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Musée de Bretagne

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Musée de Bretagne
Entrée principale du bâtiment, les Champs Libres, abritant le musée.
Informations générales
Type
régional
Ouverture
Visiteurs par an
66 021 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Collections
Collections
Objets de la préhistoire à nos jours
Bâtiment
Architecte
Localisation
Adresse
10 cours des Alliés,
Rennes, Ille-et-Vilaine
 France
Coordonnées
Carte

Le musée de Bretagne est un musée de société et d'histoire installé depuis 2006 aux Champs libres, entre la gare et le centre-ville de Rennes, dans le département français d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Il était situé auparavant au sein du palais universitaire, quai de la Vilaine, avec le musée des Beaux-Arts de Rennes. En 2016, le musée de Bretagne a fêté ses 40 ans et ses 10 années passées au sein des Champs libres.

Il s'agit d'un musée à vocation régionale, qui au cours d'une longue évolution s'est présenté tout d'abord comme un musée d'archéologie et d'ethnologie puis s'est affirmé comme un musée de société.

Il s'est attribué une mission de conservation, d'étude, et de présentation de l'histoire de la Bretagne et du patrimoine breton, en participant à sa valorisation et à sa diffusion. Ses collections regroupent plus de 600 000 documents et objets. Elles sont représentatives du patrimoine breton, des premières traces de l'Homme à nos jours.

Depuis 2007, le musée de Bretagne est labellisé Tourisme et Handicap. Il propose de nombreuses visites commentées, et également des visites LSF et tactiles.

Histoire

Les premières collections du musée proviennent des confiscations révolutionnaires de 1794[1], et notamment du cabinet de curiosités de Christophe-Paul de Robien (1698-1756), président à mortier du Parlement de Bretagne[2]. Elles contiennent des œuvres d'art, d'archéologie, de numismatique, d'histoire naturelle, couvrant le territoire breton, mais également français et des objets ethnographiques extra européens[3].

Le premier « Musée de Rennes » naît officiellement le 24 vendémiaire an XIV (), date à laquelle la municipalité acquiert la pleine propriété des collections saisies[1],[2]. Elles constituent le socle des musées rennais.

Entre 1805 et 1850, les collections du musée sont déplacées plusieurs fois : de l'église de la Visitation au couvent des Carmélites, puis à l’évêché jusqu'en 1815 ; elles rejoignent ensuite l'hôtel de ville, puis la chapelle de l'école de droit[1]. Un bâtiment dédié aux musées et aux facultés est ensuite construit en 1855, au niveau de l'actuel quai Émile Zola[1],[3]. Ce bâtiment de style néo-classique est baptisé palais universitaire en 1856. Devenu trop exigu pour les étudiants dès la fin du XIXe siècle, l'édifice est affecté en 1949 au seul Musée de Rennes, consacré principalement aux beaux-arts et à l'archéologie.

Le premier registre d'inventaire répertoriant les objets du musée de Rennes est ouvert en 1845[1],[4]. La première inscription concerne Des morceaux de chaux romaine mêlés de débris d'écaille d'huîtres, collectés en 1844 sur une petite commune d'Ille-et-Vilaine[1]. Au cours du 19e siècle, une grande importance est portée aux collections archéologiques[1].

En 1890, débute l'entrée d'objets bretons à l'inventaire. C'est à partir de 1909 que le musée commence à mentionner leur présence à travers un catalogue. La collecte d'objets d'ethnographie bretonne se poursuit dans l'entre-deux guerres, mais de manière moins soutenue que dans les années 1909-1913[2].

Après la Seconde Guerre mondiale, les musées d'ethnographie régionale trouvent un nouvel élan grâce à la Direction des musées de France ainsi qu'à Georges Henri Rivière[1]. En 1946, ce dernier propose un projet muséographique axé sur la Bretagne et les pays celtiques à la municipalité[1],[5]. Il sera concrétisé en 1958 avec le lancement du parcours "histoire de la Bretagne des origines à nos jours" au sein du musée de Rennes[1].

Entre 1960 et 1975, six salles sont ouvertes et présentent de façon chronologique l'histoire de la Bretagne depuis la préhistoire[1]. En 1975-1976, le musée de Rennes a été partagé en deux, le musée de Bretagne d’une part et le musée des beaux-arts de Rennes d’autre part, chacun étant devenu une structure autonome[1]. Une attribution des fonds a été effectuée entre les deux musées, aboutissant à la rédaction d'un protocole de répartition des collections[1]. C'est à ce moment que débute la rédaction de registres d'inventaire différenciés. Les collections relevant du territoire breton reviennent au musée de Bretagne, hormis quelques exceptions.

En 1978, Jean-Yves Veillard, alors conservateur du musée de Bretagne, visite la ferme de la Bintinais. Il souhaite la transformer en écomusée. Le projet est accepté par la Ville de Rennes, et l'écomusée du Pays de Rennes ouvre ses portes en 1987[6]. Intégré au musée de Bretagne, il devient le témoin du passé rural et agricole régional. Ses collections sont communes avec le musée de Bretagne.

Il est décidé en 1987 que le musée de Bretagne, à l'étroit sur les quais de la Vilaine, prendra place dans un nouveau bâtiment.

Le musée, jusqu’alors équipement municipal, est géré par la communauté d'agglomération (aujourd'hui Rennes métropole) depuis 2000[1].

En 2006, le musée de Bretagne intègre le nouveau bâtiment des Champs Libres[1], situé près de la gare et du Champ de Mars[2]. Cet équipement a été conçu par l'architecte Christian de Portzamparc[2]. L'emplacement concorde pratiquement avec celui proposé pour accueillir un projet de Palais des musées imaginé dès 1945.

Jean-Yves Veillard a été conservateur, puis directeur du musée (1967-2000). François Hubert (1983-2005), Jean-Paul Le Maguet (2006-2009), Pascal Aumasson (2009-2012) puis Céline Chanas (2013-) lui succèdent[réf. souhaitée].

Depuis , le musée de Bretagne dispose d'un nouveau projet scientifique et culturel[7].

Prix

En 2018,  le musée de Bretagne, aux Champs Libres, s'est vu décerner le prix « Patrimoine pour tous » à l’unanimité des membres du jury, sous la présidence de la Ministre de la Culture Françoise Nyssen et en présence de membres d’associations agissant en faveur de l’intégration des personnes en situation de handicap.

En 2018, Rennes Métropole a été primée par les Prix Territoriaux La Gazette-GMF pour son portail de diffusion des collections en ligne « Des collections en partage »[8]. Avec ce site, le musée de Bretagne et l’Écomusée de la Bintinais se sont engagés dans une politique de partage de connaissances en choisissant pour chaque image la licence la plus ouverte possible.

Fréquentation

Collections[9]

Visite du musée lors d'une wiki-permanence

Les collections du musée de Bretagne s'articulent autour de l'histoire de la région, incluant des disciplines telles que l'archéologie ou l'ethnographie[1]. Les objets proviennent du territoire historique de la Bretagne, incluant le département de la Loire-Atlantique, bien que les collections qui en sont issues soient moins nombreuses.

Le musée de Bretagne dispose de collections riches de plus de 600 000 objets et documents, dont plus de 400 000 négatifs et tirages photographiques[1].

Les collections sont gérées en commun avec l'écomusée du pays de Rennes. Le musée de Bretagne en assure la gestion scientifique, documentaire et administrative[1].

Depuis le , la base en ligne du musée permet de rendre accessibles plus de 170 000 objets et documents, en licence Creative Commons[10].

Collections archéologiques

Les collections d'archéologie du musée de Bretagne se sont construites à partir de celles de Christophe-Paul de Robien[1]. Du 19e siècle jusqu’à la moitié du 20e siècle, ses collections s'enrichissent au fil des travaux de voirie et des diverses trouvailles apportant de nouvelles pièces aux collections des tessons, d'amphores, des éléments d'architecture, des armes, et des objets du quotidien[1].

L'archéologie scientifique se développe durant la seconde moitié du 20e siècle, et entraîne l'arrivée au musée de collections plus homogènes provenant de sites fouillés minutieusement, notamment à Rennes et en Ille-et-Vilaine[1]. Des achats ponctuels permettent d'enrichir les collections de pièces plus spécifiques et spectaculaires[1]. Les collections archéologiques du musée des périodes pré-historiques et proto-historiques, ainsi que celles de la période gallo-romaine sont très complètes, mais celles provenant du Moyen Âge et de l'époque moderne sont plus pauvres[1]. Les acquisitions récentes cherchent à diversifier la provenance géographique des pièces, et proviennent notamment du Morbihan et du Finistère[1].

Collections numismatiques

Revers de solidus, avec Valens et Gratien.

Les collections numismatiques du musée de Bretagne sont riches de près de 35 000 monnaies, médailles et jetons[1]. Le fonds numismatique est particulièrement intéressant, en raison de la constance du musée dans sa politique d'acquisition[1]. Les collections de Moët de la Forte-Maison ou Auguste André sont acquises par le musée dans la seconde partie du 19e siècle[1]. En 1881, un trésor dit « trésor de la préfecture » enrichit de 4 000 monnaies romaines le fonds de numismatique[1]. Les monnayages romains et gaulois sont bien représentés[1]. Le fonds médiéval regroupe des monnaies féodales du duché de Bretagne et du royaume de France, et compte quelques pièces prestigieuses comme l'une des cadières d'or d'Anne de Bretagne[1]. Les collections du 16e au 18e siècle, les jetons des institutions d'Ancien Régime et les diverses médailles frappées aux 19e et 20e siècles sont également un objet de curiosité[1]. Une exposition en 1999 Les monnaies celtes du musée de Bretagne et en 2011 Les bretons et l'argent ont mis en avant une partie de ces collections[1].

Collections ethnographiques

Les collections ethnographiques du musée de Bretagne sont extrêmement diversifiées[1]. Elles incluent des objets de la vie quotidienne, liés à un usage domestique et appartenant à la sphère privée (mobilier, costumes, ustensiles, vaisselle...), mais aussi des objets liés aux usages professionnelles (outils et machines, uniformes de travail…)[1]. La constitution des collections ethnographiques du musée s'est faite relativement tardivement, principalement au 20e siècle[1].

C'est le projet d'ouverture de nouvelles salles dédiées à l'ethnographie bretonne qui a conduit à une recherche assez systématique d'objets, notamment costumes et mobilier[1]. Des nombreuses expositions temporaires du musée ont mis en avant ces collections.

Collections iconographiques

Breton de Ploaré, peinture de Louis Caradec

Le fonds iconographique du musée regroupe des supports et des sujets très divers : dessins, estampes, affiches, cartes et plans, cartes postales, imprimés, photographies (tirages et négatifs) qui reconstituent des pans de l'histoire bretonne[1]. Ce fonds s'est développé à partir de la collection du marquis de Robien depuis les années 1880[1]. La collection la plus ancienne se structure autour de vues de ville, de monuments, de lieux remarquables, de personnalités aristocratiques, en lien avec la Bretagne[1]. Par la suite, l'iconographie s'est orienté vers la vie sociale, politique et économique de la région, le quotidien[1]. La photographie tient une place considérable au sein de ses collections, avec environ 400 000 négatifs sur verre ou film souple[1]. Le musée s'est lancé dans un vaste chantier de numérisation et d'inventaire de ses fonds[11].

Le musée a acquis, lors d'une vente aux enchères le [12] à l'Hôtel des Ventes Drouot, sept négatifs et un positif pour un montant de 33 000 euros[13],[14]. Ces photographies sur négatif du Finistère et des Côtes-d'Armor sont probablement les plus anciennes de Bretagne. Elles ont été prises entre 1852 et 1853 par le photographe Louis-Rémy Robert. Il en a rapporté une série de calotypes qui vont servir de base à des lithographies réalisées par son gendre Émile van Marcke pour l'illustration d'un atlas publié en 1855.

Fonds sur l'Affaire Dreyfus

Le second procès du capitaine Alfred Dreyfus a eu lieu lors de l'été 1899 à Rennes, dans le lycée Zola, proche du musée[1]. Ce procès divise la France et suscite un intérêt national et international, et retient l'intérêt du conservateur du musée, qui réunit à cette occasion un petit fonds composé d'articles de presse et de documents iconographiques. À la suite de l'exposition « L'Affaire Dreyfus, une affaire toujours actuelle » (1973), Jeanne Lévy, la fille d'Alfred Dreyfus, effectue une donation conséquente[1]. Elle sera suivie par d'autres dons familiaux et des achats auprès de collectionneurs ou en ventes publiques[1]. Le fonds ainsi constitué regroupe environ 6 800 pièces, et comporte une très abondante correspondance, des photographies, articles, et quelques objets[1].

Expositions

Bretagne est Univers

Cette exposition est trilingue français-anglais-breton.

Le titre de l'exposition permanente Bretagne est Univers a été donné par Jean-Yves Veillard, alors directeur du musée de Bretagne. Il provient d'un poème de Saint-Pol-Roux (1861-1940).

Le parcours de plus de 1 900 m2 présente l'histoire et la culture bretonne à travers 2 300 objets.

Cette exposition souhaite présenter la singularité de la Bretagne dans ses dimensions universelles. Elle montre également l'alternance de périodes d'isolement et d'ouverture au monde, et les conséquences de ces dernières sur le développement de la Bretagne.

Dreyfus

Le parcours de l'exposition Dreyfus présente l'intimité de cette Affaire. La scénographie met en avant une ambiance carcérale. Les moments importants de l'Affaire et les différents acteurs sont mis en avant lors du parcours, montrant une vue d'ensemble de cette histoire. Un documentaire est projeté au sein de l'exposition et de nombreux objets retracent les faits en présentant les protagonistes et le rôle qu'ils ont tenu. Le parcours montre l'envergure de cette enquête et son influence sur la notion de Droits de l'Homme.

Expositions temporaires

Les expositions temporaires sont trilingues, français, anglais, breton

Depuis les années 1980, le musée de Bretagne organise des expositions temporaires en collaboration avec des muséographes-scénographes. Il dispose, au sein des Champs Libres, de deux salles d'expositions temporaires de 200 et 400 m2. Elles communiquent entre elles, ce qui permet des expositions de 600 m2. La programmation des expositions temporaires couvre un panel de sujets très diversifiés, dans une approche pluridisciplinaire, faisant souvent des ponts entre mise en perspective historique et actualité d'un sujet de société. La plupart des expositions sont accompagnées de publications allant du catalogue au journal d'exposition[16].

Polémiques liées à l'exposition « Celtique ? »

En 2022, l'exposition temporaire intitulée « Celtique ? », qui questionne l'identité celtique de la Bretagne, provoque la polémique[17],[18],[19],[20].

Fin mai, elle est accusée de partialité par son parrain Alan Stivell, qui retire son parrainage[21]. Deux professeurs à l’université Rennes-II, Ronan Le Coadic, professeur de sociologie, et Hervé Le Bihan, directeur du département de breton et celtique, l'accusent respectivement de « manipulation idéologique »[22],[17],[18] et de « manipulation basée sur l’escamotage et souffrant de confusion d’expression [...] bien loin d’un travail scientifique »[23]. Les professeurs critiques font valoir que certains travaux démontrant une filiation linguistique entre le breton et les langues celtiques de l'Antiquité, ainsi qu'une filiation de rites celtiques en Bretagne, ne sont pas pris en compte[24],[23]. Erwan Chartier-Le Floch, auteur d’une thèse consacrée à l’interceltisme contemporain, réclame le retrait de sa contribution au catalogue de l’exposition au mois d'août[18].

Ces faits suscitent initialement de très faibles réactions publiques[25]. La directrice de l'exposition a fait savoir que celle-ci a été « étoffée » et « mise en perspective » durant l'été 2022[24],[17]. Puis, l'organisation d'une table ronde consacrée à cette polémique est proposée à la bibliothèque des Champs Libres[19][Quand ?].

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar et as Projet Scientifique et Culturel du musée de Bretagne, 91 p. (lire en ligne), p. 36 à 40 chapitre 3
  2. a b c d et e « Histoire du musée », sur Musée de Bretagne (consulté le )
  3. a et b Prod'homme 2011, p. 7
  4. Chevalier 2001, p. 9
  5. Elsa Chevalier, Le Musée de Bretagne : un musée face à son histoire, Presses universitaires de Rennes, , 342 p. (ISBN 2-86847-614-7, OCLC 421915717, lire en ligne)
  6. Robillard, Camille, 1981- ... et Impr. Jouve), L'Écomusée du pays de Rennes, Écomusée du Pays de Rennes, impr. 2014, 112 p. (ISBN 978-2-901429-36-4, OCLC 906266888, lire en ligne)
  7. « Missions », sur Musée de Bretagne (consulté le )
  8. « Rennes Métropole », sur Les Prix territoriaux (consulté le )
  9. Prod'homme 2011, p. pages 6 à 12
  10. « Les collections », sur Musée de Bretagne.
  11. Musée de Bretagne 2014
  12. Claire Papon, « Alchimiste de la photographie », sur gazette-drouot.com, (consulté le ).
  13. Agnès Le Morvan, « Rennes. Le musée achète les premières photos sur négatifs de la Bretagne », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  14. « Lot N°49 - Chevet de la cathédrale Saint-Étienne de Saint-Brieuc, Bretagne, c. 1852-1853 », sur gazette-drouot.com (consulté le ).
  15. « Gradin d'autel », sur www.collections.musee-bretagne.fr (consulté le )
  16. « Publications », sur Musée de Bretagne (consulté le )
  17. a b et c Serge Poirot, « Le Musée de Bretagne révise son exposition « Celtique ? » », Ouest-France, .
  18. a b et c « Rennes - « Celtique ? » : le Musée de Bretagne empêtré dans son expo polémique », sur Le Telegramme, (consulté le )
  19. a et b Agnès Le Morvan, « Controverse autour de l’exposition « Celtique ? » à Rennes : le Musée de Bretagne propose un débat », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  20. Solenne Durox, « Une exposition sur les racines des Bretons fait débat à Rennes », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
  21. Fabienne Richard, « Bretagne. Alan Stivell retire son parrainage de l’exposition "Celtique ?" qui se tient à Rennes », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  22. Elissa Abou Merhi, « Rennes - Après Alan Stivell, un prof de Rennes 2 critique une exposition sur la Bretagne », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  23. a et b « Le professeur Hervé Le Bihan se désolidarise aussi de l'exposition anti-celtique de Rennes », sur Agence Bretagne Presse, (consulté le ).
  24. a et b « La Bretagne, pas celtique ? Polémique autour d’une expo », sur lequotidien.lu, (consulté le ).
  25. R. Le Coadic, « Exposition « Celtique ? » : de la partialité à la post-vérité ? », sur Mediapart (consulté le ).

Bibliographie

Archives INA :

Liens externes

Sites internet

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