Jean-Marie Ledannois

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Jean-Marie Ledannois
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean-Marie Albert Alphonse BoudotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Française
Activité
Autres informations
Mouvement
Influencé par

Jean Marie Ledannois (pseudonyme de Jean-Marie Boudot), né le à Sannois (France) et mort le à Mantes-la-Jolie[1], est un artiste peintre non figuratif, lithographe et céramiste, qui vécut dans le 16e arrondissement de Paris (4, rue Francisque-Sarcey[2]), puis rue des Peupliers à Boissy-Mauvoisin (Yvelines). Il dirigea le Centre d'arts Abel-Lauvray de Mantes-la-Jolie de 1998 à 2005 et fut membre du Mouvement des artistes contemporains en Yvelines (Hospice Saint-Charles, Rosny-sur-Seine)[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Marie Ledannois fut pendant trois années l'élève (peinture et dessin) de l'École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art tout en suivant parallèlement, pendant quatre années, les cours de céramique dans l'atelier, affilié à l'Union centrale des arts décoratifs, d'Annie Martin-Talboutier (épouse du sculpteur Étienne-Martin) à Paris.

Épousant Colette Pham Ngoc Thach, fille du Docteur et de Marie-Louise Pham Ngoc Thach[4], Jean-Marie Ledannois opte ensuite pour une installation à la campagne, à Boissy-Mauvoisin (où Colette demeure attentionnée à être le premier soutien critique de l'œuvre et à recevoir régulièrement les grandes amitiés artistiques et littéraires telles que Régis Debray), continuant un temps de se rendre quasi-quotidiennement à Paris pour enseigner la poterie dans l'atelier d'Annie Martin-Talboutier[5]. Puis, après avoir « longtemps mené peinture et céramique de front, il a choisi la peinture »[2].

Expositions particulières[modifier | modifier le code]

  • Jean-Marie Ledannois, gouaches, Maison de la culture de Mantes-la-Jolie (Bibliothèque Georges-Duhamel), février-[5].
  • Jean-Marie Ledannois, gouaches, Galerie Christiane Colin, Paris, septembre-[6].
  • Galerie Melki, rue de Seine, Paris, [7], mai-, novembre-.
  • One Man Show Ledannois, Foire d'art de Bâle (stand Galerie Melki), 1975.
  • Palais des arts et de la culture de Brest, 1976.
  • Galerie Maki, Tokyo, 1978.
  • Galerie Caroline Corre, Paris, 1979, 1984.
  • Centre culturel français, Nairobi, 1980.
  • Galerie Anne Blanc, Marly-le-Roi, 1981.
  • Centre d'art contemporain de Jouy-sur-Eure, mai-.
  • Musée du Berry, Bourges, - .
  • Jean-Marie Ledannois, Pierre Lemaire, Hélène Toulouse, Centre régional de développement culturel, Rosny-sur-Seine, janvier-.
  • Me Lydie Brioult, commissaire-priseur à Vernon, ventes de l'atelier Jean-Marie Ledannois, samedi [8] et samedi [9].

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

Réception critique[modifier | modifier le code]

  • « Les œuvres de Jean-Marie Ledannois, notamment ses gouaches bleu foncé et ocre, soulignent un esprit de rigueur, de clarté, une volonté d'approcher l'imaginaire sous sa forme la plus minitieuse. Les teintes employées sont alors d'une subtilité et d'une douceur presque diaphanes. Elles révèlent une atmosphère mystérieuse, faite d'impalpabilité.Aussi l'inspiration qui anime ses compositions est-il donc d'un raffinement précieux. » - Jean-Marie Tasset[5]
  • « ...Il est en effet une noblesse, un raffinement, une subtilité évidente dans les gouaches de Jean-Marie Ledannois, une sobriété tendue qui s'exprime au travers de grands plans généralement rectangulaires dans lesquels circule une transparence lumineuse, une modulation colorée, un espace délicat mais dense d'où surgit le mystère de l'homme, sa simplicité et sa présence. A trente-trois ans, Jean-Marie Ledannois parvient à un équilibre physiologico-intellectuel rare, signe d'un talent qui ne peut aller qu'en s'affirmant. » - Henry Galy-Carles[6]
  • « Ledannois dose la couleur, le matériau (sable, fibre synthétique), dans ses "pas tout à fait rectangles" qui sur la toile se superposent, s'isolent, se multiplient dans une texture différente, une tonalité qui va du plus clair au plus foncé. Ce peintre aime l'emploi de la forme répétée qui va lui permettre de créer une illusion de profondeur: cette série de plans qui se chevauchent développe une articulation visuelle, met en lumière une émotion d'ordre purement plastique qui tendent à la perfection, expriment l'harmonie d'une façon claire et puissante. » - Monique Dittière[7]
  • « On évoquera Mondrian, ce qui est impropre. Il faudrait plutôt regarder du côté de Malevitch pour qui la rigueur est une manière de franchir le cap du réalisme. De transcender le langage pictural. Ledannois y parvient en l'intériorisant, en l'amenant à ces effets sobres de matière. Rigueur et sensualité ne sont pas incompatibles. » - Jean-Jacques Lévêque[12]

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

  • 2e Grand Prix, XVIIIe Grand Prix international de peinture de Deauville, 1967.
  • Prix de la ville de Mantes-la-Jolie, 1983.
  • Prix du Rotary Club (Salon des peintres du Mantois), 1986.

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Collections privées[modifier | modifier le code]

Bibliophilie[modifier | modifier le code]

  • Giovanni Nicolò Doglioni (1548-1629), Costumes des hommes et des dames à Venise - Cortège de la Sérénissime Seigneurie et autres scènes, commémorations, divertissements, cérémonies publiques de la très noble cité de Venise, traduction française de Giacomo Franco, Jardin des Flores, Paris, 1977, fac-similé exécuté d'après le seul exemplaire enluminé connu (1614), couleurs originales et technique d'application de la couleur reconstituées par Jean-Marie Ledannois.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a et b Régis Debray, Ledannois, Éditions Le Territoire de l'Œil/Pierre Horay, 1977, présentation de la monographie.
  3. a b et c Jean-Marie Ledannois évoqué par le M.A.C.Y.
  4. Tram Huong, Marie-Louise, épouse du Docteur Pham Ngoc Thach, An ninh, février 2009 (article en langue vietnamienne)
  5. a b et c Jean-Marie Tasset, Jean-Marie Ledannois, un raffinement précieux, Le Figaro, 1er mars 1973.
  6. a et b Henry Galy-Carles, Jean-Marie Ledannois, édité par Galerie Christiane Colin, 1973.
  7. a et b Monique Dittière, Ledannois, Galerie Melki, L'Aurore, 23 avril 1975.
  8. JTM Info, 27 novembre 2014, L'atelier Ledannois aux encheres
  9. Gazette de l'Hôtel Drouot, Vente de l'atelier du peintre Jean-Marie Ledannois, vendredi 26 juin 2015, page 191.
  10. Jean Cassou, Pierre Courthion, Bernard Dorival, Georges Duby, Serge Fauchereau, René Huyghe, Jean Leymarie, Jean Monneret, André Parinaud, Pierre Roumeguère et Michel Seuphor, Un siècle d'art moderne, l'histoire du Salon des indépendants, Denoël, 1984. Voir pages 271 et 280.
  11. Galerie Art 7, Sennecey-le-Grand, Exposition Abstraction
  12. Jean-Jacques Lévêque, Ledannois, la voix intérieure, Galerie - Jardin des Arts, été 1976.
  13. Jean-Marie Ledannois dans la collection de l'Association "L'Abbaye"
  14. Magnin Wedry, Catalogue de la collection Isabelle et Thibaut de Réimpré, Hôtel Drouot, Paris, 6 novembre 2023, n°138 du catalogue.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]