Georges Chedanne

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Galeries Lafayette, Paris.
Ambassade de France en Autriche.

Georges Paul Chedanne ( à Maromme - à Paris) est un architecte français.

Hotel Mercédès rue de Presbourg à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est élève de Julien Guadet à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il prend part au Salon des artistes français dès 1884, remporte le prix de Rome en 1887, une médaille de 3e classe en 1891, une de 2e classe en 1892 et une médaille d'honneur en 1894[1].

Georges Chedanne séjourne à Rome où il fait des études sur le Panthéon. À la Villa Médicis, il rencontre le peintre Adolphe Déchenaud qui fait son portrait. Ce tableau fut légué au musée des beaux-arts de Rouen par madame Chedanne en 1948[2]. Le même musée possède aussi de lui une grande maquette du Panthéon qui en révèle la structure.

Il est nommé architecte au château de Fontainebleau. Il remporte en 1894 le 3e prix du concours d'architecture de l'Exposition nationale et coloniale de Rouen.

Il retourne ensuite à Paris et gagne le grand prix de l'exposition universelle de 1900. En 1903, il est fait officier de la Légion d'honneur. Bien qu'influencé par l'Art nouveau, son style reste personnel et éclectique. L'une de ses œuvres parmi les plus connues à Paris est l'ancien Élysée Palace Hôtel en haut de l'avenue des Champs-Élysées à Paris, aujourd'hui siège de la banque HSBC.

Sa sépulture se trouve au cimetière monumental de Rouen (carré M2-16)[3].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Quelques œuvres[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Adolf K Placzek, Macmillan Encyclopedia of Architects, vol. 1, Londres, The Free Press, 1982.
  • Chantal Gastinel-Coural, « L'Ambassade de France à Vienne : décor intérieur et ameublement (1907-1914) », dans Bulletin de la Société de l'histoire de l'Art français (ISSN 0301-4126), 1991.
  • Dominique Rey, « George-Paul Chedanne, un architecte éclectique influencé par l'Art nouveau (1861-1940) », dans Pierre Vaisse (dir.), L’esprit d’un siècle : Lyon 1800-1914, Lyon, Fage Éditions/Ville de Lyon, , p. 88-91.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, t. 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 284.
  2. Notice no 00000056244.
  3. Jean-Pierre Chaline (dir.), Mémoire d'une ville, le Cimetière monumental de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, (ISBN 2-9509804-1-4), p. 88.
  4. « Chronique locale », Journal de Rouen, 16 décembre 1892, no 351, p. 2.
  5. Revue des arts décoratifs, janvier 1901, sur gallica.bnf.fr.
  6. « Luc Olivier Merson (1846-1920) », musée d’Orsay, notice de l’œuvre, www.musee-orsay.fr.

Liens externes[modifier | modifier le code]