Orca (film)

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Orca

Titre original Orca: The Killer Whale
Réalisation Michael Anderson
Scénario Luciano Vincenzoni
Sergio Donati
Musique Ennio Morricone
Acteurs principaux
Sociétés de production Famous Films
Dino De Laurentiis Cinematografica
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Thriller
Durée 92 minutes
Sortie 1977

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Orca est un film italo-britannique réalisé par Michael Anderson, sorti en 1977.

Synopsis[modifier | modifier le code]

À Terre-Neuve, le capitaine Nolan (Richard Harris) est un pêcheur qui vend ses plus grosses prises aux aquariums les plus offrants. Un jour, il croise la route de Rachel (Charlotte Rampling), une biologiste marine, sur le point de se faire attaquer par un grand requin blanc. Nolan fait monter Rachel à bord de son bateau, mais Ken (Robert Carradine), son assistant, tombe à l'eau. Sur le point de se faire dévorer par le requin, Ken est sauvé in-extremis par une orque qui attaque et tue le requin.

Nolan s’intéresse de plus en plus aux orques et décide d'en capturer une afin de la revendre à prix d'or à un aquarium. Malgré les arguments de Rachel quant à l'intelligence des orques et leur instinct, proche de celui de l'homme, Nolan tente de capturer une femelle. La capture tourne au drame lorsque la femelle se blesse mortellement contre l’hélice du bateau de Nolan. Hissée à bord, la femelle met bas et le baleineau meurt sur le pont du bateau. L'épaulard mâle assiste à la scène en hurlant de douleur. Le soir, le mâle traque Nolan et son équipage. Comprenant que la situation devient critique pour son bateau, Nolan relâche la femelle, mais Novak, un des membres de son équipage, se fait happer par l'orque mâle.

La femelle est alors poussée jusqu'au rivage par son mâle, avant de mourir de ses blessures. Nolan s'empresse d'enterrer le corps de la femelle échouée sur la plage et fait mine de ne rien savoir, en particulier lorsque certains pêcheurs du village l'interrogent sur sa volonté de capturer une orque et la soudaine disparition du cétacé dans les alentours.

L'orque mâle s'attaque au port de pêche, coulant ainsi plusieurs bateaux, mais en épargnant celui de Nolan. Le soir, l'orque attaque à nouveau et, par voie de conséquence, fait exploser la réserve de carburant de la ville. Les villageois sont de plus en plus en colère, mais Nolan refuse toujours de combattre l'épaulard. Le soir suivant, le mâle attaque la maison de Nolan, en partie sur l'eau, amputant d'une jambe la jeune Annie , elle perd connaissance et fut emmenée en ambulance, une des membres d'équipage de Nolan. Face à l'agressivité de l'orque et à la pression des habitants de la ville, Nolan n'a d'autre choix que de sortir en mer afin d'affronter l'épaulard.

Paul, le petit ami d'Annie, et Jacob Umilak, un enseignant, l'accompagnent. Rachel et Ken se joignent également à l'équipage afin d'étudier le comportement inédit de l'orque. Rachel est en effet surprise de constater qu'une orque puisse à ce point éprouver un instinct aussi primitif que la vengeance. Lors d'une tentative manquée pour tuer l'orque, Ken se fait dévorer par l'animal. L'orque entraîne Nolan et son équipage jusqu'au milieu des icebergs, où Paul et Jacob trouvent la mort. Une lutte s'engage entre l'homme et l'animal. Nolan se fait tuer par l'orque, épargnant Rachel et la laissant seule sur la banquise alors qu'un hélicoptère arrive pour la secourir, Jacob ayant envoyé un SOS peu avant le combat contre l'épaulard. L'orque mâle est vu une dernière fois s’enfonçant dans les eaux glaciales pour, en définitive, se laisser mourir de noyade, rejoignant ainsi sa compagne et son petit dans la mort.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Le tournage s'est déroulé à Malte aux Malta Film Facilities, au Marine World de Redwood City en Californie, ainsi qu'à Petty Harbour, petite bourgade de la province de Terre-Neuve-et-Labrador au Canada, entre et .

La chanson du générique de fin My Love, We Are One, qui ne figure pas dans la BO du film,[réf. souhaitée], est composée par Ennio Morricone et interprétée par Carol Connors.

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Le film est parfois indiqué, par erreur, comme étant américain. Il a été coproduit par la société britannique Famous Films et la société italienne Dino De Laurentiis Cinematografica du célèbre producteur italien Dino De Laurentiis. L'erreur provient du fait que l'un des distributeurs du film Paramount Pictures est américain, mais la Paramount n'a pas produit le film.[réf. nécessaire]
  • Contrairement au tournage du film Les Dents de la mer,l'utilisation des maquettes a été parcimonieuse lors du tournage d’Orca.[réf. souhaitée]
  • Orca marquait les débuts au cinéma de l'actrice Bo Derek.
  • Orca est le nom du bateau de pêche de Quint (Robert Shaw) dans Les Dents de la mer.
  • Le grand requin blanc tué au début du film est un clin d'oeil au film Les Dents de la Mer. On doit y percevoir un message écologiste : l'homme n'a pas besoin de tuer des prédateurs anthropophages, la nature s'en charge elle-même.[réf. nécessaire]
  • L'orque mâle, dans le film, recherche la vengeance après la mort de sa famille, comme le requin le fera dans Les Dents de la mer 4 : La Revanche, la différence étant que le requin échouera alors que l'épaulard accomplira sa vengeance avant de se laisser mourir pour rejoindre sa compagne et son petit dans la mort.
  • Si un certain nombre d'informations concernant le comportement des orques ou la légende autour de celles-ci sont exactes, le film reste marqué par un fort anthropomorphisme[1]. Ainsi, contrairement au mâle dans le film après la mort de sa femelle, « dans la vraie vie, les orques ne pleurent jamais »[2].
  • Le scénario du film inverse celui de Moby Dick où c'était l'homme, le capitaine Achab, qui poursuivait obsessionnellement le cétacé, un cachalot, de sa vengeance.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Orca - Michael Anderson - Critique », sur Tortillapolis, (consulté le ).
  2. Florence Willaert, « De rouille et d'os Marion Cotillard Marineland », sur Grazia.fr, (consulté le ) : « ...en passant par Orca, chef-d’oeuvre kitsch seventies où un papa orque assiste, la larme à l’oeil, au meurtre de sa petite amie orque par un humain très méchant. C’est émouvant, certes, mais dans la vraie vie, les orques ne pleurent jamais. ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]