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Ligne 1a (CFL)

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Ligne 1a (Ligne de la Sûre)
Ettelbruck — Diekirch
Voir la carte de la ligne.
Carte de la ligne.
Voir l'illustration.
Train à Ettelbruck en 1991.
Pays Drapeau du Luxembourg Luxembourg
Villes desservies Ettelbruck, Diekirch
Historique
Mise en service 1862 – 1891
Électrification 1988
Fermeture 1963 – 1964 (fermeture partielle)
Concessionnaires GL (1862 – 1946)
PH (1874 – 1877)
PH (1877 – 1946)
CFL (à partir de 1946)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 1a
Longueur 4,1 km
Vitesse de référence 80 km/h
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 25 kV – 50 Hz
Pente maximale 13 
Nombre de voies Voie unique
Signalisation Signalisation lumineuse
ETCS L1
Trafic
Propriétaire État luxembourgeois
Exploitant(s) CFL
Trafic Regionalbunn (RB), Fret
Schéma de la ligne

La ligne 1a Ettelbruck - Diekirch est une ligne de chemin de fer de 4,1 km reliant Ettelbruck à Diekirch et constitue de nos jours un court embranchement de la ligne 1, de Luxembourg à Troisvierges-frontière. Elle constitue l'unique section encore en service de la ligne de la Sûre, qui reliait Ettelbruck à Grevenmacher.

Exploitée, pour la partie jusqu'à Echternach, par la Compagnie des chemins de fer de l'Est en 1862, puis après 1872 par la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine, par l'Administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine après 1919, par la SNCF après 1938. Pour la partie d'Echternach à Grevenmacher, elle est exploitée à partir de 1874 par la Compagnie des chemins de fer Prince-Henri puis par la Société anonyme luxembourgeoise des chemins de fer et minières Prince-Henri à partir de 1877. En 1940, la Deutsche Reichsbahn exploite l'ensemble de la ligne, qui est exploitée depuis 1946 par la société nationale des chemins de fer luxembourgeois.

La section de Diekirch à Grevenmacher est progressivement fermée entre 1963 et 1964.

La ligne de Luxembourg à Diekirch, via Ettelbruck est mise en service le par la Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg[1]. La section d'Ettelbruck à Diekirch devait initialement faire partie de la ligne de jonction grand-ducale (ligne 1 des CFL) mais s'est retrouvée en impasse, la compagnie ayant changé le tracé prévu. Au lieu de se diriger vers Spa après Diekirch, le tracé définitif va vers la gauche juste après la gare d'Ettelbruck en empruntant la vallée de la Wiltz et une ligne séparée bifurque vers Diekirch.

La ligne cesse d'être une courte antenne lorsque la section Diekirch-Echternach est mise en service le par la même compagnie[2].

Le , la Compagnie des chemins de fer Prince-Henri met en service la section Echternach-Wasserbillig le qui constitue alors une section de la Gürtelbahn.

La construction d'une dernière section, de Wasserbillig à Grevenmacher, est approuvée par la loi du [3]. La Société anonyme luxembourgeoise des chemins de fer et minières Prince-Henri met en service cette dernière section le [2].

Au niveau de la gare de Weilerbach, un embranchement franchisait la Sûre afin de desservir l'usine située sur la commune allemande de Bollendorf[4].

La section Echternach-Grevenmacher est fermée le (par le règlement grand-ducal du ), suivie le par la section de Diekirch à Echternach[2],[5],[6] ; un bout du tronçon Wasserbillig-Grevenmacher a été réaménagé et remis en service le afin de servir de raccordement au port de Mertert[7] et est rattaché administrativement à la ligne 3.

L'électrification de l'embranchement d'Ettelbruck à Diekirch est mise en service le 9 juillet 1988[2].

Le tronçon fermé et déclassé de la ligne de chemin de fer est aujourd'hui devenu une piste cyclable, la piste cyclable des Trois Rivières (PC 3)[8].

L'avenir de la ligne étant incertain, le ministère du Développement durable ayant étudié une possible fermeture en 2013, une manifestation contre cette éventuelle fermeture est organisée à Ettelbruck le et qui a rassemblé 300 manifestants ; l'inauguration d'une gare fictive à Ingeldorf a été effectuée à cette occasion[9],[10].

Le , le ministère de la Mobilité et des Travaux publics a présenté le « Mobilitéitskonzept Leitbild Nordstad 2035 » qui est en ensemble d'aménagements routiers et ferroviaires de la Nordstad et qui inclut notamment le maintien de la ligne et sa déviation pour passer au nord de la zone d'activités d'Ingeldorf avec création d'une nouvelle gare, l'emprise actuelle serait reprise notamment pour un boulevard urbain équipée d'un site propre pour les autobus[11].

Caractéristiques

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Longue de 4,1 kilomètres, la ligne actuelle relie Ettelbruck à Diekirch[12]. D'orientation nord-est-sud-ouest, elle est électrifiée en 25 kV – 50 Hz et est à voie unique et à écartement normal (1 435 mm)[12].

Le tracé de la ligne, qui dessert le très vallonné nord du Luxembourg en passant par la vallée de la Sûre est relativement plate, avec une pente maximale de 13 ‰[12]. Cela se traduit notamment par l'absence de tunnels, y compris sur la section aujourd'hui déclassée[12].

Infrastructures

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Signalisation

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La ligne est équipée de la signalisation ferroviaire luxembourgeoise et du Système européen de contrôle des trains de niveau 1 (ETCS L1), ce dernier cohabite jusqu'au avec le Memor II+[12].

Outre la gare d'origine, de Ettelbruck, la ligne comporte une seule autre gare ou halte voyageur encore en activité : Diekirch. Une seule de ces gares dispose des installations de « terminal fret » et de « gare de formation » : Ettelbruck[13].

Sur la partie fermée, la gare de Grundhof présentait la particularité de posséder une fosse à Rollbocks (en) afin de transférer les wagons marchandises sur la ligne de Grundhof à Beaufort, qui était à voie métrique[14].

Vitesses limites

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La vitesse limite est de 80 km/h sur l'ensemble de la ligne[13].

La ligne est desservie par une ligne commerciale des CFL[15], la ligne no 10 reliant Luxembourg à Troisvierges et à Gouvy (Belgique), dont des services Regionalbunn relient la gare de Luxembourg à la Gare de Diekirch.

Des trains de marchandises empruntent la ligne.

Notes et références

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  1. Auguste Morel, « De Luxembourg à Ettelbruck, à Diekirch, à Spa et à Aix-la-Chapelle », dans De Paris a Cologne, a Bruxelles, a Senlis, a Laon, a Dinant, a Givet, a Luxemburg, a Trèves, a Maestricht: itinéraire descriptif et historique, L. Hachette et Cie, 1864. pp.377-381 intégral (consulté le 20 mai 2011).
  2. a b c et d Site rail.lu, Ligne Ettelbruck - Echternach - Grevenmacher (Ligne de la Sûre) lire (consulté le 21 mai 2011).
  3. « Loi du 28 avril 1886 concernant la concession de trois lignes de chemins de fer secondaires. », sur legilux.public.lu, (consulté le ).
  4. « Usines de Weilerbach », sur rail.lu (consulté le ).
  5. « Règlement grand-ducal du 4 mars 1963 portant suppression du service ferroviaire sur le tronçon de ligne Echternach-Wasserbillig de la ligne à voie unique Diekirch-Grevenmacher. », sur legilux.public.lu, (consulté le ).
  6. « Règlement grand-ducal du 27 mai 1964 portant suppression du service ferroviaire sur le tronçon de ligne Echternach-Diekirch de la ligne à voie unique Diekirch-Grevenmacher. », sur legilux.public.lu, (consulté le ).
  7. « Ligne Wasserbillig - Mertert-Port », sur rail.lu (consulté le ).
  8. Site pch.public.lu, Piste cyclable des trois Rivières (PC3) lire (consulté le 14 juin 2018).
  9. « Ils défendent la ligne Diekirch-Ettelbruck », sur lessentiel.lu, (consulté le ).
  10. « Non à la fermeture de la ligne Ettelbruck-Diekirch! », sur rail.lu (consulté le ).
  11. « François Bausch, Claude Turmes et les bourgmestres des cinq communes de la Nordstad présentent un concept de mobilité pour l'horizon 2035 », sur gouvernement.lu, (consulté le ).
  12. a b c d et e Document de référence du réseau : annexe 2A, 2021, p. 9
  13. a et b Document de référence du réseau : annexe 2A, 2021, p. 11
  14. « Ligne: Grundhof - Dillingen / Beaufort », sur rail.lu (consulté le ).
  15. CFL, « Réseau & Gares », sur cfl.lu (consulté le ).

Bibliographie

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Articles connexes

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Lien externe

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