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Olympia von Arco-Zinneberg

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Olympia von Arco-Zinneberg
Description de l'image defaut.svg.

Titre

Épouse du prétendant bonapartiste au trône de France

Depuis le
(5 ans et 14 jours)

Prédécesseur Alix de Foresta
Biographie
Titulature Princesse Napoléon
Nom de naissance Olympia Elena Maria von und zu Arco-Zinneberg
Naissance (36 ans)
Munich (Allemagne)
Père Riprand von Arco-Zinneberg
Mère Marie-Béatrice d’Autriche-Este
Conjoint Jean-Christophe Napoléon
Enfants Louis Napoléon Bonaparte
Religion Catholicisme romain

Description de l'image Blason d'Olympia von Arco Zinneberg.png.

Olympia von und zu Arco-Zinneberg, née le à Munich, princesse Napoléon, est l'épouse du prince Jean-Christophe Napoléon (né en 1986), chef de la maison impériale française et prince Napoléon.

Famille et vie privée

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Grandes armes des comtes d'Arco-Zinneberg.

La comtesse Olympia est la troisième des six filles du comte Riprand von und zu Arco-Zinneberg (1955-2021), issu d'une famille comtale allemande et arrière-petit-fils du roi Louis III de Bavière, et de son épouse l'archiduchesse Marie-Béatrice d’Autriche-Este (née en 1954). Par sa mère, elle est la petite-fille de l'archiduc Robert d'Autriche-Este (fils de Charles Ier, dernier empereur d'Autriche-Hongrie) et de la princesse Margherita de Savoie-Aoste (fille d'Amédée de Savoie, duc d'Aoste). Elle est de ce fait, la nièce de l'archiduc Lorenz d'Autriche-Este, époux de la princesse Astrid de Belgique[1].

Olympia et son époux Jean-Christophe Napoléon ont pour ancêtres communs les plus proches, les rois Victor-Emmanuel II d'Italie et Louis-Philippe Ier des Français[2].

Olympia est diplômée en sciences politiques de l'université Yale[3].

Mariage et descendance

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La comtesse Olympia von und zu Arco-Zinneberg se fiance en avec Jean-Christophe, prince Napoléon (né à Saint-Raphaël le ), prétendant au trône impérial français ; ils s'étaient rencontrés pour la première fois au Luxembourg en 2002, lors de la fête d'anniversaire organisée pour les 18 ans du prince Félix de Luxembourg[1].

Le mariage civil a lieu le à l'hôtel de ville de Neuilly-sur-Seine et le mariage religieux est célébré deux jours plus tard en la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides[4],[5],[6],[7], en présence des familles royale belge et grand-ducale luxembourgeoise et d'autres invités notables.

C'est la première fois en plus de deux cents ans qu'a lieu un mariage entre descendants des maisons de Habsbourg-Lorraine et Bonaparte[8].

Le prince et la princesse Napoléon sont les parents d'un fils, portant le prédicat d'altesse impériale et le patronyme Napoléon Bonaparte :

  • le prince Louis Charles Riprand Victor Jérôme Marie, né le à Paris[9].

Les titres portés actuellement par les membres de la maison Bonaparte n'ont pas d'existence juridique en France et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par le « chef de maison ».

  •  : Son Altesse Illustrissime[10] la comtesse Olympia von und zu Arco-Zinneberg (naissance) ;
  • depuis le  : Son Altesse Impériale la princesse Napoléon (mariage).
Le château (La Rocca) d'Arco (Italie), la ville et le lac de Garde.

La famille d'Arco est mentionnée pour la première fois dans un document de 1124 avec Fridericus de Archo, fils de Riprandus de Arcu. Leur château (La Rocca) d'Arco, d'abord probablement fief impérial dans le royaume d'Italie (Saint-Empire Romain), était à l'époque un fief de l'archidiocèse de Trente. En 1221, l'empereur Frédéric II éleva Frédéric d'Arco (mort en 1236) et ses neveux Adelbert et Riprand aux comtes d'Arco et de Torbole. En 1413, l'empereur Sigismond de Luxembourg éleva le comté à l'immédiateté impériale. Le château d'Arco s'est avéré être imprenable après plusieurs batailles. En 1614, après de violents combats, les comtes rendirent hommage aux Habsbourg en tant que nouveaux souverains, perdant ainsi leur immédiateté souveraine et devenant vassaux dans le comté de Tyrol.

Le château de Moos (Bavière).

Vers 1700, une branche naquit en Bavière et y fit l'acquisition de nombreuses propriétés par mariage et héritage. Louis-Joseph comte d'Arco-Zinneberg (1773-1854) épousa Marie-Léopoldine de Modène en 1804, la veuve de Charles-Théodore de Bavière. Capable en affaires, la duchesse-électrice acquit de nombreux domaines, y compris des propriétés d'églises sécularisées, dont le château de Zinneberg, dont son fils cadet, le comte Maximilien, hérita. En 1940, les Arco-Zinneberg héritent du château de Moos (avec la brasserie Arcobräu) des comtes de Preysing, la maison des parents de la comtesse Olympia. Son père a également hérité du palais Arco-Zinneberg au Wittelsbacherplatz à Munich, du château de Sankt Martin im Innkreis en Autriche et, en 1998, a acheté le château de Vysoký Chlumec, en République tchèque, propriété de la famille de Lobkowicz.

Par sa mère, issue de la Maison de Habsbourg-Lorraine, Olympia von Arco-Zinneberg est une arrière-petite-fille de l'empereur Charles Ier d'Autriche, ainsi qu'une descendante des deux derniers rois ayant régné en France : Charles X (par son arrière-grand-mère Zita de Bourbon-Parme) et Louis-Philippe Ier (par son arrière-grand-mère Anne d'Orléans).

Notes et références

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  1. a et b « Jean-Christophe Napoléon et Olympia d’Arco-Zinneberg, heureux mariés! », sur Point de Vue, (consulté le )
  2. Stéphane Bern, « Aux Invalides, un mariage princier entre les Bonaparte et les Habsbourg perpétue l'aventure européenne », sur Le Figaro, (consulté le )
  3. Emmeline Saunders, « Princess Beatrice leads famous guests at Napoleon's descendant's royal wedding », sur mirror,
  4. « Jean-Christophe Napoléon Bonaparte, un prince dans son temps », Le Figaro, 5 mai 2019.
  5. « Un mariage à l’accent impérial entre Jean-Christophe Napoléon et la comtesse Olympia », Le Parisien, 19 octobre 2019.
  6. « Mariage impérial aux Invalides entre les Bonaparte et les Habsbourg », Le Point, 19 octobre 2019.
  7. Frédéric de Natal : « Mariage du prince Napoléon aux Invalides : un nouvel espoir pour les bonapartistes », L'Incorrect, 19 octobre 2019.
  8. (en) Sukriti Wahi, « This French prince married an Austrian countess in an elegant Parisian wedding », sur Harper's Bazaar, (version du sur Internet Archive).
  9. Frédéric de Natal, « L'Empire à un Aiglon », sur www.monarchiesetdynastiesdumonde.com (consulté le )
  10. Christophe Vachaudez, « Frayeur impériale », sur L'Éventail, 9 avril 2019.

Articles connexes

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Liens externes

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