Le Tueur (film, 1972)

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Le Tueur

Réalisation Denys de La Patellière
Scénario Denys de La Patellière
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Genre Policier
Durée 85 minutes
Sortie 1972

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Tueur est un film policier ouest-germano-italo-français réalisé par Denys de La Patellière et sorti en 1972.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le commissaire divisionnaire Le Guen, qui a réussi à arrêter le tueur Georges Gassot, se heurte aux méthodes plus modernes de François Tellier, nouveau directeur de la PJ. Gassot s'enfuit de l'hôpital psychiatrique à destination de Marseille où il rencontre une jeune prostituée allemande, Gerda. Mais Le Guen, par l'intermédiaire d'un journaliste, fait croire au milieu que Gassot est à Marseille pour se mettre à la tête de leurs affaires ; les meurtres à Marseille du souteneur de Gerda et celui du passeur de Gassot laissent croire à cette version. Gassot remonte à Paris, suivi par Le Guen.

Le Guen, de nouveau aux trousses de Gassot, le rate encore. Gassot se met à tuer tous ceux qui lui barrent la route, ou qui ont l'air de l'avoir trahi, et reste en contact seulement avec son frère François et Gerda. Tentant de participer à un coup, il est devancé par Le Guen qui retourne les commanditaires contre lui. Tellier tente de coincer Gassot en utilisant sa marque de cigarettes, des Boyard papier maïs, peu courantes, et sa fréquentation de Gerda. Mais au moment où Le Guen s'apprête à arrêter Gassot dans sa planque[1], les commanditaires y font irruption, et Gassot s'enfuit en les tuant. L'échec de Le Guen est d'autant plus mal accepté par Tellier, que ses méthodes, selon lui, ont saboté son plan, et qu'en dressant les truands contre Gassot, Le Guen tente de leur faire appliquer la peine de mort que le tribunal a rejeté. Tellier lui dit qu'il est trop tard pour le mettre à la retraite, mais exige qu'il mette la main sur Gassot.

Le frère de Gassot, qui vit d'une arnaque aux films pornos, est piégé par le vrai film porno que les flics « découvrent » opportunément chez lui. Le Guen obtient de Tellier les barrages que celui-ci avait proposés au départ. Le Guen ne pense en réalité pas que ceux-ci me coinceront, mais veut faire monter la pression sur Gassot. Pour s'assurer de la capture du tueur, Le Guen fait placer dans la cellule de son frère un « mouton », qui doit obtenir des renseignements au plus vite. Traqué, Gassot demande à Gerda de voir son frère, pour qu'il lui procure une planque malgré sa captivité. François, acculé, lui envoie le « mouton », qui le rencontre, puis rentre aussitôt à la PJ pour la tenir au courant. Le Guen monte un traquenard que Tellier, malgré sa réticence sur ses méthodes, accepte.

Le traquenard est préparé dans un restaurant de campagne, mais Gerda s'aperçoit de l'encerclement policier et prévient Gassot, qui s'enfuit, en blessant grièvement l'adjoint de Le Guen. Encerclé par la police, il finit par se tirer une balle dans la bouche sous les yeux de Gerda, Le Guen et Tellier.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Réception[modifier | modifier le code]

  • Le film a réuni 910 500 spectateurs dans les salles de cinéma en France[2].

Autour du film[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gerda emprunte une passerelle de la gare de Sèvres - Ville-d'Avray, d'où part un train constitué de rames automotrices Z 1400. D'autre part on voit une publicité pour l'agence Brancas ; agence qui existe toujours à Sèvres.
  2. « LE TUEUR - JEAN GABIN BOX OFFICE 1972 », sur BOX OFFICE STORY (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]