Jérôme Guillen

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Jérôme Guillen
Fonction
Directeur exécutif
Tesla
depuis
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Tesla (depuis )
Mercedes-Benz Group ( - )
Freightliner (jusqu'en )
McKinsey & CompanyVoir et modifier les données sur Wikidata

Jérôme M. Guillen est un cadre de transport français travaillant dans la fabrication automobile. Il est titulaire d'un doctorat en ingénierie de l'Université du Michigan et a travaillé pour Freightliner LLC, Daimler AG et Tesla, Inc. Il est également diplômé de ENSTA Paris. Il est président de l'automobile chez Tesla de septembre 2018 à juin 2021 et a notamment dirigé les programmes de fabrication de la Tesla Model S et du Tesla Semi.

Éducation[modifier | modifier le code]

Guillen est né à Cavaillon dans le Vaucluse grandit près d'Avignon[1]. Il fréquente l'établissement Ismaël-Dauphin de Cavaillon puis le lycée Thiers à Marseille[2]. Il intègre ensuite l'ENSTA Paris, où il réalise également un échange Erasmus dans le département d'ingénierie de l'Université polytechnique de Madrid aboutissant à des doubles diplômes : génie mécanique de l'ENSTA en 1993 et génie nucléaire de l'ETSII en 1994. II termine ensuite son doctorat en génie mécanique à l'Université du Michigan en 1999. Après avoir obtenu son diplôme, Guillen est embauché par McKinsey & Company[3].

Daimler[modifier | modifier le code]

À partir de 2003, Guillen travaille chez Freightliner Trucks, sous la direction du PDG de la société Rainer Schmueckle. Il est ensuite été promu directeur général du développement de nouveaux produits[4] et chef de projet pour le Freightliner Cascadia.

Le 7 juillet 2007, Guillen est approché par Dieter Zetsche de la société mère de Freightliner, Daimler. A partir de septembre 2007, il devient le directeur de l'innovation commerciale de Daimler[5],[6]. En 2010, il participe au lancement du service Car2go (maintenant SHARE NOW) pour Daimler[7]. En octobre 2010, l'unité Business Innovation de Daimler, dirigée par Guillen, est rentable et autofinancée[8].

Tesla[modifier | modifier le code]

Jérôme Guillen, devant la première Tesla Model S 2012, achetée par Steve Jurvetson.

En novembre 2010, Guillen rejoint Tesla Motors[1],[9]. Lors de la démonstration de la Tesla Model X au Salon international de l'automobile d'Amérique du Nord en janvier 2013, il déclare qu'il ne regrettait pas son déménagement en Californie mais que les plats allemands et le Ballet de Stuttgart lui manquaient[10],[11]. En avril 2015, son salaire est de 4,5 millions de dollars par an[12].

Rôles de Jérôme Guillen chez Tesla
De À Rôle
11/2010 04/2013 Directeur du programme de Tesla Model S
01/2012 Vice-président par intérim, Ingénierie des véhicules
04/2013 03/2015 Vice-président, Ventes et service mondiaux
07/2016 Directeur de programme de Tesla Semi
06/2018 Directeur de programme de Tesla Model 3, General Assembly 4
09/2018 Président, Automobile[13]

Dans une interview de 2013, Guillen évoque "BlueStar" (nom de code du projet Tesla Model 3), déclarant que Tesla s'attendait à produire 400 000 voitures par an[3]. Lors de la montée en puissance de la Tesla Model 3 en juin 2018, Elon Musk déclare qu'il dirige la General Assembly 4[14].

En septembre 2018, il devient le bras droit d'Elon Musk[13],[15],[16].

Il quitte finalement Tesla le 3 juin 2021[17].

Publications[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Paméla Rougerie, « Qui est Jérôme Guillen, ce Français devenu le bras droit d’Elon Musk ? », sur leparisien.fr, (consulté le )
  2. « Un Vauclusien prend les commandes de la division auto du géant américain Tesla », sur LaProvence.com, (consulté le )
  3. a et b « Tesla, la dernière coqueluche de la Silicon Valley », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « Freightliner hires Guillen », sur www.fleetowner.com, (consulté le )
  5. (en) « Thinking outside the car », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « Daimler top executive Guillen moves to Tesla », sur Automotive News Europe, (consulté le )
  7. (de) Michael Freitag, « Tesla Chefentwickler Jerome Guillen im Interview », sur www.manager-magazin.de (consulté le )
  8. (de) Thomas Flehmer, « Daimler-Denkfabrik trägt sich erstmals selbst », sur Autogazette.de, (consulté le )
  9. (en-US) Zachary Shahan, « The Curious Case of Jerome Guillen, Tesla Semi Trucks, & Nikola One », sur CleanTechnica, (consulté le )
  10. (de) Harry Pretzlaff, « Jerôme Guillen: Kalifornien statt Käsespätzle », sur stuttgarter-zeitung.de (consulté le )
  11. (de) Harry Pretzlaff, « Jerôme Guillen: Tesla gibt es auch in Europa », sur stuttgarter-zeitung.de (consulté le )
  12. « Le patron de Tesla gagne le "Smic californien" », Les Échos, (consulté le ) : « Quant à Jerome Guillen, en charge des livraisons et du service à travers le monde, sa rémunération était de 4,48 millions de dollars »
  13. a et b « Jérôme Guillen, le copilote d’Elon Musk chez Tesla », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. (en) Lora Kolodny, « Elon Musk e-mails Tesla employees urging 'radical improvements' to hit quarterly targets », sur CNBC, (consulté le )
  15. Marie Turcan, « Tesla : qui est Jérôme Guillen, le Français nommé nouveau bras droit d'Elon Musk ? », sur Numerama, (consulté le )
  16. « Qui est Jérôme Guillen, le nouveau chouchou d'Elon Musk ? », sur LEFIGARO (consulté le )
  17. « Tesla. Le Français Jérôme Guillen quitte l'entreprise »