Parti national démocratique (Égypte)

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Parti national démocratique
(ar) الحزب الوطني الديمقراطى
Présentation
Leader Hosni Moubarak (pré-12 avril 2011)
Talaat Sadate (en) (12-16 avril 2011)
Fondation
Disparition (interdit)
Siège Le Caire, Égypte
Fondateur Anouar el-Sadate
Journal Journée nationale
Positionnement Attrape-tout[1]
Idéologie Populisme[2]
Nationalisme
Néolibéralisme
Affiliation internationale Internationale socialiste (1989-2011)[3]
Adhérents 1 900 000 (estimation, 2010)[4]
Couleurs Vert et rouge
Site web www.ndp.org.eg

Le Parti national démocratique (الحزب الوطنى الديمقراطى Al-Hizb al-Watani ad-Dimuqrati) est un parti politique égyptien créé en 1978 par le président Anouar el-Sadate, pour remplacer l'Union socialiste arabe créée par Gamal Abdel Nasser.

Après l'assassinat de Sadate en 1981, Hosni Moubarak prend la tête du parti. Il est le plus important parti politique égyptien jusqu'à la révolution de 2011. Trois jours après le début des émeutes, le , son siège, mitoyen du musée égyptien, sera incendié[5]. Le parti ne fut dissous qu'au mois d'avril suivant.

Il fut membre de l'Internationale socialiste jusqu'au . L'homme d'affaires Ahmed Ezz qui était alors le secrétaire général démissionna de son poste[6].

Le PND est dissous par décision de la Haute cour administrative égyptienne le [7], et tous ses avoirs sont saisis. Néanmoins, des hommes politiques proches du parti continuent de se présenter aux élections. Ils disposent notamment du soutien financier d'hommes d'affaires enrichis par la politique d'orientation néolibérale de Moubarak[8].

Élection présidentielle[modifier | modifier le code]

Le président du parti, Hosni Moubarak, a participé à l'élection présidentielle directe de 2005. Il gagne l'élection avec plus de 90 % des voix.

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Aux élections législatives de 2000, le parti gagne 353 sièges sur 400. Le parti sera joint par 35 parlementaires indépendants. En 2005 le parti gagne 317 sièges sur 454, contre 88 sièges pour les Frères musulmans, néanmoins le parti garde la majorité absolue au parlement. Aux élections législatives de 2010, le parti gagne 420 sièges sur 518.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Noha El-Mikawy, The building of consensus in Egypt's transition process, American Univ in Cairo Press, , 62 and 66 (ISBN 978-977-424-498-8, lire en ligne Inscription nécessaire)
  2. (en) « Egypt's former president Nasser still a divisive figure, 50 years after his death », France 24, (consulté le )
  3. Luis Ayala, « To the General Secretary of the National Democratic Party, NDP », Socialist International, Égypte,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « National Democratic Party », sur Carnegie Endowment for International Peace, (consulté le ) : « Since its founding, the NDP has had always dominated Egypt’s representative institutions, and according to the party’s website, it has had won majorities ranging from 75 percent to 95 percent in every parliamentary election since 1979. The party is entrenched in state institutions and is deeply invested in preserving the political status quo. Under Mubarak’s regime, the party was entrenched in state institutions and deeply invested in preserving the political status quo. Prior to the January 2011 uprising, the NDP claimed to have a membership of 1.9 million people. »
  5. BFMTV, « Le siège du PND, parti au pouvoir en Egypte, en feu au Caire », sur BFMTV (consulté le )
  6. « Le régime se déleste de ses hommes d'affaires », sur Les Echos, (consulté le )
  7. Egypte: l'ex-parti au pouvoir disparaît, mais la vie politique reste à bâtir
  8. « Le clan honni Moubarak de retour aux affaires », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]