Discussion:Voltaire/Archive 2

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« clef » de chambellan ou « clé » de chambellan ?[modifier le code]

Une recherche Google montre que « clef » a soixante et un hits et « clé » douze seulement. Il faut donc écrire « clef ». Gustave G. 6 septembre 2007 à 21:31 (CEST)

« Clé » est l'orthographe courante du mot selon l'Académie française. « Clef » était l'orthographe précédente. --Not-Pierre 6 septembre 2007 à 21:47 (CEST)
L'Académie française donne un avis particulièrement autorisé mais qui ne saurait prévaloir contre « le bon usage », souverain absolu en la matière. Or, je trouve « clef (parfois clé) » dans le Robert et le Trésor de la Langue française, disponible sur Internet ; leurs exemples tirés des meilleurs écrivains donnent une supériorité écrasante pour la graphie « clef ». Cela ne m'empêche pas, dans la vie courante, d'écrire « clé » et j'ai l'impression, en effet, que c'est la manière qui semble devoir l'emporter de nos jours, mais il s'agit ici d'un emploi très particulier et il me semble qu'une forme un peu archaïsante correspond mieux à l'effet recherché, et le résultat Google montre que la plupart des gens font comme moi.

J'ajoute que pour ma part cette question d'orthographe est un problème quotidien (« maison sans étage » ou « maison sans étages » ? « freins à disque » ou « freins à disques » ?) puisque je m'occupe de traductions ; en pareil cas je prends de préférence la forme la plus répandue. Amicalement. Gustave G. 7 septembre 2007 à 03:16 (CEST)

Voltaire et l'Islam[modifier le code]

Il est dommage que le paragraphe sur Voltaire et l'Islam, qui est une analyse globale de son attitude ne soit pas référencé par des sources plus fiables (au sens de wikipedia), comme par exemple Voltaire et l'Islam de Magdy Gabriel Badir publiés aux SVEC (qui sur le sujet fait un peu plus référence que l'Harmattan)Hadrien (causer) 6 décembre 2007 à 13:47 (CET)

Il ne faut en tout cas pas se moquer du monde comme ça[modifier le code]

Je cite l'article :

Par la suite, lorsque Voltaire se détache des sources héritées du Moyen Âge, notamment après avoir lu Henri de Boulainvilliers et Sale[18], sa perspective change radicalement et il refusera ensuite de voir en Mahomet un illettré : il ne peut imaginer qu’un homme qui avait été « négociant, poète, législateur et souverain ne sut pas signer son nom » comme il l’exprime dans le Dictionnaire philosophique (article sur le Coran)

Je cite maintenant le texte du lien donné à l'appui (?) de ce point de vue :

En un mot, ses lois civiles sont bonnes; son dogme est admirable en ce qu’il a de conforme avec le nôtre mais les moyens sont affreux; c’est la fourberie et le meurtre.

On l’excuse sur la fourberie, parce que, dit-on, les Arabes comptaient avant lui cent vingt-quatre mille prophètes, et qu’il n’y avait pas grand mal qu’il en parût un de plus. Les hommes, ajoute-t-on, ont besoin d’être trompés. Mais comment justifier un homme qui vous dit « Crois que j’ai parlé à l’ange Gabriel, ou paye-moi un tribut? »

Combien est préférable un Confucius, le premier des mortels qui n’ont point eu de révélation; il n’emploie que la raison, et non le mensonge et l’épée. Vice-roi d’une grande province, il y fait fleurir la morale et les lois: disgracié et pauvre, il les enseigne il les pratique dans la grandeur et dans l’abaissement; il rend la vertu aimable; il a pour disciple le plus ancien et le plus sage des peuples.

Le comte de Boulainvilliers, qui avait du goût pour Mahomet, a beau me vanter les Arabes, il ne peut empêcher que ce ne fût un peuple de brigands; ils volaient avant Mahomet en adorant les étoiles; ils volaient sous Mahomet au nom de Dieu. Ils avaient, dit-on, la simplicité des temps héroïques; mais qu’est-ce que les siècles héroïques? c’était le temps où l’on s’égorgeait pour un puits et pour une citerne, comme on fait aujourd’hui pour une province.

Les premiers musulmans furent animés par Mahomet de la rage de l’enthousiasme. Rien n’est plus terrible qu’un peuple qui, n’ayant rien à perdre, combat à la fois par esprit de rapine et de religion.

Donc, remarque évidente : Si l'on prétend que cela témoignerait du changement radical de la perspective de Voltaire, le moins qu'on puisse dire est que ce point de vue mériterait un minimum d'explication et autre chose qu'un unique livre en référence - ou alors qu'on le présente comme ce qu'il est : un point de vue. 212.198.147.44 (d) 3 mars 2008 à 22:15 (CET)

Pourquoi ne pas évoquer la présence récurrente de Voltaire à la Cour de Lunéville ? le roi Stanislas étant partisan des Lumières et un des protecteur de notre Philosophe malmené par la couronne Française...freb (d) 28 décembre 2007 à 21:11 (CET)

Voltaire l'esclavagisme, le racisme et l'antisémitisme[modifier le code]

vous écrivez que Voltaire a fermement condamné l'esclavagisme et vous citez Candide.

or, il n'y dénonce pas l'esclavagisme mais les mutilations faites aux esclaves, nuance !


dans Etudes des moeurs et Traité de métaphysique, il y a des passages racistes et négrophobes.

pourquoi ça ne figure pas dans l'article final au même titre que ses propos antisémites ?

Va lire les archives, c'est un long débats (je crois d'ailleur que c'est entre autres à cause de ce volumineux débat qu'il a fallu archiver). Le débat tourne autour de l'importance qu'il faut donner au fait que Voltaire est probablement un raciste, mais d'un racisme moins soutenu sur certains points que celui de ses contemporains. Par exemple, en dénonçant les mauvais traitements des esclaves, Voltaire nous aurait mis sur la voie d'une autre concidération des peuples réduits à l'esclavage, voie qui mènerait à l'abolition de l'esclavage (formulation idéaliste et glorifiante juste pour la démonstration). L'article actuel tente comme il peut de présenter cet aspect : les idées avant-gardistes d'hier sont des pensées réactionnaires aujourd'hui. En ne nous en rendant pas compte, nous ne rendrions jamais hommage à ceux qui ont fait évoluer la pensée.

Lacrymocéphale 1 janvier 2008 à 23:17 (CET)

Je ne comprends pas cet acharnement à nier que Voltaire fut antisémite, tel qu'on l'entend dans n'importe quel dictionnaire. On rétorque que le mot ayant été inventé au XIX°, Voltaire ne put être ce qui n'existait alors pas. Mais on se moque ici de l'intelligence ! Il suffit de lire ce qu'écrivit Voltaire à propos des Juifs, et de comparer sa soupe nauséeuse avec la définition même du mot antisémitisme. Car le sire parle de nation et de peuple : on est donc largement au-delà d'un anti-judaïsme que certains rédacteurs voudraient minimiser voire rendre sympathique. Que ceux qui savent lire lisent cette anthologie de la tolérance et d'esprit éclairé :

- Il résulte de ce tableau raccourci que les Hébreux ont presque toujours été ou errants, ou brigands, ou esclaves, ou séditieux: ils sont encore vagabonds aujourd’hui sur la terre, et en horreur aux hommes, assurant que le ciel et la terre, et tous les hommes, ont été créés pour eux seuls.
- Comme [les Juifs] ne connaissaient de peuples que leurs voisins ils crurent en les abhorrant détester toute la terre, et s’accoutumèrent ainsi à être les ennemis de tous les hommes.
- Enfin vous ne trouvez [dans les Juifs] qu’un peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent.
- Voulez-vous vivre paisibles, imitez les Banians et les Guèbres; ils sont beaucoup plus anciens que vous, ils sont dispersés comme vous, ils sont sans patrie comme vous. Les Guèbres surtout qui sont les anciens Persans, sont esclaves comme vous après avoir été longtemps vos maîtres. Ils ne disent mot; prenez ce parti. Vous êtes des animaux calculants; tachez d’être des animaux pensants.
in Dictionnaire philosophique, Juifs, et septième lettre MM. Joseph Ben Jonathan, Aaron MathaÏ, et David Wincker
- Je ne cite qu’à regret ce malheureux petit peuple juif, qui ne doit assurément servir de règle à personne, et qui (en mettant la religion à part) ne fut jamais qu’un peuple de brigands ignorants et fanatiques.
in Dictionnaire philosophique, Loi naturelle
- C’est à regret que je parle des Juifs: cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre.
in Dictionnaire philosophique, Tolérance
- On comptait en Espagne plus de cent cinquante mille hommes de cette nation étrangère [juive] si odieuse et si nécessaire.
- Les juifs seuls sont en horreur à tous les peuples chez lesquels ils sont admis.
-Mais de tout temps les juifs ont défiguré la vérité par des fables absurdes; ils mirent en oeuvre de fausses médailles, de fausses inscriptions. Cette espèce de fourberie, jointe aux autres plus essentielles qu’on leur reprochait,ne contribua pas peu à leur disgrâce.
Essai sur les moeurs et l'esprit des nations, chap. CII. — État de l’Europe a la fin du xve siècle.
- Quand [les yeux des Juifs] furent un peu ouverts par d’autres nations victorieuses, qui leur apprirent que le monde était plus grand qu’ils ne croyaient, ils se trouvèrent, par leur loi même, ennemis naturels de ces nations, et enfin du genre humain.
- [les Juifs] furent donc avec raison traités comme une nation opposée en tout aux autres; les servant par avarice, les détestant par fanatisme, se faisant de l’usure un devoir sacré. Et ce sont nos pères!
In Essai sur les moeurs et l'esprit des nations, chap. CIII — De l’état des juifs en Europe.

Ce n'est pas nous qui accusons Voltaire sur des pièces truquées ou des ragots : il s'est bien chargé d'écrire de sa main son propre chef d'accusation en même temps que les pièces à convictions.

En espérant ne rien casser de la présentation. Sur le racisme de Voltaire, on peut rappeler qu'il pensait que les noirs et les blancs ne pouvaient avoir la même origine, genre comme deux arbres différents. (dsl, je n'ai plus ma source, un bouquin d'étude sur l'anthropo de qqs penseurs). On peut parier que plus féru de polémique que de science biologique, il s'opposait à Maupertuis ou d'autres dans leur affirmation du monogénisme de l'être humain pour les briser vraiment menues à la doctrine de l'Eglise et au texte de la Genèse. (ne pas hésiter à virer ce truc si c'est nul, je ne me vexerai pas, surtout en tant qu'anonyme, faut y aller pour oser se plaindre)

p-s: Sinon, peut-être que Voltaire devait avoir un certain mal avec un peuple qui s'identifie à une religion, et les juifs devaient tomber dedans pour lui. (après on devait les exclure de la société au moins autant qu'ils s'unissaient, j'y connais rien, je cherche un point de vue). En tout cas moi je trouve savoureux le texte Brolingbroke, à lire dans sa vie avec Dostoïevsky, ça équilibre. De même, si on est un peu déçu du manque de défense de la pensée juive, vaut mieux aller lire Levinas (ou auteur très bien marqué par le Judaïsme, moi en dehors des noms connus j'y connais rien) que de s'énerver sur Voltaire. Bref, la recherche de la Vérité, c'est pour les prêtres, celle de l'objecto-stivité pour Wikipédia, et jouer le petit juge, pour ceux qui ont trop de temps à perdre ; aller chercher des adversaires dans le passé, quand personne ne s'appuie réellement sur eux pour tenir des propos dangereux maintenant, c'est peut-être perdre son temps. (aveu: je serais plutôt du côté de ceux qui le défendront contre vents et marées, car à un moment, un souffle de liberté s'est levé, et il y est pour beaucoup, un peu de lyrisme pour montrer que je suis ému)

Les propos diffamatoires qu'on tient sur Voltaire et ses prétendus racisme, esclavagisme et antisémitisme[modifier le code]

Ces propos sont des propos jaloux et diffamatoires, et dire que Voltaire est fondamentalement contre l'islam, les juifs ou pour l'esclavagisme, est un paradoxe évident.

Je n'en citerai pour l'instant pour preuve, du moins au sujet du soi-disant antisémitisme de Voltaire , que cette citation provenant de la section IV de l'article Juifs du Dictionnaire philosophique : " Vous devez savoir que je n’ai jamais haï votre nation. Je ne hais personne, pas même Fréron. "

Sur l'esclavagisme, celle-ci tirée de l'article Esclaves : " Enfin c’est aux hommes sur l’état desquels on dispute à décider quel est l’état qu’ils préfèrent. Interrogez le plus vil manoeuvre, couvert de haillons, nourri de pain noir, dormant sur la paille dans une hutte entr’ouverte; demandez-lui s’il voudrait être esclave, mieux nourri, mieux vêtu, mieux couché; non seulement il répondra en reculant d’horreur, mais il en est à qui vous n’oseriez en faire la proposition.

Demandez ensuite à un esclave s’il désirerait d’être affranchi, et vous verrez ce qu’il vous répondra. Par cela seul la question est décidée. "

Et enfin pour taire toute nouvelle polémique injuste sur un si grand homme, une dernière cette fois-ci tirée de l'article Tolérance, qui concerne la religion mahométane, mais s'applique à toutes les religions, sous la plume d'un homme qui a voué sa vie à la liberté de conscience : " L’auteur de l’article précédent est un bon homme qui voulait souper avec un quaker, un anabaptiste, un socinien, un musulman, etc. Je veux pousser plus loin l’honnêteté, je dirai à mon frère le Turc: « Mangeons ensemble une bonne poule au riz en invoquant Allah; ta religion me paraît très respectable, tu n’adores qu’un Dieu, tu es obligé de donner en aumônes tous les ans le denier quarante de ton revenu, et de te réconcilier avec tes ennemis le jour du bairam. Nos bigots qui calomnient la terre ont dit mille fois que ta religion n’a réussi que parce qu’elle est toute sensuelle. Ils en ont menti, les pauvres gens; ta religion est très austère, elle ordonne la prière cinq fois par jour, elle impose le jeûne le plus rigoureux, elle te défend le vin et les liqueurs que nos directeurs savourent; et si elle ne permet que quatre femmes à ceux qui peuvent les nourrir (ce qui est bien rare), elle condamne par cette contrainte l’incontinence juive qui permettait dix-huit femmes à l’homicide David, et sept cents à Salomon, l’assassin de son frère, sans compter les concubines. » "

Il est odieux qu'on puisse dire cela d'un tel défenseur de la tolérance, en particulier religieuse.

A bon entendeur, salut

Voltaire, islamophobe ?! mais qui a dit cela ? Même si voltaire fut effectivement avant son Essai sur les moeurs, hostile à toutes les religions, y compris l'islam, son opinion sur l'islam changea radicalement par la suite. Il a écrit des pages absolument exquises sur l'islam, les Arabes et Mahomet après 1750. Pour preuve quelques magnifiques citations extraites de son oeuvre: [1]
"Bornons-nous toujours à cette vérité historique: le législateur des musulmans, homme puissant et terrible, établit ses dogmes par son courage et par ses armes; cependant sa religion devint indulgente et tolérante" (Essais sur les Mœurs, 1754)
"Il est évident que le génie du peuple arabe, mis en mouvement par Mahomet, fit tout de lui-même pendant près de trois siècles, et ressembla en cela au génie des anciens Romains." (Essais sur les Mœurs, Voltaire)
"Mahomet avait le courage d'Alexandre avec l’esprit de Numa." (Le diner du comte de Boulainvilliers (1767))
etc etc
Je ne crois pas que comparer Mahomet à Alexandre, Numa ou Cromwell et le génie des Arabes à celui des Romains soit les propos d'un islamophobe !
Les islamophobes (les vrais) se limite évidemment toujours à citer sa pièce Mahomet qui fut écrite avant tout, rappelons le, dans le but de critiquer le christianisme, afin de faire croire que "le plus grand esprit français" était "comme eux", ce qui est évidemment à l'opposé de la réalité comme le démontrent de manière irréfutable tous les propos très élogieux de Voltaire à l'égard de l'islam, des Arabes et de Mahomet après 1750...
Concernant son "antisémistisme", Pierre Milza (Voltaire, Perrin, 2007, p.637) dit que Voltaire ne peut en aucun cas être considéré comme antisémite puisque ce terme apparu au 19e fait référence à une vision biologique et raciale de la judeité, "mais qu'en revanche il partage, avec quels excès parfois! les préjugés judéophobes des hommes du 18e Siècle". Préjugés qui selon Milza se seraient trouvés "accentués par ses démélés avec plusieurs banquiers juifs"...
Je ne crois pas que comparer Mahomet à Alexandre, Numa ou Cromwell et le génie des Arabes à celui des Romains soit les propos d'un islamophobe ! : Cette phrase témoigne une fois de plus de la confusion croissante en France entre ethnie arabe et religion musulmane. Le pays comportant le plus de musulmans est l'Indonésie, où l'on trouve bien peu d'Arabes.Le mot islamophobie lui-même ne signifie rien d'autre que le fait d'avoir pour valeurs la liberté, que combat l'islam, l'égalité, que combat aussi l'islam, et la fraternité, que l'islam commande pour sa part de n'observer qu'entre musulmans. 212.198.147.44 (d) 3 mars 2008 à 22:22 (CET)
Attention à ne pas transformer cette PDD en blog d'opinions et en échanges d'insultes. WP n'est pas fait pour cela, alors un peu de calme.--SammyDay (d) 3 mars 2008 à 23:21 (CET)
voltaire n'a je pense aucune opigion esclavagiste mais avait quand même des parts dans une société possédant elle-même des part dans la compagie des indes ;compagie qui été trés présente dans le commerce triangulaire.

Voltaire et le Déluge[modifier le code]

Quand j'ai écrit les paragraphes sur « Voltaire et le déluge : une erreur d'appréciation », je jugeais ridicule de sourcer un lieu commun comme le refus de Voltaire de croire aux coquillages fossiles au sommet des montagnes. Ataraxie me somme de sourcer, je ne le ferai pas et je ne souhaite qu'une chose : qu'il supprime donc d'un clic de souris vengeur ce que j'ai écrit avec la conscience tranquille de supprimer un POV. Évidemment si un spécialiste regarde un jour cet article il s'écriera : « Comment ? voilà quelqu'un qui veut donner une opinion sur Voltaire et qui n'a pas lu Voltaire en son temps de René Pomeau, la grande autorité sur la question, où il est écrit à la page 231 du tome II : “Voltaire commence par un chapitre sur «Les changements dans le globe »: c'est ici qu'il paraît le plus éloigné de notre vision moderne. Il n'a pas la moindre idée, à la différence, entre autres, de Buffon, d'une histoire géologique de la terre” et à la page 308 : “Il ne veut pas croire que la disposition des océans et des continents ait été fondamentalement modifiée. Car « toutes les pièces de la machine de ce monde semblent faites l'une pour l'autre »”. Et Louis Figuier écrivait déjà en 1863 dans La Terre avant le Déluge : “Buffon insistait, avec raison, sur l'existence des coquilles sur les sommets des Alpes, pour prouver que le bassin des mers anciennes avait été soulevé par des cataclysmes internes de notre globe. Voltaire prétendit que les coquilles trouvées dans les Alpes et les Apennins avaient été jetées là par des pèlerins à leur retour de Rome”. » Mais il n'y a pas à discuter avec ceux qui interviennent là où ils ne se connaissent pas ; qu'ils s'amusent donc avec Voltaire, il faut quelques articles sacrifiés pour que tout le reste puisse avancer. Gustave G. (d) 27 février 2008 à 20:56 (CET)

Proposition d'ajouter de nouvelles catégories à l'article Voltaire[modifier le code]

  • Voltaire et les femmes; dans sa vie et dans ses ouvrages.
  • Voltaire et l'éducation; ce qu'il en pense.
  • Les influences des autres cultures dans ses ouvrages ou l'exotisme voltairien.
  • L'esthétique voltairienne
  • Voltaire et Rousseau
  • Voltaire épistolier

Mariamnelly (d) 13 mars 2008 à 19:41 (CET)

Je suppose que tu veux parler de paragraphes, et non de Catégories. En tout cas, ces titres ont l'air allèchants, c'est toi qui te propose de les remplir en partie ?--SammyDay (d) 14 mars 2008 à 12:11 (CET)
Effectivement, je parlais de paragraphes, Émoticônemerci... Pas forcément, il s'agit tout simplement de proposition ouverte à ceux et celles qui peuvent y participer ou qui la trouve intéressante.Mariamnelly (d) 14 mars 2008 à 17:43 (CET)

On peut ajouter aussi:

  • Voltaire conteur
  • Voltaire Pamphlétaire

Je viens de commencer quelques parapgraphes. Amicalement,Mariamnelly (d) 14 mars 2008 à 18:15 (CET)

J'avoue que personnellement je n'ai pas les capacités de t'aider dans la recherche des éléments biographiques nécessaires. Par contre, j'ai hâte de lire le résultat, et évidemment d'y apporter mes petites contributions personnelles...--SammyDay (d) 15 mars 2008 à 01:03 (CET)

Recyclage[modifier le code]

Cet article est une catastrophe : aucune cohérence globale, rien sur l'importance du personnage, rien qu'une succession de vignette articulée de manière platement chronologique. Et je ne parle même pas de cette horreur anachronique qu'est la section "controverse"... Tout cela ne serait pas dramatique, si cet article n'était pas l'un des plus consultés de WP. Il est donc impératif de le reprendre de fond en comble.--EL - 3 avril 2008 à 13:21 (CEST)

Oui, oui il y a beaucoup à faire.Hadrien (causer) 3 avril 2008 à 13:42 (CEST)

Oeuvres de Voltaire[modifier le code]

Bonjour,

Je viens tout juste de m'inscrire et je suis surprise de ne trouver aucune trace de "L'histoire de l'empire de Russie, sous Pierre le Grand" édité en 1815 par Didot. Peut être ne suis-je encore pas assez habile avec l'utilisation de Widipédia. J'en ai trouvé une édition originale et j'aimerais savoir si d'autres parmi vous l'ont lu. J'ai vu que le texte était également disponible sur Gallica.

A vous lire

Lazzuli

Effectivement l' L'histoire de l'empire de Russie, sous Pierre le Grand, n'est pas mentionné dans la bibliographie de l'article qui est incomplète et un peu disparate. Je ne l'ai pas lu, et je ne sis pas sûr que ce soit l'un de ses textes les plus importants. Mais Voltaire est toujours agréable à lire Émoticône sourire. cordialement. Hadrien (causer) 6 mai 2008 à 17:09 (CEST)

Voltaire et l'argent[modifier le code]

Voltaire n'a pas fait fortune dans la traite des Noirs. Pour l'instant, on sait qu'il a participé qu'à un seul armement d'un négrier. Mais c'était par l'intermédiaire de banquiers et le négrier partait de Cadix alors que lui était en prusse. Jean Ehrard en parle longuement dans "Lumières et Esclavage" (pages 28 à 31). Il cite également les historiens qui ont écrit que Voltaire s'enrichissait dans la traite mais aucun d'eux n'a été capable d'apporter la moindre preuve étayant leur thèse.Duduche19 (d) 13 mai 2008 à 18:26 (CEST)

Voltaire et la franc-maçonnerie[modifier le code]

Je reviens sur la citation « Je meurs en adorant Dieu, en aimant mes amis, en ne haïssant pas mes ennemis, en détestant la superstition. » Sachant qu'il a été ordonné franc-mac, je me demande vraiment si la citation ne demande pas un peu plus de sources vérifiables. Une info vérifiable ou pas, ça regarde l'objectivité du contributeur et c'est chouette, mais une citation sans source, c'est quoi? Je me demande ceci du haut de ma modeste chaise de bureau... Wiolshit (d) 14 juin 2008 à 14h11 (CEST)

À la page 582 du tome de II de Voltaire en son temps, publié sous la direction de René Pomeau, qui passe pour la plus grande autorité sur cet écrivain, on rapporte cette phrase qui vous chagrine et qui se trouve dans une lettre du 28 février 1778 que le grand philosophe a adressée à son secrétaire Vagnière (qui l'a pieusement conservée). J'ajoute que je n'ai vu jusqu'ici aucun spécialiste qu'elle ait choqué. Gustave G. (d) 21 août 2008 à 14:14 (CEST)
1. On ne dit pas " ordonné franc-mac" mais "initié".
2. au XVIIIe siècle, la Franc-maçonnerie n'a absolument pas le coté anti-clérical qu'elle aura sous la IIIe République en France. On peut tout à fait être FM et "adorer Dieu".
7ans&+ (d) 23 août 2008 à 23:57 (CEST)

Mort de Voltaire?[modifier le code]

Je ne sais plus où j'ai lu ça (Madame Bovary? Le moine?) mais "on y disait" que Voltaire était mort en mangeant ses excréments...

Ça évoque quelque chose à quelqu'un? Seraphin calobarsy 19 juin 2008 à 15:02 (CEST)

C'est une vieille légende inventée par des adversaires bigots de Voltaire.--Loudon dodd (d) 21 août 2008 à 11:52 (CEST)
Si Voltaire vous intéresse, lisez donc Voltaire en son temps de René Pomeau, le spécialiste reconnu de ce grand écrivain. Dans le tome II l'auteur raconte en détail aux pages 631 et suivantes l'origine et le développement de cette légende. Gustave G. (d) 21 août 2008 à 13:01 (CEST)
j'avais entendu parler du fait qu'il soit mort de ses libertinages et comme je ne possède pas ce livre tant de fois cité (Voltaire en son temps) quelqu'un peut-il m'éclairer? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 83.206.96.73 (discuter), le 23 septembre 2008 à 18:06
Je n'ai pas le livre sous la main (je ne suis pas chez moi) mais je crois me rappeler que, selon Pomeau, il est mort d'un cancer de la vessie, incurable à cette époque. Gustave G. (d) 23 septembre 2008 à 18:25 (CEST)


Je suggérerais de citer le Voltaire à Ferney de'Eugéne Noel -1867 , consultable sur Google [[2]] à ajouter peut etre à la bibliographie? 07alain

Citation végétaliste sans source, apocryphe ?[modifier le code]

« Qu’y a-t-il de plus repoussant que de se nourrir continuellement de chair de cadavre ? »

Toute la question est dans le titre ; cette phrase attribuée à Voltaire, souvent utilisée par les végétariens, n'est jamais sourcée : est elle apocryphe ? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Thekherch (discuter), le 8 novembre 2008

Voltaire et l'islam[modifier le code]

je souhaiterais que vous enleviaient cette artcile car ceux-ci peut etre du rasisme envers la religion musulmane

Qu'est-ce qui vous gêne exactement dans cette section ? Il y a un paragraphe sur la position de Voltaire à une certaine époque, puis sur l'évolution de cette position. Il ne s'agit évidemment pas de la position de Wikipédia. Merci de préciser votre demande. Seudo (d) 11 décembre 2008 à 20:17 (CET)

Le Fanatisme ou Mahomet est une tragédie de Voltaire écrite en 1736. Le Dictionnaire philosophique ou La Raison par alphabet a été publiée en 1764.

28 années se sont donc écoulées. Dire qu'après plusieurs lectures, il revient sur ses premières critiques est faux. Davidd4

?? Puisque plusieurs années se sont écoulées, où est le problème ?
Mandrak (Discuter), en ce 29 décembre 2008 à 22:29 (CET)


"Voltaire considère Mahomet comme un imposteur, un faux prophète, un fanatique et un hypocrite."
"Il décrit Mahomet comme un « enthousiaste » et « grand homme » à l'image d'Alexandre le Grand."
Cela paraît contradictoire! Footix (d) 25 janvier 2009 à 17:50 (CET)

Toute cette section (et ce n'est pas la seule de cet article) démontre simplement la sagesse de l'usage qui veut que l'on ne base pas la rédaction d'articles sur des sources primaires (ici, les œuvres de Voltaire), mais sur les travaux de synthèses et d'analyses effectuées par des spécialistes reconnus, qui sont avant tout, et c'est la grande différence avec les participants aux débats voltairiens, des gens qui savent de quoi ils parlent, ne serait-ce que parce qu'ils ont lu les oeuvres de Voltaire. Et qu'ils en connaissent le contexte et les enjeux.
Toute cette section est sans intérêt aucun (ceci dit il y a pire : cf. "Voltaire précurseur du revenu citoyen"), n'apporte aucune clé de compréhension, n'aide à l'intelligence de rien du tout. La meilleure chose à faire serait de la supprimer.--Loudon dodd (d) 25 janvier 2009 à 18:32 (CET)

Ok, J'essaie de faire la synthèse. Davidd4

Commentaire[modifier le code]

C'est remarquable.(l'article sur Voltaire) Mais où puis-je le dire?

Ici ou sur le livre d'or. N'hésitez pas à l'améliorer ou à suggérer des améliorations. Cordialement. Peter17 (d) 11 janvier 2009 à 00:12 (CET)
Vous n'êtes pas difficile. A votre place, je ne le dirais nulle part ; vous ferez rire à vos dépens.--Loudon dodd (d) 25 janvier 2009 à 18:33 (CET)
ce monsieur me plait surtout dans l'affaire shane williams (grand joueur de ruby )

Citations[modifier le code]

"On lui attribue par ailleurs aussi cette phrase : « Nous pouvons, si vous le désirez, parler de l'existence de Dieu, mais comme je n'ai pas envie d'être volé ni égorgé dans mon sommeil, souffrez que je donne au préalable congé à mes domestiques[8]."
Qui est ce on? Footix (d) 25 janvier 2009 à 17:46 (CET)

J'ai souvent trouvé cette phrase citée, jamais on ne pouvait indiquer l'endroit où on l'avait prise. Je pense qu'il s'agit d'une de ces citations apocryphes qui pullulent et on ne sait même pas d'où celle-là peut provenir. Gustave G. (d) 25 janvier 2009 à 20:00 (CET)
Il s'agirait d'une phrase prononcée lors d'un dîner avec Condorcet et d'Alembert (il y est fait écho par exemple dans le petit Voltaire de John Gray, p.50.)--Loudon dodd (d) 25 janvier 2009 à 21:31 (CET)
Si vous avez le livre sous la main, vérifiez si John Gray a donné la référence. Gustave G. (d) 26 janvier 2009 à 07:06 (CET)
Non, il ne la donne pas.--Loudon dodd (d) 26 janvier 2009 à 08:54 (CET)

La citation « Un pays bien organisé est celui où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne » référencée en note 61 est en partie fausse. C'est ainsi que la cite par exemple Henri Guillemin dans son premier entretien sur la Commune de 1871. Je la corrige.

"L’esprit d’une nation réside toujours dans le petit nombre qui fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne" Pourquoi cette citation n'est pas simplement supprimée ? Il s'agit de toute évidence d'une phrase sortie de son contexte dans le but de laisser penser que Voltaire se satisfaisait de cet état de fait. Hors si on lit la source, il n'écrit à aucun moment qu'il considère cela comme une bonne chose. Et pourtant c'est bien cela qu'on cherche à lui faire dire, notamment ceux qui tronquent la citation en rajoutant "une société bien organisée...". Quand on se réfère à la source indiquée, on trouve une annotation en bas de page (de Condorcet), qui dénonce cette justement cette situation, précisant ainsi la pensée de Voltaire. Donc il me semble que c'est malhonnête de sortir cette situation de son contexte, laissant penser que Voltaire se satisfait de cette situation d'injustice. Elle devrait donc à mon avis être supprimée: elle n'apporte rien, et amène même à un contresens sur la pensée de Voltaire. Et je suis convaincu que c'est bien dans cet objectif qu'elle a été ajoutée.

Voltaire et l'islam[modifier le code]

Ce paragraphe falsifie la pensée de Voltaire.

Peu importe qu'une partie du Dictionnaire philosophique ait été écrite initialement en 1748 ; l'important est que Voltaire lui-même ait jugé utile de le rééditer en 1764.

Ainsi, il ne peut être affirmé que Voltaire ait "évolué" sur sa vision de la religion en général et de l'islam en particulier.

Je conteste l'idée apparaissant en philigramme dans ces dernières modifications selon laquelle les premiers jugements de Voltaire doivent être considérés comme des "erreurs de jeunesse" et que la maturité venant, il adopta une attitude plus lucide sur l'islam, ce qui est faux.

La précédente version était beaucoup claire sur la constance de la pensée de Voltaire ; je crains (je suis même certain) que le lecteur sera perturbé de lire les affirmations apparemment contradictoire de Voltaire, alors qu'il nous appartient d'en faire ressortir la cohérence. Davidd4

La contradiction vient justement de votre ajout consistant à faire croire que ces "propos féroces" ont été écrits en 1764 alors qu'ils l'ont été 1748, même si republiés plusieurs fois par la suite comme de nombreux autres écrits de Voltaire, par ailleurs. Si on respecte la chronologie, il n'y a justement aucune contradiction. Il suffit d'ailleurs de lire le jugement des jésuites sur Voltaire tel celui de l'abbé Nonnotte en 1770.--Jpm1706 (d) 19 mars 2009 à 22:47 (CET)

Il importe de retenir que la réédition a été voulue par Voltaire LUI-MEME. Votre "chronologie" n'a d'autre but que de démontrer que Voltaire a "évolué" et ainsi masquer la constance de sa pensée. Soyons sérieux et ne faisons pas injure à ce grand penseur. Davidd4

Beaucoup de rééditions de son vivant ont évidemment été voulues par Voltaire lui-même.
Il me semble que au contraire c'est faire injure à la pensée de Voltaire que d'insinuer qu'il serait subitement devenu "gateux" en tenant des propos contradictoires en 1764 (écrits en fait en 1748) avec tout ce qu'il avait écrit durant les 10 années précédentes comme, par exemple son monumental "Essai sur les moeurs" ou cette lettre écrite en 1760 ou encore cette section sur Mahomet écrite en 1763 etc (sans évoquer sa correspondance qu'il faut lire également) et qui lui valurent d'ailleurs, une fois de plus, la foudre des jésuites. Ainsi l'abbé Claude-Adrien Nonnotte écrit : M. de Voltaire nous assure que Mahomet avait une éloquence vive et forte, des yeux perçants, une physionomie heureuse, l'intrépidité d'Alexandre, la libéralité et la sobriété dont Alexandre aurait eu besoin pour être un grand homme en tout. A la beauté de ce portrait, ne prendrait-on pas Voltaire pour un petit Maimbourg ? Il nous représente Mahomet comme un homme qui a eu la gloire de tirer presque toute l'Asie des ténèbres de l'idôlatrie. Il extrait quelques paroles de divers endroits de l'Alcoran, dont il admire le Sublime. Il trouve que sa loi est extrêmement sage, ques ses lois civiles sont bonnes et que son dogme est admirable en ce qu'il se conforme avec le nôtre. Enfin pour prémunir les lecteurs contre tout ce que les Chrétiens ont dit méchamment de Mahomet, il avertit que ce ne sont guère que des sottises débitées par des moines ignorants et insensés..
Concernant la "constance de sa pensée" elle est claire puisque Voltaire ne se contredit absolument pas depuis son "Essai sur les moeurs" si on respecte la chonologie de ses écrits.
Les seules "contradictions" apparentes que l'on puisse éventuellement trouver dans l'oeuvre de Voltaire sont justement dans son "Dictionnaire philosophique" puisque il s'agit comme déjà dit d'une "compilation" d'articles écrits à des époques différentes.--Jpm1706 (d) 19 mars 2009 à 22:47 (CET)
Désolé mais il n'est pas possible de considérer que le Dictionnaire philosophique serait une compilation d'articles écrits à diverses époques : il s'agit au contraire d'une oeuvre qui possède une véritable unité, écrite et pensée dans un but bien précis, et sur laquelle Voltaire est revenue à plusieurs reprises au cours des années 1760, et dont il a retranché ou ajouté ce qui servait son dessein. Tous les commentateurs autorisés (et j'en ai consulté un certain nombre pour rédiger le petit article que j'ai écrit pour wikpedia sur ce sujet) sont d'accord sur ce point.
C'est d'ailleurs un peu ce que j'avais l'intention d'écrire sur votre page de discussion : on pourra toujours trouver, et tout particulièrement chez Voltaire, des citations qui défendent un point de vue ou son contraire. Aussi votre controverse à tous les deux est-elle sans fin. La seule chose qui puisse y mettre un terme, c'est de trouver, non pas des citations, mais une synthèse écrite par un spécialiste, qui pourra expliquer les revirements et les contradictions (qui peuvent n'être qu'apparents ou être motivés par l'utilisation de stratégies discursives et politiques différentes.)--Loudon dodd (d) 20 mars 2009 à 00:06 (CET)
Merci pour votre commentaire. Mais il n'en reste pas moins que l'article en question contenant des propos relativement "féroces" (encore faut-il le lire attentivement) a été écrit en 1748 et que Voltaire ne l'a pas modifié depuis. Insinuer qu'il a été écrit ou revu en 1764 est donc erroné . D'autre part cet article de 1748 ne représente qu'une partie infime par rapport à ce que Voltaire a écrit par la suite depuis son "Essai sur les moeurs", premiere oeuvre a évoquer vraiment l'Islam de manière approdondie dans plusieurs chapitres. Il ne s'agit donc plus de simple "citations" "qui défendent un point de vue ou son contraire" comme vous le dites mais de chapitres complets (contrairement à ce que Voltaire a dit dans les années qui précèdent et qui n'étaient effectivement que des "citations" sur l'islam).
Que le Dictionnaire constitue une oeuvre avec une véritable unité n'y change pas grand chose. Chacun pourrait faire de la surenchère en disant que telle ou telle oeuvre a été rééditée après telle autre pour imposer un point de vue donné.
Donc ce qui compte c'est la date d'écriture. Dans le cas contraire on est inévitablement confronté à ce genre de contradictions.--Jpm1706 (d) 20 mars 2009 à 09:18 (CET).
Non, ce n'est pas la date d'écriture de tel ou tel passage qui compte, mais la date de publication des oeuvres, si toutefois l'on reste dans la logique qui est la vôtre, qui semble être de savoir si Voltaire était ou non favorable à l'Islam (mais que connaissait-il en fait de l'Islam ? Quelle vision pouvait-il en avoir ? L'associait-il au despotisme oriental ? Ce sont ces questions qu'à mon avis il faudrait plutôt traiter dans une section comme celle-ci.)
Les contradictions, ainsi que je l'ai dit dans mon message précédent, ce n'est pas à nous de les résoudre : ce sont les spécialistes de Voltaire qu'il faut convoquer pour les résoudre, et pas les textes de Voltaire lui-même.
Enfin, il y a quelque chose qui m'échappe : vous évoquez le Dictionnaire philosophique, et dans l'article, la note 23 parle de l'article « Alcoran », section II, de l'ouvrage publié en 1764. Mais il n'y a pas d'article "Alcoran" dans le Dictionnaire philosophique.--Loudon dodd (d) 20 mars 2009 à 10:02 (CET)
Je me suis trompé en me demandant si j'avais mal lu, moi aussi, en trouvant cet article sur une page Web où on le donne comme faisant partie du Dictionnaire philosophique. En fait je crois qu'il y a eu confusion entre le Dictionnaire philosophique de 1764 et celui des années 1770 ; c'est dans le second que se trouve l'article en question. J'aurais voulu vérifier s'il ne se trouve pas quelque chose d'analogue dans le premier mais (¡lo de siempre!) je n'ai plus le livre sous la main puisque j'en ai besoin. Gustave G. (d) 20 mars 2009 à 13:08 (CET)
On a en effet quelques explications ici : les éditeurs de ce site se sont appuyés sur l'édition de Kehl qui a mélangé tous les articles de voltaire sous le titre générique de Dictionnaire philosophique, qui n'a du coup plus grand chose à voir avec l'ouvrage paru sous ce titre du vivant de l'auteur (et dans lequel on ne trouve pas cet article - j'ai vérifié dans l'édition GF, élaborée par Raymond Naves et Olivier Ferret, ce dernier ayant participé à l'établissement de l'édition Oxford.)
Reste qu'il y a encore une erreur dans la page que j'ai indiquée en lien, qui appartient au site sur lequel tout le monde visiblement vient piocher ses citations : la préface à la 5e édition n'est pas de 1765 (elle est 67 ou 69 - je vérifierai ce soir.)--Loudon dodd (d) 20 mars 2009 à 15:20 (CET) Je bats ma coulpe : cette préface est bien de 1765.--Loudon dodd (d) 20 mars 2009 à 18:04 (CET)
Donc, merci Loudon pour ces éclaircissements et effectivement, puisque l'article sur l'Alcoran (écrit et publié en 1748 dans le tome IV des Oeuvres de Voltaire, à la suite de sa tragédie de Mahomet ) n'a pas été publié par la suite dans le Dictionnaire de Voltaire de son vivant (118 articles dans la dernière version de 1769 et qui n'inclue effectivement pas l'Alcoran) et donc pas "voulu par Voltaire LUI-MEME", les arguments de Davidd4 ne tiennent plus.--Jpm1706 (d) 20 mars 2009 à 21:15 (CET)
Voici donc la liste des articles originaux du Dictionnaire philosophique portatif (1764).--Jpm1706 (d) 21 mars 2009 à 00:03 (CET)

En aucun cas il n'est possible de considérer cette controverse comme close. En effet, Loudon a bien rappelé que la lithanie de références fournie ne peut exclure une vision orientée du sujet. Ainsi, il est totalement omis le fait que l'attention de Voltaire sur l'islam fut fortement conditionnée par son souhait de combattre la religion catholique. Davidd4

Vous aurez remarqué que la section a été fortement modifiée depuis avec des références à des ouvrages d'auteurs spécialistes de Voltaire tels René Pomeau. Concernant le fait que "l'attention de Voltaire sur l'islam fut fortement conditionnée par son souhait de combattre la religion catholique", c'est effectivement très probable et il suffit de sourcer en se référant à des auteurs reconnus... Par exemple il est vrai que sa pièce Mahomet a été, selon Pierre Milza, prétexte à dénoncer l'intolérance des Chrétiens ... et les horreurs perpétrées au nom du Christ. J'ai donc ajouté cette référence.--Jpm1706 (d) 31 mars 2009 à 23:46 (CEST)
C'est bien. Malgré tout ce n'est pas suffisant car il n'est pas assez insisté sur la relative ignorance de Voltaire vis-à-vis de l'islam (on ne peut pourtant le lui reprocher ; c'est un homme de son temps). Ainsi, ce ne sont pas seulement les commentaires négatifs sur cette religion qui dissimulaient une critique du catholicisme, mais également les commentaires favorables sur l'islam étaient d'abord motivés par le désir de desserrer l'étreinte de la religion d'Etat en France. Sur ce point, l'article est tout à fait incomplet et manque de recul ; il se borne à retranscrire des commentaires favorables ou défavorables sans faire comprendre la cohérence de la pensée de Voltaire, ou en laissant supposer qu'avec l'âge une "vérité" lui serait apparue. La controverse de neutralité est loin d'être close.Davidd4
Lorsque vous dites que ses "commentaires favorables sur l'islam étaient d'abord motivés par le désir de desserrer l'étreinte de la religion d'Etat en France", c'est intéressant mais il ne s'agit à mon sens que d'une analyse personnelle. En tout cas je n'ai pu trouver pour l'instant absolument aucun spécialiste de Voltaire affirmant cela. Pourriez vous citer une source fiable (un auteur connu et considéré comme spécialiste par exemple) étayant cette affirmation ? Si oui il serait effectivement intéressant de la mentionner avec la citation complète et les références usuelles.
Quant à la section, elle ne se borne justement pas à retranscrire des commentaires favorables ou défavorables mais parvient justement à "faire comprendre la cohérence de la pensée de Voltaire" en se basant sur des ouvrages de spécialistes qui ont analysé la pensée de Voltaire.
Voltaire n'avait effectivement, comme vous le dites, qu'une connaissance de l'islam très limité au moment ou il a écrit sa tragédie Mahomet, cependant comme l'affirme plusieurs auteurs tels René Pomeau, considéré comme le plus grand spécialiste de Voltaire, dans son ouvrage de référence La religion de Voltaire, Voltaire s'est par la suite fortement documenté, en tant qu'historien cette fois, en lisant notamment les ouvrages de Boulainvillers, Gorges Sale et d'Herbelot entre autres pour rédiger son Essai sur les moeurs. Ce n'est donc pas une "vérité qui lui serait apparue avec l'age" mais tout simplement une vision différente, celle d'un historien cette fois, suite à l'énorme travail effectué sur plus de 10 ans pour rédiger son Essai sur les moeurs.
De plus, lorsque on peut lire dans les ouvrages de Pomeau :Voltaire admet que le prophète prêchait une religion assez pure ou Voltaire porte un jugement assez favorable sur le Coran... il y relève le principe d'une bonne morale et une idée juste de la puissance divine...Il y admire surtout la définition de Dieu ou encore Une fois évanoui le fantôme tragique de Mahomet, Voltaire historien reprend à son compte la thèse déiste de Boulainviller, qui apercevait dans le monothéisme musulman une conception plus rationnelle que celle de la trinité chrétienne etc il s'agit bel et bien de la "pensée de Voltaire" qu'analyse René Pomeau qui ne mentionne nullement des "commentaires favorables motivés par le désir de desserrer l'étreinte de la religion d'Etat en France ...".
Donc à moins que vous n'ayez une source fiable étayant vos affirmations, la controverse de neutralité doit être considérée comme close.--Jpm1706 (d) 1 avril 2009 à 21:20 (CEST)
Il se trouve que j'ai sous la main le livre de René Pomeau intitulé La Religion de voltaire. Si véritablement vous connaissez le livre auquel vous vous référez, vous pouvez voir toute la distance qui sépare vos propos de ceux qui sont effectivement tenus par Pomeau...
Mais je ne relèverai qu'un point qui me fait douter de votre impartialité : vous citez, à propos de la tragédie Mahomet, le point de vue de Pierre Milza (qui ne fait que reprendre celui de la censure parisienne, ce qu'il aurait été pour le coup véritablement encyclopédique de mentionner, puisque cela aurait permis une mise en perspective historique de la chose). Mais pourquoi diable ne mentionnez-vous pas celui de René Pomeau, qui va à l'encontre de celui-ci ?--Loudon dodd (d) 1 avril 2009 à 22:48 (CEST)
Milza a été ajouté pour étayer le commentaire de David sur le fait que "l'attention de Voltaire sur l'islam fut fortement conditionnée par son souhait de combattre la religion catholique". Personnellement, je ne partage pas du reste ce point de vue. Je posséde le livre "la religion de Voltaire" de Pomeau et il dit clairement en page 157 : C'est dans la biographie de Boulainviller que Voltaire emprunte les traits qui révèlent le grand homme...Voltaire admet que le Prophète prêchait une religion asset pure...Voltaire porte un jugement assez favorable sur le coran... Il y relève le principe d'une bonne morale et une idèe juste de la puissance divine. Il admire surtout la définition de Dieu...Voltaire tire un peu plus la religion de voltaire vers le déisme...Une fois évanoui le fantôme tragique de Mahomet, Voltaire historien reprend à son compte la thèse déiste de Boulainviller, qui apercevait dans le monothéisme musulman une conception plus rationnelle que celle de la trinité chrétienne. Lisez correctement la section et vous verrez qu'elle référence parfaitement les propos de Pomeau. Donc ou voyez vous une "distance" si vous avez réellement lu le livre ? --Jpm1706 (d) 3 avril 2009 à 07:48 (CEST)
Vous vous moquez du monde, et vous pourrez encore vous en moquer une quinzaine de jours. À la suite de quoi, j'effacerai votre paragraphe pour le remplacer par un autre, d'une dizaine de lignes au maximum, qui sera, à la fois plus fidèle à ce que dit Pomeau, dont vous sélectionnez soigneusement les passages qui vous arrangent, et plus conforme à l'importance réelle de l'Islam dans la pensée de Voltaire.
Si vous vous y opposez, nous irons trouver la communauté wikipedienne pour arbitrer notre conflit : il sera facile d'envoyer des scans des passages du livre de Pomeau que nous citons, afin que tout le monde puisse voir qui travestit les sources.
Si nous devons en arriver là, croyez bien que je ferai tout mon possible pour entrainer David4 dans votre chute : je trouve en effet fort pénible sa croisade anti-musulmans, surtout quand elle se double comme ici d'une ignorance à peu près complète du sujet dont il est question.--Loudon dodd (d) 4 avril 2009 à 23:07 (CEST)
Loudon fait preuve de bon sens (et de beaucoup de patience) dans un scrupule qui n'est plus à prouver : combien de temps encore faudra-t-il supporter cette instrumentalisation de l'article dont il résulte un paragraphe hypertrophié, pour un sujet ridiculement anecdotique au regard de l'œuvre de Voltaire dont parait à chaque ligne l'agencement spécieux des arguments à fin de plaidoirie. Vivement la fin de la quinzaine. Mogador 5 avril 2009 à 00:35 (CEST)
D'après ce que j'ai pu lire dans un paragraphe du livre de Jean-Paul Gouteux, La religion contre l’humanité Apologie du blasphème (Éditions Matériologiques), Voltaire prône un dieu absolu. Il condamne le pouvoir de l'église chrétienne et ses superstitions ridicules car elles desservent Dieu. Ca m'a fait tout de suite fait penser à l'Islam.

Oeuvres complètes de Voltaire, Oxford,[modifier le code]

L'édition monumentale des oeuvres de Voltaire actuellement en cours de publication à Oxford [3], présente pour la première fois les oeuvres de Voltaire par ordre chronologique de composition (et non de publication). D'autre part les différents textes du Dictionnaire philosophique (edition posthume de Kehl) sont publiés pour la première fois depuis la mort de Voltaire dans leur forme originelle et les « morceaux peu étendus » ajoutés dans l'édition de Kehl ont été délogés et rendus à leur propre place dans la série chronologique des œuvres.

Communication de M. William H. BARBER, Londres, au XXXIIe Congrès de l'Association (juillet 1980)[4] :

"Notre plan actuel envisage une série de 80 volumes contenant les œuvres de Voltaire rangées par ordre chronologique de composition.(...) L'aspect nouveau de ce plan est la présentation des œuvres par ordre chronologique : toutes les éditions précédentes, à commencer par celles qui ont été dirigées par Voltaire lui- même, comme l'édition dite « encadrée » de 1775, groupent les textes par genre littéraire, et observent la priorité classique des genres « nobles » — le théâtre et la poésie précèdent les œuvres en prose, historiques, philosophiques, etc. Le grand avantage d'un classement purement chronologique, ordonné sur la date de composition de chaque ouvrage, est de pouvoir mettre constamment le lecteur devant l'étonnante diversité du génie de Voltaire.(...) Il est évident que l'arrangement chronologique que nous avons adopté confère une importance capitale aux problèmes de datation. Si l'on veut situer certains ouvrages dans le cadre du développement intellectuel ou artistique de Voltaire, explorer leurs rapports synchroniques, la date de leur publication peut entraîner sur une fausse piste. Plusieurs contes sont restés bien des années dans les portefeuilles de Voltaire avant de voir le jour. D'autres ouvrages, comme la Henriade ou le Siècle de Louis XIV, ont mûri longtemps avant d'atteindre leur forme définitive. Nous avons donc décidé de situer chaque ouvrage dans notre édition, non à la date de sa publication, mais à celle où il a été conçu et rédigé ou esquissé pour la première fois. [Concernant le Dictionnaire philosophique, edition Kehl] il a donc été décidé de publier intégralement chacun de ces ouvrages alphabétiques, par ordre chronologique, suivant les principes généraux de notre édition ; les reprises d'une œuvre à l'autre seront indiquées dans l'apparat critique. Ce sera la première fois depuis la mort de Voltaire que ces textes seront publiés dans leur forme originelle, puisque les éditions posthumes des œuvres complètes — Kehl, Beuchot, Moland — présentent, sous le titre unique de Dictionnaire philosophique, un mélange arbitraire de toutes les œuvres alphabétiques, en y surajoutant, selon l'Avertissement des éditeurs de Kehl, « un grand nombre de morceaux peu étendus, qu'il eût été difficile de classer dans quelqu'une des divisions de cette collection ». Ces « morceaux peu étendus », il va sans dire, seront délogés du Dictionnaire philosophique de l'édition de Kehl, et rendus à leur propre place dans la série chronologique des œuvres..."--Jpm1706 (d) 21 mars 2009 à 22:46 (CET)

esthétique voltaire source[modifier le code]

Certes l'article est sommaire, mais j'ai ajouté cette partie en pensant que c'était davantage le thème qui était important que la quantité d'écrits, selon la tripartition kantienne de la philosophie (épistémologie, morale, esthétique, ces deux dernières étant présentes dans l'article Voltaire, et l'épistémologie de Voltaire étant celle de locke à peu de choses près). Je chercherai plus de sources si besoin, mais cet article du dictionnaire m'a semblé vraiment très complet et synthétique. Pour le coup je ne sais pas si le quantitatif l'emporte sur le qualitatif. Par ailleurs, l'esthétique voltairienne est surtout négative, c'est un soupçon porté sur ceux qui prétendent fournir une théorie objective du beau. Il s'agit donc moins de longs développements que d'un scepticisme affirmé. Qu'en pensez-vous ? Windreaver (d) 25 mars 2009 à 18:02 (CET)

J'ai pour ma part plusieurs réserves par rapport au passage que vous avez rédigé.
Le première est de principe : vous ne mettez à contribution que des sources primaires (en l'occurrence, pour le moment, un article du Dictionnaire philosophique), et ne vous appuyez pas sur les études qu'ont éventuellement pu effectuer des spécialistes de l'oeuvre de Voltaire, qui mettraient en regard ce court article, d'une part avec d'autres textes de Voltaire, qui vont ou non dans le même sens, d'autre part avec une possible évolution intellectuelle de Voltaire (qui nous dit que cet article constitue son dernier mot sur la question ?) ; qui enfin permettraient d'établir le contexte de d'écriture et de publication de cet article que vous citez, qui peut être polémique (et qui l'est en effet : l'article "le" dans "le philosophe" n'est pas un générique : c'est un philosophe en particulier qui est visé ici, et à qui il répond : Diderot, qui a écrit l'article "Beau" de l'Encyclopédie.)
Par ailleurs, s'appuyer sur des études déjà effectuées et publiées permettrait de s'assurer que le texte cité a bien été interprété (c'est un problème récurrent sur cet article, dans des contextes souvent plus polémiques que celui de l'esthétique). Ainsi, je ne suis pas d'accord avec vous quand vous écrivez que l'oeuvre d'art « est belle suivant la subjectivité toute personnelle de l'observateur. » Ce n'est pas ce qui est écrit dans cet article, et je doute que Voltaire eût repris cette idée à son compte.--Loudon dodd (d) 25 mars 2009 à 18:31 (CET)
En fait, je tire cette interprétation d'un cours que j'ai eu sur l'esthétique empiriste et kantienne, dans lequel mon professeur avait commenté ce texte de Voltaire. Ce n'est pas une source suffisante pour wikipédia qui veut des traces écrites, c'est évident, et par ailleurs c'est vrai que j'aurais dû appréhender d'autres textes de Voltaire sur ceci. En rédigeant cet article sur la page empirisme#esthétique, je souhaitais en fait replacer ce texte de Voltaire dans la problématique plus générale du jugement de goût fondé sur l'impression sensible et sur le sentiment. Mais il est possible, ainsi que vous le soulignez, que ce texte prenne un sens différent dans un contexte plus spécifiquement voltairien (et non empiriste au sens général). Vous pouvez supprimer cet ajout s'il n'est pas pertinent; je me renseignerai plus en profondeur sur la question. Windreaver (d) 25 mars 2009 à 19:05 (CET)
Je vous propose de conserver cette section qui est loin d'être sans intérêt, avec le bandeau, si vous n'y voyez pas d'inconvénients.
Pour aller à l'encontre de ce que je disais plus haut, on trouve bien dans le lien que vous citez la phrase « Vous trouverez une foule de gens qui vous diront qu’ils n’ont rien trouvé de beau dans les trois quarts de l’Iliade; mais personne ne vous niera que le dévouement de Codrus pour son peuple ne soit fort beau supposé qu’il soit vrai. » (je ne sais pas en revanche jusqu'à quel point il permet de justifier une conception purement subjective du Beau, là où le reste de l'article évoquait surtout des différences liées à la culture nationale.)
En revanche, je me suis permis de supprimer le lien que vous aviez introduit à l'article "beau" du Dictionnaire philosophique : le lien renvoie vers un article qui, sous cette forme et avec ces développements (et notamment le passage que je viens de citer), date au plus tôt de 1770 (il appartient aux Questions sur l'encyclopédie).
Le site Voltaire-intégral est à beaucoup d'égards remarquable, mais concernant le Dictionnaire philosophique, il apporte plus de confusion que de clartés, puisqu'il reprend le classement de l'édition de Kehl. (cf. l'article Dictionnaire philosophique, section 3.3, « De La Raison par alphabet au Dictionnaire philosophique de l'édition de Kehl » pour plus de détails.)--Loudon dodd (d) 25 mars 2009 à 20:42 (CET)

Philosophe[modifier le code]

Voltaire n'était pas un philosophe au sens strict. Il n'a pas de système de pensée qui peut le faire entrer dans la catégorie du "philosophe". C'est un penseur, un humaniste, mais pas un philosophe. Ce serait bien de le mentionner. Celette (d) 26 octobre 2009 à 00:24 (CET)

Ou pas : voir l'article philosophe, où voltaire est cité comme faisant partie des philosophes dits "des lumières".--SammyDay (d) 26 octobre 2009 à 11:48 (CET)
Ou pas. Ce n'est pas parce que c'est marqué dans cet article que ça a plus de valeur que ce que je vous dit, surtout vu le ramassis de bêtise qu'il contient... Cotoyant le corps professoral philosophique, tous ont assuré que Voltaire n'entre pas au sens strict dans la catégorie "philosophe". Celette (d) 26 octobre 2009 à 18:57 (CET)
Je suis assez d'accord avec l'argument. Voltaire n'est pas un philosophe.--86.73.66.84 (d) 15 janvier 2010 à 00:04 (CET)

Rien à Cirey[modifier le code]

Corriger: J'ai remarqué une erreur concernant le lieu où se retrouvaient Emilie du Chatelet et Voltaire.... il ne s'agit pas de Cirey-sur-vezouze, mais de Cirey sur Blaise, en Haute marne.

✔️ Le château de Cirey se trouve effectivement à Cirey-sur-Blaise, merci de l'avoir signalé ! Peter17 (d) 21 avril 2010 à 03:36 (CEST)

Comme par exemple (correction de Roger Gregor)[modifier le code]

On dit souvent que l'expression « comme par exemple » est un pléonasme, mais on ne la trouve pas moins, chez Voltaire précisément. À l'article « Miracle » du Dictionnaire philosophique de 1765 on peut lire :

On demandait un jour à un philosophe, ce qu'il dirait, s'il voyait le soleil s'arrêter, c'est-à-dire, si le mouvement de la terre autour de cet astre cessait ; si tous les morts ressuscitaient, et si toutes les montagnes allaient se jeter de compagnie dans la mer, le tout pour prouver quelque vérité importante, comme par exemple la grâce versatile ? Ce que je dirais, répondit le philosophe, je me ferais manichéen ; je dirais qu'il y a un principe qui défait ce que l'autre a fait.

Il va de soi que je laisse la correction ; les honnêtes gens ne se battent pas pour ce genre de détails, mais ils peuvent les faire remarquer. Gustave G. (d) 14 mai 2010 à 11:23 (CEST)

La conversion au catholicisme?[modifier le code]

J'ai trouvé cette "COPIE DE LA PROFESSION DE FOI DE M. DE VOLTAIRE, EXIGEE PAR M. L'ABBE GAUTHIER, SON CONFESSEUR" publié par la Corrispondance Littéraire, Philosophique et Critique VOL. 12, avril 1778, pagg.87-88 http://www.archive.org/stream/correspondanceli12grimuoft#page/86/mode/2up

cette histoire semble intéressante puis quelqu'un pourrait la mettre dans l'article?

«Je, soussigné, declare qu'etant attaqué depuis quatre jours d'un vomissement de sang, a l'age de quatre-vingt-quatre ans, et n'ayant pu me trainer a 1'eglise, et M. le curé de Saint-Sulpice ayant bien voulu ajouter à ses bonnes oeuvres celle de m' envoyer M. 1'abbé Gauthier, pretre, je me suis confessé a lui, et que si Dieu dispose de moi, je meurs dans la sainte religion catholique où je suis né, esperant de la misericorde divine qu'elle daignera pardonner toutes mes fautes ; et que si j'avais jamais scandalisé l'Eglise, j'en demande pardon à Dieu et à elle.

A signé : VOLTAIRE, le 2 mars 1778, dans la maison de M. le marquis de Villette. En presence de M. 1'abbé Mignot, mon neveu, et de M. le marquis de Villevieille, mon ami.- L'ABBE MIGNOT, VILLEVIEILLE.

Nous déclarons la présente copie conforme à L'original, qui est demeuré entre les mains du sieur abbe Gauthier, et que nous avons signé 1'un et 1'autre comme nous signons le present certi- ficat. Fait à Paris, ce 27 mai 1778. - L'ABBE MIGNOT, VILLEVIEILLE. L' original ci-dessus mentionné a eté presenté a M. le curé de Saint-Sulpice, qui en a tiré copie. - L'ABBE MIGNOT, VILLEVIEILLE.» --Domics (d) 29 juin 2010 à 09:10 (CEST)

Je crois que René Pomeau fait le point sur cette « rétractation » ; je ne suis pas chez moi mais dès que je le pourrai je vous dirai comment il l'explique. Gustave G. (d) 29 juin 2010 à 11:08 (CEST)


cette histoire est confermèe aussi en "Le Plutarque français: vies des hommes et femmes illustres", Volume 7 de Ed Mennechet du 1840:

http://books.google.it/books?id=62yBh8rIZlAC&pg=RA2-PA14&dq=voltaire+Le+Plutarque+fran%C3%A7ais,+vies+des+hommes+et+femmes+illustres&hl=it&ei=IZQoTJ7OGpX_sQajxa3EBA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CCgQ6AEwAA#v=onepage&q=%22Voltaire%20le%20fit%20appeler%22&f=false --93.148.40.123 (d) 29 juin 2010 à 12:30 (CEST)

Maison natale[modifier le code]

Hi, I was just today visiting Châtenay-Malabry, where there is the house where Voltaire is supposed to be born. It is 3 Place Voltaire. That is not Paris.

http://fr.topic-topos.com/buste-de-voltaire-chatenay-malabry

Is this not true? Either way it should be described in the article.

Je viens de visiter aujourd’hui Chatenay Malarby ou le maison natale de Voltaire se trouve. Il ne est pas née a Paris. Est-ce-que ce est vrai? Si ce est un rumeur, on dois de écrire dans le article.

http://fr.topic-topos.com/buste-de-voltaire-chatenay-malabry

C'est déjà écrit dans la section « Jeunesse ».
It is already written in the section entitled « Jeunesse ». Peter17 (d) 20 février 2011 à 22:16 (CET)

OK, but why is it then stated in the beginning that: "né le 21 novembre 1694 à Paris ". ?

I mean: it is written in the section « Jeunesse » that there are some controversies about where and when he was born. Both Paris and Châtenay-Malabry are mentioned there, but Paris is the most generally accepted version. Peter17 (d) 21 février 2011 à 17:24 (CET)

That is one big asterisk note on a generally accepted version of a birthday. When you see that there is also general agreement that the man himself was well documented to have disputed his own birthdate and parentage. How does that work? What, in France it is just an accepted fact that everybody knows this version is meaningless but that is just what they all decided on for him? That is like a reverse Obama birth controversy. In Voltaire's case the most famous man in the country seeks to prove his illegitimacy but the rational powers insist on the fiction.JGIV (d) 5 juillet 2011 à 07:25 (CEST)

Pas un astérisque. Mais il est mentionné dans l'article. Voltaire affirmant son anniversaire ne transporte pas autant de poids que des faits historiquement vérifiable. Wikipedia est sur ce que vous pouvez vérifier. La date figurant que son anniversaire est vérifiable. Cela est contesté c'est aussi vérifiable. Il n'est pas vérifiable que la date de février est jour de son anniversaire. C'est pourquoi l'article est présenté tel qu'il est. - SudoGhost (d) 5 juillet 2011 à 20:39 (CEST)
C'est la vieJGIV (d) 15 juillet 2011 à 20:17 (CEST)

Sur l'antisémitisme de Voltaire[modifier le code]

Dans l'article "Torture" de son dictionnaire philosophique, il dit: "Ce qui est très singulier, c'est qu'il n'est jamais parlé de question, de torture dans les livres juifs. C'est bien dommage qu'une nation si douce, si honnête, si compatissante, n'ait pas connu cette façon de savoir la vérité. La raison en est, à mon avis, qu'ils n'en avaient pas besoin. Dieu la leur faisait toujours connaître comme à son peuple chéri. Tantôt on jouait la vérité aux dés, et le coupable qu'on soupçonnait avait toujours rafle de six. Tantôt on allait au grand prêtre, qui consultait Dieu sur-le-champ par l'urim et le thummim. Tantôt on s'adressait au voyant, au prophète, et vous croyez bien que le voyant et prophète découvrait tout aussi bien les choses les plus cachées que l' urim et le thummim du grand prêtre. Le peuple de Dieu n'était pas réduit comme nous à interroger, à conjecturer; ainsi la torture ne put être chez lui en usage. Ce fut la seule chose qui manquât aux mœurs du peuple saint." J'ai du mal à comprendre l'ironie ou le cynisme ici, alors qu'il fustige peu ou prou Francs, Anglais, Russes et Romains, mais il parle de l'arbitraire juif...

Henri Labroue, auteur de Voltaire antijuif[modifier le code]

Henri Labroue, agrégé d'histoire et docteur ès lettres, fut grâce à l’Occupation titulaire d’une chaire d’histoire du judaïsme à la Sorbonne (On lira à ce sujet L'échec du cours antisémite d'Henri Labroue à la Sorbonne (1942-1944) par Claude Singer). Pour donner une idée de son livre Voltaire antijuif, il suffit d’en citer un passage comme : « Par leur mariage avec des héritières titrées, un certain nombre de juifs se sont anoblis ; le blason de leurs enfants descend, sinon des croisades, du moins des croisements (Voir comte A. de Puységur, Du destrier des Croisades au bidet de Rebecca), Gotha, Golgotha, Goldgotha. » L’auteur n’a rien gagné en permettant au lecteur de comparer son style pénible et celui de Voltaire. Gustave G. (d) 29 janvier 2012 à 11:56 (CET)

« religion sans clergé, sans miracle et sans mystères »[modifier le code]

On trouve entre guillemets « religion sans clergé, sans miracle et sans mystères », comme s’il s’agissait d’une expression de Voltaire dont on avait simplement oublié de donner la source. Une recherche Google cependant donne comme seule origine Wikipédia et les sites qui l’ont recopiée. En remontant l’historique je vois que cela nous vient d’un certain Rpetit (d · c · b) (perdu corps et biens depuis le début de 2008) qui s’appuyait alors sur un certain Sadek Neaimi, dans son livre L'Islam au siècle des Lumières, paru chez l'Harmatan, en 2003. Par la suite cette précision s’est perdue et les guillemets ont été ajoutés par Moumou82 (d · c · b) sans la moindre justification. Il trouvait peut-être que cela ferait plus convaincant, mais si un étudiant citait ces mots en les attribuant à Voltaire, sa note s’en ressentirait peut-être. Gustave G. (d) 29 janvier 2012 à 12:46 (CET)

Révision de la partie Biographie de l'article[modifier le code]

La partie Biographie de l'article a été revue, complétée et contrôlée à l'aide de la biographie de René Pomeau et de ses collaborateurs (Voltaire en son temps, 5 volumes, Voltaire Foundation Oxford, 1994).Mcleclat (d) 19 mars 2012 à 09:08 (CET)

Vérification[modifier le code]

Avis aux habitués de cet article — pourriez-vous vérifier cette requête sur WP:DIPP :

« Bonjour,
j'ai lu dernièrement un petit ouvrage sur le développement démographique de Ferney au 18e qui montre justement comment, grâce à Voltaire, les structures agraires de Ferney-Voltaire se modifient et comment le village devient une ville éphémère.
Je propose d'ajouter la référence [
Zufferey, Jonathan, Le village mobile : population et société à Ferney-Voltaire, 1700-1789, La ligne d'ombre, 2011 (ISBN 9782952860390)]
et d'insister sur le côté provisoire de la transformation de Ferney. Donc:
Sa fortune lui permet de reconstruire le château, d’en embellir les abords, d’y construire un théâtre, de faire, pour un temps seulement, du village misérable de Ferney :une petite ville prospère[1] »
  1. Zufferey, Jonathan, Le village mobile : population et société à Ferney-Voltaire, 1700-1789, La ligne d'ombre, 2011 (ISBN 9782952860390)
  2. À vous de voir.
    Sardur - allo ? 23 mai 2012 à 00:37 (CEST)

    L'Infâme[modifier le code]

    Vous définissez l'Infâme comme : "nom qu'il donne au fanatisme religieux" Dans : "Mémoires pour servir à l'Histoire du Jocobinisme " de l'abbé Barruel (version abrégée par E. Perrenet) en pages 15 à 17 il est démontré que l'Infâme est essentiellement Jésus-Christ et personne d'autre. Votre terme générique de : "fanatisme religieux" ne me semble pas adapté en la circonstance car il faudrait pouvoir y associer tout un groupe de fanatismes.

    Titre des sections non encyclopédiques[modifier le code]

    • "Sans doute bâtard, à coup sûr, d'emblée cabotin et irrévérencieux"
    • "Bonjour et au revoir à Berlin"
    • "Tremblement de terre et lancement d'un livre : Candide"
    • "Retour d'Angleterre, loterie et mise sur orbite"
    • "D comme Dictionnaire (portatif…), D comme Danger"

    etc.

    Il faut changer ça, c'est ridicule. Twirys (d) 9 janvier 2013 à 08:27 (CET)

    Anecdote ?[modifier le code]

    Il serait peut-être sympathique de signaler qu'un portrait de Voltaire se trouve dans la Pinacothèque des Musées du Vatican, non ? Cordialement, 37.206.148.91 (d) 20 mai 2013 à 16:46 (CEST)

    C'est la faute à Voltaire... : Une imposture intellectuelle ?[modifier le code]

    Benoît Garnot, C'est la faute à Voltaire... : Une imposture intellectuelle ?, Éditions Belin, 157p, 2009 Modèle:ISBN 978-2701149592

    A introduire dans le bibliographie, s'il vous plait. Merci d'avance.


    Et une nouvel article bloqué ![modifier le code]

    Comme tous les philosophes des lumières importants, l'article est bloqué par nos 180 petits despotes sous le prétexte fallacieux de vandalisme : en fait, après contrôle, pour empêcher la publication de remarques dûment sourcées, mais qui vont à l'encontre de leurs avis ! Vive la dictature intellectuelle !

    Créez vous un compte, cela ne vous empêche nullement de rester anonyme. Vous pourrez ainsi publier (dans quelques jours) des informations dûment sourcées. Pour les remarques, passez plutôt par la page de discussion. Et la semi-protection n'est pas le fait de 180 petits despotes, mais d'administrateurs/opérateurs élus par une communauté d'utilisateurs. --H2O(discuter) 5 octobre 2013 à 13:08 (CEST)

    Une précieuse correction[modifier le code]

    Merci à Philippe-Alexandre Pouille (d · c · b) dont j'espère que la collaboration sera longue et fructueuse. Il a remplacé la phrase fausse et trop souvent citée « Un pays bien organisé est celui où le petit nombre fait travailler le grand nombre etc. » par « L'esprit d'une nation réside toujours dans le petit nombre etc. » Il suffit de faire une recherche Google en demandant chaque citation entre guillemets verticaux ; la première fois on aura une foule de simples citations, la seconde fois on vous renverra aux œuvres de Voltaire lui-même. Notez que, aux yeux des ayatollahs du sourçage, ces dernières ne constituent que des misérables sources primaires et ne doivent donc pas être prises en considération.

    À la fin de ma vie, je suis émerveillé de voir que, grâce à Internet et à la numérisation, le simple particulier dispose à domicile d'une bibliothèque invraisemblable et de secrétaires prêts à lui fournir instantanément le renseignement demandé. Gustave G. (discuter) 30 décembre 2013 à 02:45 (CET)

    Article de qualité[modifier le code]

    N'hésitez pas à donner votre avis, si un nombre important de Wikipédiens s'oppose à ce label j'en prendrai note et ne le proposerai pas. --Jeremy77186 (discuter) 10 janvier 2014 à 23:23 (CET)

    Cet article a été proposé comme article de qualité mais a été rejeté car ne satisfaisait pas les critères de sélection dans sa version du 18 février 2014 (historique).
    Si vous désirez reprendre l'article pour l'améliorer, vous trouverez les remarques que firent les wikipédiens dans la page de vote.

    Gemini1980 oui ? non ? 18 février 2014 à 01:24 (CET)