Mitch Mitchell

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Mitch Mitchell
Description de l'image Mitch Mitchell.png.
Informations générales
Nom de naissance John Graham Mitchell
Naissance
Ealing, Londres
Drapeau de l'Angleterre Angleterre
Décès (à 62 ans)
Portland, Oregon
Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale musicien
Genre musical Rock, rock psychédélique, blues rock, jazz fusion, hard rock
Instruments Batterie, chant, percussion
Années actives de 1966 à 2008

John Graham "Mitch" Mitchell (né le à Ealing, Middlesex, Angleterre - mort le à Portland, Oregon, États-Unis[1]) est un musicien britannique. Il est surtout connu pour avoir été le batteur de The Jimi Hendrix Experience.

Il se classe à la 8ème place du classement des 100 meilleurs batteurs de tous les temps du magazine Rolling stone[2]

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est l'un des batteurs les plus influents de la fin des années 1960 et du début des années 1970. Il est entré dans la légende avec son travail dans The Jimi Hendrix Experience aux côtés de Jimi Hendrix et Noel Redding, notamment sur des chansons comme Manic Depression, Fire, Third Stone from the Sun, Up from the Skies ou 1983... (A Merman I Should Turn to Be).

Mitchell a une formation de batteur de jazz, très influencé par Elvin Jones, Philly Joe Jones, Art Blakey et Tony Williams. Son style novateur sera plus tard connu sous le nom de fusion. Il met la batterie en avant et ne se contente plus de structurer la chanson avec la basse.

Mitchell est le plus important collaborateur musical de Jimi Hendrix. Il joue avec lui dans le trio The Jimi Hendrix Experience de 1966 jusqu'au milieu de 1969, ainsi qu'à Woodstock en et dans le trio Hendrix/Cox/Mitchell en 1970 (il y a controverse sur le nom de cette formation).

Le , il participe à l'émission The Rock and Roll Circus, durant laquelle il forme aux côtés de John Lennon, Keith Richards et Eric Clapton, le supergroupe éphémère The Dirty Mac, le temps d'une interprétation du titre Yer Blues.

Début 1970, il joue dans la formation de Jack Bruce en compagnie du guitariste Larry Coryell.

Après la mort de Hendrix, il entreprend avec l'ingénieur Eddie Kramer de compléter la production des enregistrements incomplets de Hendrix qui sortiront sur des albums posthumes comme The Cry of Love et Rainbow Bridge - Original Motion Picture Sound Track.

En 1971, il tourne avec Larry Coryell dans un trio où Jack Bruce tient la basse. Le groupe se produit au festival de jazz de Nice, mais ne publie aucun enregistrement studio.

En 1972, il s'associe avec les guitaristes April Lawton et Mike Pinera pour former Ramatam. Ils enregistrent un album et ouvrent plusieurs concerts de ELP. Il joue également dans des concerts pour Terry Reid, Jack Bruce, et Jeff Beck.

À partir du milieu des années 1970, Mitchell se fait plus discret, faisant quelques enregistrements comme sur Long Walk Home de Junior Brown et participant aux enregistrements, vidéos et interviews relatives à Hendrix.

Plus récemment, il est membre du groupe Gypsy Sun Experience avec l'ancien bassiste d'Hendrix Billy Cox et le guitariste Gary Serkin.

Mitch Mitchell meurt le dans sa chambre d'hôtel de Portland alors qu'il vient juste de terminer l’Experience Hendrix Tour 2008, série de concerts destinés à honorer la mémoire du guitariste mort trente-huit ans plus tôt.

Il laisse derrière lui sa dernière femme Diana ‘Dee’ Mitchell, une fille Aysha Mitchell, née le issue de son union avec Lynn Mitchell et 2 petites-filles Sophie Lynn et Sydney.

Discographie[modifier | modifier le code]

Avec Jimi Hendrix[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Albums live[modifier | modifier le code]

Compilations[modifier | modifier le code]

Dagger Records (pirates officiels)[modifier | modifier le code]

Avec d'autres artistes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Drummer for Jimi Hendrix Experience found dead in Oregon hotel room »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) canadianpress.google.com, 12 novembre 2008
  2. La Rédaction, « Les 100 meilleurs batteurs de tous les temps », sur Rolling Stone, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]