Hôpital Saint-Louis de Tunis
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L’hôpital Saint-Louis de Tunis[1] est un ancien hôpital français installé par les Sœurs de Saint-Joseph-de-l'Apparition[2] au cœur de la médina de Tunis, en Tunisie. Il est devenu de nos jours, après avoir été l'école privée catholique Saint-Joseph, la bibliothèque diocésaine de Tunis[3].
Localisation[modifier | modifier le code]
Il se trouvait sur la rue Sidi Saber, au centre de la médina[2].
Étymologie[modifier | modifier le code]
Il portait son nom en mémoire de Louis IX[réf. à confirmer][4], mort de la peste le à Tunis et communément appelé saint Louis.
Histoire[modifier | modifier le code]
À l'origine un petit hôpital de huit lits, il est ouvert en octobre 1840 dans un bâtiment loué par Émilie de Vialar et dans lequel elle organise aussi une école et un dispensaire[5]. En 1843, l’abbé François Bourgade (en), aumônier de la chapelle Saint-Louis de Carthage, crée l'hôpital[6] destiné à la communauté française, alors que l’infirmerie Sainte-Marguerite, située sur la rue des Teinturiers (arabe : نهج الصباغين), est destinée aux Italiens et aux Maltais.
En 1880, sous l’impulsion du cardinal Charles Lavigerie, il est transféré à la rue Sidi Ali Azzouz, dans une caserne désaffectée et plus spacieuse[2].
Références[modifier | modifier le code]
- Ahmed Ben Miled, Histoire de la médecine arabe en Tunisie durant dix siècles, Tunis, Cartaginoiseries, , 320 p. (ISBN 9789973704252, lire en ligne), p. 182-184
- Amor Chadli, « La médecine en Tunisie de la veille du protectorat à nos jours », La Tunisie médicale, vol. 89, no 5, , p. 411-417 (ISSN 0041-4131, lire en ligne, consulté le )
- Diego Sarrió, « Un jour ordinaire à la bibliothèque diocésaine », sur africamission-mafr.org (consulté le )
- Pierre Faure, « L'histoire de l'hôpital Saint-Louis à travers l'histoire de ses bâtiments », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 87, no 324, , p. 443-448 (ISSN 0035-2349, lire en ligne, consulté le )
- François Arnoulet, « L'enseignement congréganiste en Tunisie aux XIXe et XXe siècles », Revue du monde musulman et de la Méditerranée, vol. 72 « Modernités arabes et turque : maîtres et ingénieurs », no 1, , p. 26-36 (ISSN 0997-1327, lire en ligne, consulté le )
- François Arnoulet, « François Bourgade », sur memoireafriquedunord.net (consulté le )
