Revue franco-nipponne
Revue Franco-Nipponne | |
Discipline | Littérature, théâtre et peinture |
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Langue | Français |
Directeur de publication | Akimassa Nakanishi |
Rédacteur en chef | Kuni Matsuo |
Publication | |
Période de publication | du 15 février 1926 au 12 janvier 1930 |
Indexation | |
ISSN | 2113-0450 |
OCLC | 760918925 |
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La Revue Franco-Nipponne[N 1] est une revue artistique. Basée à Paris, elle publie de à .
Présentation
[modifier | modifier le code]Le premier numéro de la Revue Fanco-Nipponne est publié le 15 février 1926. Elle est initialement située dans l’hôtel particulier du Cercle Japonais, 7 rue du Débarcadère, dans le 17e arrondissement de Paris[a 1].
Elle est dirigée par Akimassa Nakanishi[a 2],[1] et Kuni Matsuo en est le rédacteur en chef[c 1].
La Revue Franco-Nipponne a pour objectif de faire connaitre, à un public français, la littérature, la peinture et le théâtre japonais[2], ainsi que de développer des relations intellectuelles entre ces deux pays[c 2].
Plusieurs numéros sont illustrés par Tsugouharu Foujita[a 3] qui participe au premier numéro comme collaborateur[a 4], notamment, en y racontant ses impressions, lors de son arrivée à Paris[3]. Il en devient conseiller artistique, à partir du second numéro[a 2],[a 4]. Le premier numéro publie aussi une étude de René Maublanc sur le « haï-kaï français »[4].
-
Akimassa Nakanishi, directeur de la Revue Franco-Nipponne.
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Kuninosuke, dit "Kuni" Matsuo, rédacteur en chef.
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Foujita, illustrateur et directeur artistique [a 2].
En avril 1928, à la suite de la parution de Défense de L'Occident, d'Henri Massis, elle édite l'ouvrage Défense de l'Asie et du Bouddhisme, Réponse à M.Massis, auteur de « Défense de l'Occident » du traducteur, philosophe et linguiste Émile Steinilber-Oberlin[b 1],[5],[6]. À cette période elle se situe au 1 avenue Reille, dans le 14 arrondissement.
Dans son 7e numéro, de mai-juin 1928, elle publie une lettre de Mineichirō Adachi (ja) (安達峰一郎), nouvel ambassadeur du Japon à Paris[6]. Aussi, elle publie une traduction de haï-kaï, de la poétesse médiévale Ono no Komachi[b 2].
Le , la direction de la revue organise une réception, pour fêter son 7e numéro, place Denfer-Rochereau. Évènement qui réunit, notamment, Kikou Yamata, Edmond Pilon, Paul-Louis Couchaud, Émile Steinilber-Oberlin, René Maublanc et Isabelle Sandy[7].
Au printemps 1929, elle publie une édition spéciale. Initialement prévue pour décembre, elle est retardée en raison des problèmes de santé du directeur. Ce numéro est décrit par Paris-Soir, comme étant « très important et d'une grande variété »[8]. Par ailleurs, Alexis Danan, collaborateur du quotidien parisien, y publie sa série de poèmes : Drames sans paroles[9].
Le douzième et dernier numéro de la Revue Franco-Nipponne parait en janvier 1930. Akimassa Nakanishi y publie le texte : Pourquoi j'aime la France[10]. Le périodique L'Œuvre, à qui il a fait cadeau d'un exemplaire, en publiera un extrait[11]. Il y publie aussi, notamment, son poème : Mon joli canari, publié, en mars suivant, dans Mercure de France. Qualifié de malicieux par le poète, romancier et dramaturge Charles-Henry Hirsch, il en dira, dans les lignes de cette revue, qu'il ne manque ni « de grâce ni d'intelligence »[12].
Historique détaillée des numéros
[modifier | modifier le code]- No 1,
Couverture illustrée par Foujita[a 3]. Collaboration de Kikou Yamata, Marie-Louise Vignon, Michel Revon, Edmond Jaloux, Émile Steinilber-Oberlin[c 2], Henri de Regnier et René Maublanc[4].
- N°2,
Couverture illustrée par Foujita[a 3]. Collaboration de Kikou Yamata, Claude Farrère et Ishii Kikujirō[b 3]. René Maublanc organise un concours de haï-kaï, auquel participe Julien Vocance[b 4].
- N°3, 15 aout 1926
Couverture illustrée par Foujita[a 3]. Publication de haï-kaï de Julien Vocance[c 3], André Thouvenel[c 3],[13], Jean Breton, René Druart et Takeshi Yanagisawa[13]. Collaboration de Frédéric Plessis, Isabelle Sandy et Paul Harel[14]
- N°4,
Couverture illustrée par Foujita.
- N°5, mars 1927
Couverture illustrée par Foujita[a 5],[15]. Publication de la traduction française de la nouvelle Le jardin des pivoines de Kafū Nagai. Collaboration de Marie-Louise Vignon[15], Tameské soméya, Alphonse Daudet, Amélie Murat et Robert Chauvelot[15],[c 4].
- N°6, aout 1927[16]
- N°7, mai-
Publication de haï-kaï d'Ono no Komachi, traduits par Kikou Yamata[b 2]. Publication d'un article de Takeshi Yanagisawa, sur l'ouvrage L'Honorable Partie de campagne de Thomas Raucat[b 5].
- N°8, septembre 1928
- Édition spéciale, printemps 1929
Collaboration de Amélie Murat, René Maublanc, Geneviève Rostan, Jeanne Mette , Camille Gandilhon Gens d'Armes, André Mouëzy-Éon, Henri de Régnier, Fernand Gregh, André Foulon de Vaulx[8] et Alexis Danan[9].
- N°?,
Porte la mention: Paris Junpo[16]
- N°12, janvier 1930
Textes Mon joli canari[17] et Pourquoi j'aime la France d'Akimassa Nakanishi et Haï-kaï de Réné[10] et Henri Druart[2],[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notes
- Au féminin, le mot Nippon peut prendre un ou deux "n" (voir cnrtl.fr, « [1] »).
- Léonard-Tsuguharu Foujita
- Buisson et Buisson 2001, p. 584
- Buisson et Buisson 2001, p. 21
- Buisson et Buisson 2001, p. 596
- Buisson et Buisson 2001, p. 590
- Buisson et Buisson 2001, p. 591
- Les Treize, « Les lettres », L'Intransigeant, , p. 2 (lire en ligne)
- Les Treize, « Les lettres », L’Intransigeant, , p. 2 (lire en ligne)
- Les Treize, « Les lettres », L'intransigeant, , p. 2 (lire en ligne)
- Les Treize, « Les lettres », L'intransigeant, , p. 2 (lire en ligne)
- Les Treize, « Les lettres », L'intransigeant, , p. 2 (lire en ligne)
- « Comœdia 24 juillet 1929 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
- Le lutécien, « Petit courrier », Comœdia, , p. 2 (lire en ligne)
- Le lutécien, « Petit courrier », Comœdia, , p. 3 (lire en ligne)
- Le lutécien, « Petit courier », Comœdia, , p. 2 (lire en ligne)
- Divers
- Magali Bossi, « Haïku et pédagogie : le cas René Maublanc », sur Transposito.org, (consulté le )
- Léon Treich, « La vie des lettres - Haïkaï », Le Soir, , p. 2 (lire en ligne)
- « Un japonais à Paris », Le Journal, , p. 4 (lire en ligne)
- Charles-Henry Hirsch, « Les revues », Mercure de France, , p. 195 (lire en ligne)
- « Défense de l’Asie et du Bouddhisme », L'Information financière, économique et politique, , p. 2 (lire en ligne)
- « Échos des lettres », Le Quotidien, , p. 4 (lire en ligne)
- « L'amitié franco-nipponne », Le Journal, , p. 2 (lire en ligne)
- « Vient de paraitre », Paris-soir, , p. 2 (lire en ligne)
- « Drames sans paroles », Paris-Soir, , p. 5 (lire en ligne)
- Édouard (1867-1949) Auteur du texte Clavery, Extrême-Orient 1940 (3ème édition, revisée et augmentée) : témoignages recueillis et présentés par Edouard Clavery,..., (lire en ligne), p 153
- « Politesse japonaise », L'Œuvre, , p. 5 (lire en ligne)
- « Les revues », Mercure de France, , p. 681 (lire en ligne)
- Les Alguazils, « Courrier des lettres », Le Figaro, , p. 4 (lire en ligne)
- « Échos des lettres », Le Quotidien, , p. 5 (lire en ligne)
- Les académisards, « Petit mémorial des lettres », Paris-Soir, , p. 2 (lire en ligne)
- « Catalogue SUDOC », sur www.sudoc.abes.fr (consulté le )
- « Mercure de France : série moderne / directeur Alfred Vallette », sur Gallica, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Sylvie Buisson et Dominique Buisson, Léonard-Tsuguharu Foujita, ACR Edition,
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Numéros 1 à 8, numéro 12 et numéro hors-série sur Gallica [2]