Gouvernement Andréas Papandréou III
(el) Κυβέρνηση Ανδρέα Παπανδρέου 1993
Président de la République |
Konstantínos Karamanlís Konstantínos Stephanópoulos |
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Premier ministre | Andréas Papandréou |
Élection | 10 octobre 1993 |
Législature | VIIIe |
Formation | |
Fin | |
Durée | 2 ans, 3 mois et 9 jours |
Parti politique | PASOK |
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Ministres | 19 |
Femmes | 1 |
Hommes | 18 |
Parlement |
170 / 300 |
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Le gouvernement Andréas Papandréou III (en grec moderne : Κυβέρνηση Ανδρέα Παπανδρέου 1993) est le gouvernement de la République hellénique entre le et le , sous la VIIIe législature du Parlement.
Il est dirigé par le socialiste Andréas Papandréou, à nouveau vainqueur des élections législatives à la majorité absolue. Il succède au gouvernement du conservateur Konstantínos Mitsotákis et cède le pouvoir au premier gouvernement de Konstantínos Simítis, désigné à la suite de la démission de Papandréou.
Historique
[modifier | modifier le code]Dirigé par l'ancien Premier ministre socialiste Andréas Papandréou, fils de l'ancien chef de l'exécutif Geórgios Papandréou, ce gouvernement est constitué et soutenu par le Mouvement socialiste panhellénique (PASOK). Seul, il dispose de 170 députés sur 300, soit 56,7 % des sièges du Parlement.
Il est formé à la suite des élections législatives anticipées du 10 octobre 1993.
Il succède donc au gouvernement du conservateur Konstantínos Mitsotákis, constitué par la seule Nouvelle Démocratie (ND).
Formation
[modifier | modifier le code]Au cours du scrutin, le PASOK totalise 46,9 % des voix, soit une hausse de huit points par rapport au scrutin précédent, et remporte une solide majorité absolue. Il devance nettement la ND, qui perd plus de sept points et totalise 39,3 % des voix. Seul le Parti communiste de Grèce (KKE) remporte des sièges à la gauche du PASOK, le Synaspismós (SYN) se trouvant exclu de l'assemblée, tandis que le Printemps politique (POLAN) devient le premier parti à entrer au Parlement à la droite de la ND depuis 1977.
Papandréou et son équipe de 19 ministres, sont assermentés au palais présidentiel d'Athènes par le président de la République Konstantínos Karamanlís le , trois jours après le scrutin.
Le , l'ancien ministre Konstantínos Stephanópoulos est élu chef de l'État au troisième tour de scrutin par 181 voix favorables, soit une de plus que la majorité requise. Proposé par le POLAN, il avait reçu par la suite le soutien du PASOK après que Papandréou avait renoncé à briguer la présidence de la République. Bien qu'il soit originellement issu de la ND, Stephanópoulos ne bénéficie pas du soutien de son ancienne formation[1].
Succession
[modifier | modifier le code]À partir du suivant, le Premier ministre est hospitalisé à Athènes pour une insuffisance cardique et rénale. Le ministre de l'Intérieur Ákis Tsochatzópoulos exerce alors la direction par intérim du gouvernement, de manière informelle. Il finit par remettre sa démission et le , l'ancien ministre de l'Industrie Konstantínos Simítis, chef de file des rénovateurs du PASOK, est désigné par le groupe parlementaire pour succéder à Papandréou au détriment de Tsochatzópoulos[2],[3]. Il constitue son premier gouvernement quatre jours plus tard.
Composition
[modifier | modifier le code]Initiale (13 octobre 1993)
[modifier | modifier le code]Remaniement du 8 juillet 1994
[modifier | modifier le code]- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Remaniement du 15 septembre 1995
[modifier | modifier le code]- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Références
[modifier | modifier le code]- (el) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en grec moderne intitulé « Κυβέρνηση Ανδρέα Παπανδρέου 1993 » (voir la liste des auteurs).
- Didier Kunz, « Costis Stéphanopoulos succède à Constantin Caramanlis à la tête de l'Etat grec », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Didier Kunz, « La Grèce se prépare à la succession d'Andréas Papandréou », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Didier Kunz, « Le nouveau premier ministre grec, Costas Simitis, est le chef de file du courant européen du Pasok », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Élections législatives grecques de 1993
- Mouvement socialiste panhellénique
- Gouvernement de la Grèce ; Politique en Grèce
Lien externe
[modifier | modifier le code]- (el) Gouvernement grec, « Κυβέρνησις ΑΝΔΡΕΑ ΠΑΠΑΝΔΡΕΟΥ », sur ggk.gov.gr (consulté le ).