Miquette et sa mère (film, 1950)

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Miquette et sa mère

Réalisation Henri-Georges Clouzot
Scénario Henri-Georges Clouzot
Jean Ferry
Acteurs principaux
Sociétés de production Alcina
CICC
Silver Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 98 minutes
Sortie 1950

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Miquette et sa mère est un film français de Henri-Georges Clouzot, sorti en 1950 et adapté de la pièce homonyme de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet.

Synopsis[modifier | modifier le code]

En 1898, Miquette Grandier est une jeune fille sage qui aide sa mère à exploiter un bazar-bureau de tabac à Casteldon, une petite ville de province. Elle assiste un jour à une représentation du Cid, donnée dans une salle à moitié vide, où le rôle-titre est interprété par Monchablon, un vieux cabot interprété par Louis Jouvet, et elle en sort enthousiasmée, ne rêvant plus que de théâtre.

Miquette est discrètement amoureuse du sympathique et maladroit Urbain de la Tour Mirande, qui est lui-même épris d'elle sans oser se déclarer. L'oncle d'Urbain, le marquis de la Tour Mirande, un vieux beau qui se vante d'être doué d'une nature « brillante et corrompue », est le châtelain de la ville. Considérant son neveu simplet, il a projeté sans l'en informer de le marier avec une riche héritière plutôt disgracieuse.

Peu avant le jour des fiançailles, le marquis découvre l'amour de son neveu pour Miquette. Ceci risquant de faire échouer son projet de mariage, il décide de s'y opposer ; il se rend alors chez Miquette qu'il trouve seule et se convainc rapidement de sa candeur. Pour détruire son amour pour Urbain, il lui fait croire que ce dernier lui avait caché son futur mariage, puis, séduit par Miquette, il décide d'en faire sa maîtresse. Ayant découvert la passion de la jeune fille pour le théâtre, il la convainc de s'enfuir avec lui à Paris, où il va l'aider à devenir une vedette.

Arrivés à Paris, Miquette et le marquis retrouvent Monchablon ; celui-ci les reçoit au milieu de sa troupe et promet de l'auditionner. Survient alors Mme Grandier, la mère de Miquette, partie à la recherche de sa fille. Monchablon engage Miquette, puis engage aussi sa mère qui s'est découvert elle-même le goût du théâtre. Arrive ensuite Urbain, le neveu amoureux.

Aventures, chassés-croisés, tournées théâtrales... Miquette épousera finalement Urbain tandis que le marquis découvrira qu'il n'est pas le cynique qu'il prétendait être, mais un « brave homme ». Séduit par Mme Grandier, il l'épousera.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

  • Langue : français
  • Durée : 98 minutes
  • Visa de censure : no 9248, délivré le

Distribution[modifier | modifier le code]

et non crédités

Production[modifier | modifier le code]

Le film a été tourné aux studios Franstudio de Joinville du au . C'est au cours de la production du film que Clouzot fait la connaissance de Vera Gibson Amado, actrice brésilienne engagée comme assistante scripte, qu'il épouse le , et qu'il fera tourner dans ses films suivants sous le nom de Véra Clouzot.

Accueil[modifier | modifier le code]

  • Entrées France : 2 159 275 spectateurs (32e film de l'année)

Citation[modifier | modifier le code]

  • Incapable de donner le nom de ses ancêtres figurant sur les portraits de famille, le marquis assène à Miquette, qui a obtenu la réponse du valet de chambre : « Mon enfant, nous autres, nous sommes l'Histoire, nous n’avons pas besoin de la connaître ».

Autour du film[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]