Forêt de la Guerche
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| Forêt de la Guerche | ||||
 Forêt de la Guerche | ||||
| Localisation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Coordonnées | 47° 52′ 55″ nord, 1° 13′ 23″ ouest | |||
| Pays |  France
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| Région | Bretagne | |||
| Département | Ille-et-Vilaine | |||
| Géographie | ||||
| Superficie | 3 228 ha | |||
| Altitude · Maximale · Minimale |
112 m 76 m |
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| Compléments | ||||
| Protection | ZNIEFF[2] | |||
| Statut | Forêt privée | |||
| Essences | Chênes, pins, hêtres | |||
| Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : France
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La forêt de la Guerche est une forêt française située à la limite est de la Bretagne, sur les communes de Rannée, Chelun et Saint-Aignan-sur-Roë, dans le département d'Ille-et-Vilaine en Bretagne.
Elle s'étend sur une surface de 3 228 ha[3].
Géographie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Les forêts de Fougères, du Pertre, de La Guerche et d'Araize devaient former autrefois une ligne continue de forêts entre les Redones et les Cenomani, une sorte de première marche frontière entre la Bretagne, le Maine et l'Anjou[4].
Le "chemin des Saulniers", ancienne voie gallo-romaine, et même probablement chemin protohistorique (de nombreux mégalithes jalonnent son tracé), en bonne partie identifié, passait au nord du bourg de Saulnières et se poursuivait en direction de l'Anjou pour y livrer le sel, passant notamment au sud de la forêt de la Guerche[5].
En 1943, sous le nom de code Bruno, des troupes allemandes installèrent un dépôt de carburant dans la forêt de La Guerche ; ce dépôt était relié à une ligne ferroviaire disparue depuis[6].
Activité[modifier | modifier le code]
La forêt est propriété privée intégrale de la Société immobilière de l’Ouest[7]. Grillagée, elle n'est ouverte au public qu'en partie, par la D106 en venant de La Selle-Guerchaise.
Elle sert à la production de bois et aux activités de chasse.
Faune et flore[modifier | modifier le code]
La forêt est inventorié en ZNIEFF de niveau 2. Il a été inventorié près de 28 espèces végétales et 78 espèces d'oiseaux[3].
Le Chêne à la Vierge[modifier | modifier le code]
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La légende raconte ainsi que lors de la Révolution française, en peine Terreur, des soldats républicains surprirent une jeune paysanne en train de prier devant une statue de la Vierge, nichée au creux d’un chêne. Ils la sommèrent alors de leur révéler où se trouvait le curé réfractaire de la paroisse. Comme la jeune fille refusait de dénoncer le prêtre, elle fut saisie, puis fusillée au pied de l’arbre, sans autre forme de procès[8].
En avril 2018, le "Chêne à la Vierge" a été victime d'un incendie, détruisant des dizaines de niches en bois, contenant des statuettes à l’effigie de la Vierge, de Jésus ou d’autres saints, et d’ex-votos[9]. Un an après, il avait retrouvé une partie de son apparence antérieure grâce à la dévotion de fidèles[10].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « ZNIEFF 530006459 - FORET DE LA GUERCHE », sur INPN (consulté le )
- [1]
- « ZNIEFF 530006459 - FORET DE LA GUERCHE », sur INPN (consulté le )
- René Kerviler, Étude critique sur la géographie de la presqu'île armoricaine au commencement et à la fin de l'occupation romaine, Bibliothèque nationale de France, Impr. de L. Prud'homme (Saint-Brieuc), (lire en ligne)
- « 3-c est-ouest canton de retiers, chemin des saulniers », sur e-monsite.com (consulté le ).
- « Sa passion ? L'occupation et la Libération », Journal Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Bretagne. L’achat de la forêt de La Guerche coûte cher à l'un des dirigeants de Bic », sur ouest-france.fr, (consulté le )
- « Chêne à la vierge à Rannée », sur www.petit-patrimoine.com (consulté le )
- « Rannée. Lieu de culte local, le Chêne à la Vierge a brûlé », sur ouest-france.fr, (consulté le )
- « Rannée : un an après l’incendie, le retour en grâce du Chêne à la Vierge », sur actu.fr, (consulté le )
