le moulin du Prieuré du Rouge-Cloître et le pertuis[modifier | modifier le code]

Après son acquisition par l'Etat en 1910, le site du Prieuré fut classé en 1965 et devint propriété de la Région de Bruxelles-Capitale en 1992.[19]:p13-14. Entre 1997 et 2009, les études archéologiques [25] et les différents chantiers entrepris ont transformé le site en ce qu'il est actuellement (2023): une évocation de l'époque baroque telle que présentée sur la gravure de Petrus De Doncker de 1725. Bruxelles-Environnement (IBGE) s'occupe des espaces non-bâtis.

Pour le Prieuré proprement dit voir

La Duchesse Jeanne de Brabant autorisa en 1398 la construction d'un moulin à eau sur le site pour moudre le blé [26]. Il servit aussi à presser l'huile. À la suite des inondations catastrophiques de 1436, un pertuis voûté en briques d'une longueur de 265 mètres [17] fut créé en 1477 à l'aval du moulin.

Au XVe siècle, l'infirmerie, la brasserie, la boulangerie[27], bâtiments aujourd'hui disparus, [19]:p8-9 et la gravure de de Doncker annotée comme la Maison des Dames et la Porterie, furent bâties près ou sur le pertuis qui avait une fonction d'évacuation des eaux usées. Ces bâtiments comme le pertuis sont visibles sur le plan Culp de 1786[28].

Au XIXe siècle la force motrice du moulin et les divers bâtiments du prieuré servirent successivement à des filatures, une menuiserie, une scierie de marbre et de pierre blanche.[18]:p119 La maison du Meunier abrita une forge.[18]:p127.

Une première machine à vapeur et une chaudière fonctionnent dès 1858.[18]:p127 Le moulin, cependant tourne encore et se perfectionne. Il est vendu en 1874 muni de "deux paires de meule, trois pierres de meule dont une horizontale".[18]:p131 Abandonné, il s'écroula en 1887.[18]:p135

Une meule retrouvée au cours des fouilles archéologiques signale l'emplacement du moulin.

la glacière du Rouge-Cloître[modifier | modifier le code]

Elle est située le long des étangs du Lange Gracht

M. Romain Govaert, propriétaire d'une grande partie de l'ancien Prieuré en 1872, fit construire cette glacière en 1874 par l'entrepreneur maçon Jean-Philippe Sommereyns[18]:p131. Elle servit de stockage intermédiaire avant le stockage définitif de la glace dans les Glacières Royales. La glacière classée depuis 2002[29]:id371 sert de gîte d'hiver aux chauves-souris.

le moulin Ten Brugsken[modifier | modifier le code]

C'est l'hameau Ten Brugsken (ou Ten Bruxken) qui a accueilli l'ermite Gilles Olivier en 1359, à l'origine de la création du Prieuré plus à l'amont [19]:p4. Ten Brugsken est l'ancien nom de l'actuel étang du Lange Gracht.

L'autorisation de construire un moulin à hauteur de la Chaussée de Wavre fut donné aux chanoines du Rouge-Cloître en 1398. Les bâtiments figurent sur la carte de Ferraris[25]:p67-68 . Le site s'est industrialisé au XIXe siècle. Le moulin servit de force motrice à une filature de coton reprise sur la carte de Vandermeulen de 1850 [20]:p6-8. L'usine Ten Brugsken et une cartoucherie employèrent une machine à vapeur dès 1899[18]:p133.

Du moulin initial et de ce passé industriel ne restent que la grande voûte en briques, gîte d'hiver des chauves-souris[20]:p6-8.

le Jardin Botanique Jean Massart[modifier | modifier le code]

le site est classé depuis 1995[20]:p5.

le château de Trois-Fontaines[modifier | modifier le code]

Ce château est classé depuis 1986.

géologie[modifier | modifier le code]

histoire[modifier | modifier le code]

La Senne à Bruxelles et environs repose sur une couche d’argile appelée l’horizon Yprésien datant de l’Eocène.[30] ,[25]:p166Cette couche supporte la principale nappe aquifère de la région. Son altitude varie de 30 m au Sud à 15 m au Nord.

Un abrupt géologique net Nord-Sud sépare cette section argileuse du plateau brabançon limoneux situé à l’Est.[30] ,[25]:p167Son altitude varie de 130 m à l’Est à 85 m à l’abrupt. En forêt de Soignes, ce plateau est constitué de couches sédimentaires de sable bruxellien et lédien d’une épaisseur de plusieurs dizaines de mètres.

Au cours des glaciations du Quaternaire, l’érosion y a notamment créé la vallée de la Woluwe et ses affluents.

Lors de la dernière période glaciaire (surtout entre 22 000 et 15 000 ans) , [3].:p183une couche de limon provenant de la région de la mer du Nord s’est déposée (le niveau de la mer était 100 mètres plus bas qu’actuellement).

Depuis, soit environ 10 000 ans, l’ensemble du relief de la forêt de Soignes est resté inchangé.

en forêt de Soignes[modifier | modifier le code]

La vallée du Roodkloosterbeek et le vallon des Trois-Fontaines culminent au Sud-Est (125 m à la ligne de crête séparant la vallée de la Senne de la vallée de la Dyle). Ces vallons sont un bon exemple du vestige de torrents creusés dans le plateau brabançon lors des glaciations[3]:p182-184 [25]:p166. Ils descendent en pente douce (moins de 1%) sur une dizaine de kilomètres. Les seules pentes abruptes sont le résultat des travaux d'extraction des matériaux de construction (sable, pierres calcaires, grès)[31].

Chablis, l’un des stades naturels du cycle sylvogénétique.

Sous la litière de feuilles la couche d'humus ne dépasse pas 40 cm d'épaisseur. Comme le montre l'image du chablis d'un hêtre, elle contient une profusion de racines.

Cette mince couche recouvre un sol limoneux d'une épaisseur de plusieurs mètres. La partie supérieure d'une épaisseur de 30 cm à 120 cm est tellement compacte que les racines ne peuvent y pénétrer que par les veines verticales existantes; les chablis montrent souvent que les racines verticales sont aplaties, déformées. Plus bas, les racines retrouvent un limon moins compact, riche en calcaire où elles peuvent se développer normalement.

Cette couche limoneuse très tassée explique aussi l'absence de vers de terre, de taupes, la faible présence de plantes herbacées. Les tentatives d'agriculture au cours des millénaires (les premières connues remontent à plus de 7000 ans[3]:p192) se sont soldées par des échecs.

Coupe géologique, régime hydrique et types de peuplement d’arbres en Forêt de Soignes

La couche inférieure [3]:p183 est l'horizon dit du Bruxellien (Eocène moyen) [30]. Elle est constituée de sable et peut atteindre plusieurs dizaines de mètres. Ces sédiments de grande perméabilité explique l'absence d'écoulement d'eau[3]:p185 dans la vallée du Roodkloosterbeek et de son affluent; l'étang de Blankedelle (altitude 90m) et son ruisselet intermittent constituent une exception remarquable. Ils sont artificiels, l’étang est alimenté uniquement par les eaux du réseau routier. Le long du ruisselet, Bruxelles Environnement maintient une lisière pour favoriser la biodiversité.

Les sables bruxelliens sont localement cimentés par du calcaire[3]:p183. De la pierre calcaire et du grès (pierre dite de Gobertange, la même que celle employée pour l’Hotel de Ville et la Cathédrale) sont ainsi formés. Ces matériaux ont d'abord été extraits le long du ruisseau de Trois Fontaines à partir de 1381, puis en rive droite du Roodkloosterbeek (carrière exploitée dès 1393 au coin Nord-Est du prieuré[25]) pour ériger les bâtiments et les murs d'enceinte.

Comme le signale la coupe géologique, seul environ 25% des pluies annuelles (200 mm) touchent le sol, percolent à travers les sols et alimentent les nappes phréatiques profondes. Ce principalement en hiver quand les arbres sont dénudés. Les sols ont ainsi perdu au fil du temps leurs éléments nutritifs solubles et sont devenus pauvres et acides bien avant l'implantation de la "hêtraie cathédrale".

Sous le fond de la vallée se trouve la couche d'argile datant du Tertiaire. L'eau y stagne[3]:p183; la nappe aquifère crée entre autres les sources permanentes de Trois-Fontaines, du Sylvain, de l'Empereur et plus à l'aval des Pierres. Leur eau est calcaire comme toutes les sources en lisière de la forêt. Au Jardin Botanique Jean Massart, deux des sept sources sont assez saturées en calcaire pour former des incrustations.

dans la plaine alluviale[modifier | modifier le code]

Au contact des sables bruxelliens et des argiles yprésiennes imperméables sous-jacentes, dans le Vallon des Grandes Flosses, apparaissent la source du Sylvain (altitude 67,8 m) et la source de l’Empereur, ainsi que diverses plus petites sources dans la zone marécageuse précédant le Grand Etang des Clabots.

Dans le vallon des Trois Fontaines, la nappe phréatique affleure également en fond de vallon, et le ruisseau prend naissance à la source des Trois Fontaines (altitude 65m) et des suintements plus à l'Ouest qui ont formé la partie marécageuse et l'étang.

La couche de sable s'amincit progressivement. Les remblais, les limons, les argiles alluviales forment un système aquitard de fond de vallée jusqu'au confluent avec la Woluwe.

hydrologie et hydrométrie[modifier | modifier le code]

La vallée du Roodkloosterbeek et le vallon des Trois Fontaines peuvent avoir un mince filet d'eau en hiver [31]:p20 dans leurs thalwegs mais sont à sec pendant la bonne saison.

Le Roodkloosterbeek à la hauteur de la Halfuurdreef (en hiver).

La source du Sylvain (altitude 67,8 m) comme celle de l'Empereur (altitude 65,7 m) sont permanentes. Le ruisseau en lisière de la forêt a été remodelé par l'homme surtout à partir du XIVe siècle. Un système de retenue d'eau a empêché les crues subites, créé des étangs et des zones maraîchères. Les chanoines ont porté le nombre d'étangs à quinze; il en reste cinq.

Le débit augmente par les apports d'eau provenant du ruisseau des trois Fontaines et de nombreuses sources de moindre importance (une vingtaine de sources au total[13],[1]). Les eaux de ruissellement émanant du viaduc, du Centre Sportif de la Forêt de Soignes, se déversent directement dans le Petit étang des Clabots (Etang No 1) sans traitement.

débit[modifier | modifier le code]

La hauteur d'eau est mesurée à la sonde N25 "RODE KlOOSTERBEEK" par Flowbru[32]; le débit en est déduit. Il varie peu au cours d'une année; le débit maximum ne dépasse pas trois fois le débit moyen

Mesure du débit par la sonde N25
Année MIN Moyenne MAX Remarques
2021 42 60 188 MAX 2 jours en décembre
2022 9 45 86 MIN 4 jours début mars
2023 34 48 88
2024 43 54 130 MAX pluies de janvier
2025

la gestion de la nappe phréatique par les chanoines[modifier | modifier le code]

Les chanoines, confrontés à des terrains marécageux, semblables probablement à la forêt alluviale actuelle visible à l'amont du Grand Etang des Clabots ont dû maîtriser le niveau de la nappe phréatique. Ils ont érigé des digues; à l'amont du Prieuré et donc à aval de la digue formant l'actuel Etang du Moulin, ils firent creuser les bassins visibles à gauche sur la gravure de Petrus de Doncker pour rabattre le niveau de la nappe. Leur trop-plein se déversait dans un pertuis voûté raccordé à l'étang du Lange Gracht à l'aval. Ce dès le XVe siècle;

Le Rouge-Cloître en 1725 - gravure de Petrus de Doncker.

Les viviers actuels sont une évocation de ces bassins; ils n'ont plus de rôle de régulation de la nappe. Ils sont alimentés par l'eau de la source des Pierres via une conduite enterrée.

Comme l'ont montré les fouilles archéologiques, la fontaine et les viviers se situaient environ 1,5 m plus bas qu'actuellement, la différence de niveau entre les étangs 3 et 4 était inférieure aux 5,5 m actuels.

Adam Gheerijs, tailleur de pierre et maître maçon des Ducs de Brabant[2] bâtit l'église de 1381 à 1384. La technique consistait[25]:chap 28 à placer des pilotis en bois tous les dix pieds (environ trois mètres) Des sommiers en hêtre reliaient les pilotis, ils étaient surmontés d'une arcade de pierre. Les murs des édifices étaient constitués de pierres calcaires posés sur ces arcades. Les pierres destinées à construire l'église provenaient d'une carrière du vallon des Trois Fontaines.

Le prieuré (XVIe siècle) fût construit lui avec des pierres calcaires extraites aux abords du site.

Une condition essentielle pour assurer la pérénité de tels ouvrages était que les bois soient dans l'eau et les murs en pierre eux hors d'eau. Ce qui fût obtenu grâce aux viviers à l'amont. L'inondation de 1436 a montré que les précautions n'étaient pas suffisantes; l'ajout d'un pertuis en briques et d'un réseau de drains à faible profondeur[4] fût décidé (mise en service en 1477).

Les chanoines créerent d'ingénieux systèmes d'adduction d'eau; [33]citons la capture de l'eau des différentes sources présentes sur le site, la création de bassins de décantation, de réservoirs, de conduites en bois amenant l'eau sous pression;

qualité de l'eau dans la vallée[modifier | modifier le code]

L'eau du Roodkloosterbeek est de bonne qualité.

Elle était médiocre dans les années 1950[15]:p6 et s’est améliorée par un changement radical de la gestion.

D’une part, le statut de réserve naturelle régionale décrété par l’Exécutif bruxellois[31]:p138-139 pour le ruisseau et son affluent a amené les forestiers à changer leur priorité et à passer de « produire du bois » à « favoriser le retour de la biodiversité ». L'aspect paysagé a été restauré.

D’autre part, les cinq étangs et la mare des Clabots ont été curés entre 1983 et 1994[31]:p139. Par exemple du Grand étang des Clabots (Etang No 2) qui couvre actuellement environ 25,000 m2, plus d’un mètre de vase a dû être évacué.

La gestion des 37.7 % de la Forêt de Soignes (1659 ha) en Région Bruxelles-Capitale a été confiée à Bruxelles Environnement en 1991.

En 1990 la réserve naturelle du Rouge-Cloître est créée[15], en 1992 celle de Trois Fontaines[11] , en 2007 la Réserve Forestière Dirigée du Rouge-Cloître [34], celles du parc du Bergoje [24]. et du Jardin Botanique Jean Massart[20] depuis 2022. Elles font partie du réseau européen Natura 2000.

Réserve naturelle de Rouge-Cloître - les habitats

Comme le montre la carte[15]:p28, les étangs du Lange Gracht sont classés dans la nomenclature Natura 2000 comme habitat "3150 lacs naturellement eutrophes".

La gestion (travaux de curage, éclaircissement des berges, mises à sec hivernales tous les cinq ans[15]:p21) empêche l'envasement et une croissance excessive des plantes aquatiques et des algues. L'eau reste transparente.[15]:p11

Les étangs des Clabots ont une végétation aquatique peu développée en raison de l'absence de traitement des eaux de ruissellement provenant du réseau routier (l'autoroute E411 et l’avenue Schaller) et des eaux usées domestiques (Château de Trois-Fontaines et Centre Sportif de la Forêt de Soignes) [35]:p203. Le petit étang des Clabots a un rôle non prévu de bassin d'orage et de décantation[15]:p186.

la qualité de l'eau du ruisseau[modifier | modifier le code]

Bruxelles Environnement évalue la qualité biologique des eaux du Roodkloosterbeek en suivant quatre des cinq éléments définis dans la directive européenne 2000/60/CE ou « directive-cadre eau » (DCE). Il n'est pas tenu compte du phytoplancton dans les rivières[36]:p4.

Le ruisseau est classée "masse d'eau artificielle ou fortement modifiée". Les quatre éléments sont suivis en appliquant la méthodologie de la DCE. Ils sont mesurés tous les trois ans.[36]:p16 et synthétisés chacun dans un ratio de qualité écologique (EQR = Ecological Quality Ratio).

L'état global du cours d'eau est obtenu par le principe « one-out all-out », c’est l’EQR le plus faible des éléments de qualité biologique qui est retenu.[36]:p5

Evolution de l'EQR, le ratio de qualité écologique
Année Le phytobenthos Macrophytes Macro-invertébrés Poissons Etat global
algues vivant fixées au fond de l'eau ou à proximité plantes supérieures telles que les roseaux larves, insectes, vers, crustacés, mollusques
2010 bon médiocre NA NA médiocre
2013 bon mauvais moyen mauvais mauvais
2016 bon médiocre bon médiocre médiocre
2019 bon moyen bon médiocre médiocre
2022
2025

La qualité biologique est satisfaisante[36]:p16, sauf pour les poissons.

Le phytobenthos (les algues) et les macroinvertébrés atteignent le bon potentiel écologique demandé.

La qualité des macrophytes s'améliore, mais est à examiner sur le long terme.

Etat écologique

La qualité de l'élément "poisson" reste très dégradée. Le goujon est dominant. Seules trois espèces ont été pêchées en 2019, dont l'espèce protégée bouvière.

La faible biodiversité piscicole serait due aux berges artificialisées (absence de méandres, mauvais état des berges) et à la petite cascade entre le ruisseau et la Woluwe.

L'écrevisse américaine considérée comme une espèce exotique envahissante n'est présente qu'en faible quantité.

inondations et protection contre les inondations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i Bruxelles Environnement, « Atlas de l’eau de la Région de Bruxelles-Capitale : Carte des cours d'eau, étangs, petits bassins, marais et fontaines. », sur geodata.environnement.brussels/client/ (consulté le ).
  2. a b c d e et f Thierry Demey, La Ceinture Verte de Bruxelles, Badeaux, , 576 p. (ISBN 978-2-930609-00-3).
  3. a b c d e f g h i et j Roger Langhor – Les amis de la forêt de Soignes, « La forêt de Soignes, site unique pour les sciences de la terre et de l’archéologie : chapitre 20 du livre {{|978-2-8047-0030-0}} » [PDF], sur www.zonienwoud.be (consulté le ), p. 181-196.
  4. a b c d et e Raymond Delahaye, « Promenade nature en forêt de Soignes sur le thème de l’eau 2018 : dossier réalisé suite à la promenade du 18 mars 18 » [PDF], sur www.naturawoluwe.be (consulté le ).
  5. Les amis de la Forêt de Soignes, La forêt de Soignes : connaissances nouvelles pour un patrimoine d’avenir, Bruxelles, Mardaga, , 237 p. (ISBN 978-2-8047-0030-0).
  6. Bruxelles Environnement, « BruGeo Tool : Sous-sol et géothermie de la région Bruxelles-Capitale », sur geodata.environnement.brussels/client/ (consulté le ).
  7. a b et c Bruxelles Environnement, « Plan de gestion de la Forêt de Soignes bruxelloise : livre II – Objectifs et mesures de gestion » [PDF], sur document.environnement.brussels, (consulté le ).
  8. « carte de la Forêt de Soignes - zoom », carte interrégionale [PDF], sur www.foret-de-soignes.be, (consulté le ).
  9. a b c d e et f Sous Androïd ou Apple installer l'application Erfgoedapp. Dans cette application, choisir "Les sources du Roodkloosterbeek à Auderghem". Outre les 17 points d'intérêt (=PI) répertoriés, quatre fonds de carte reprennent l'historique. La plus ancienne est la carte de Ferraris de 1771
  10. Bruxelles Environnement, « Plan de gestion de la Forêt de Soignes bruxelloise : livre I – État des connaissances » [PDF], sur document.environnement.brussels, (consulté le ).
  11. a b et c Bruxelles Environnement, « Plan de gestion de la Réserve Naturelle des 3 Fontaines » [PDF], sur document.environnement.brussels, (consulté le ).
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  17. a et b Bruxelles Environnement, « Atlas du réseau hydrographique de la Région de Bruxelles-Capitale (projet – 2023) », sur geodata.environnement.brussels/client/ (consulté le ).
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