Discussion:Maçonnerie à pierres sèches

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A propos de la section « Épierrement »[modifier le code]

Notification wikipSQ : Bonjour. Dans le cadre de la page Pierre sèche, la section « Épierrement » vise simplement à rendre compte de la part minime de cette pratique dans l'approvisionnement en pierres à côté d'autres sources plus importantes comme la carrière, le dérochement, la découverture, le labour de défoncement, etc. Les informations que vous avez ajoutées ont leur place dans une page intitulée Épierrement ou Épierrage (actuellement des redirections créées par vos soins), étant entendu que ce que dit Deffontaine sur le sujet est dépassé par 50 ans de recherches et de publications sur les techniques de la pierre sèche et les ouvrages auxquels celles-ci ont servi. Philippe Blanchemange, notamment, a renouvelé le sujet avec Bâtisseurs de paysages. Terrassement, épierrement et petite hydraulique agricole en Europe, 17e-19e siècles). --Elnon (discuter) 8 décembre 2021 à 10:55 (CET)[répondre]

Bonjour. N'hésitez pas à remplacer les éléments faux par ces recherches actualisées. Pour la question d'une page épierrement, je ne connais pas de source centrée à ce sujet qui justifierait la création d'un article dédié. Cdlt, WikipSQ (discuter) 8 décembre 2021 à 13:53 (CET)[répondre]
Merci de votre réponse. La pratique de l'épierrement (ou épierrage) est traitée dans nombre de traités d'agriculture du XIXe siècle (il suffit de chercher « épierrement » dans GoogleLivres pour s'en persuader) mais généralement parmi d'autres pratiques agricoles. Peut-être existe-t-il des thèses universitaires consacrées uniquement à ce sujet, je n'ai pas cherché. La chose en tout cas est universelle et ancienne (voir du côté des agronomes romains). Je n'ai pas l'ouvrage de Blanchemange mais je dispose d'une photocopie de sa thèse. Un incontournable. Cdlt, --Elnon (discuter) 8 décembre 2021 à 18:26 (CET)[répondre]

Infobox patrimoine mondial de l'humanité[modifier le code]

Bonjour Notification Elnon :,

L'{{Infobox Patrimoine culturel immatériel de l'humanité}} devrait à mon avis être déplacée tout en haut à droite de l'article, comme recommandé sur la page Aide:Infobox. Cette infobox souligne l'importance culturelle de cette pratique, sa reconnaissance par l'UNESCO et informe le lecteur de ce fait culturel important partagé par de nombreux pays en Europe. Y a-t-il une bonne raison de ne pas la placer en haut à droite?

Cordialement, — ElMagyar 31 mai 2022 à 10:06 (CEST)[répondre]

Rebonjour ElMagyar,
Merci de vos interventions qui améliorent la forme des pages « cabanes en pierre sèche », « trullo », etc.
Il faudrait à la page une infobox propre à la maçonnerie à pierres sèches, les deux infobox déjà présentes (voire très présentes) pouvant être placées au niveau de la section « Inscription au Patrimoine culturel immatériel ». La maçonnerie à pierres sèches ne se résume pas à son inscription au patrimoine culturel immatériel de l'humanité, c'est un art (au sens ancien de ce mot) qui a été codifié dans les écrits de jardiniers, agronomes, ingénieurs et architectes aux XVIIe, XVIIIe et surtout XIXe, et qui a laissé nombre de vestiges bien matériels (« murailles », soutènements, cabanes) encore visibles aujourd'hui. Il a connu un engouement à partir des années 1970 en France (et plus tôt en Grande-Bretagne) auprès d'un public d'amateurs avant d'évoluer vers la mise au point de manuels et la création d'une pratique professionnelle.
Cordialement,--Elnon (discuter) 31 mai 2022 à 18:15 (CEST)[répondre]
Je vous en prie.
Oui tout à fait, il nous faut sélectionner l'infobox la plus pertinente pour l'article. Après avoir regardé au travers de tous les modèles infobox, et en particulier dans celles liés à la culture et la science, je pense toujours que l'{{Infobox Patrimoine culturel immatériel de l'humanité}} est la mieux adaptée à cet article. Y en a-t-il une autre que vous considéreriez plus adéquate?
L'inscription de la maçonnerie à pierres sèches à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité est à mon avis l'un des plus grands honneurs offert à un art ou élément culturel, le plaçant avec des pratiques reconnues comme les connaissances d'alpinisme, l'art de la fabrication et de la musique d'orgue, le régime méditerranéen, le tango ou les traditions ancestrales du yoga ayant tous une histoire culturelle considérable. Le développement, la codification et la potentielle perfection des arts aux cours de leur existence sont célébrés par leur inclusion à ce groupe.
De plus, l'un des critères de l'inclusion dans cette liste requiérait de démontrer que "L’inscription de l’élément contribuera à assurer la visibilité, la prise de conscience de l’importance du patrimoine culturel immatériel et à favoriser le dialogue, reflétant ainsi la diversité culturelle du monde entier et témoignant de la créativité humaine." donnant ainsi plus de visibilité et de sécurité à cette pratique culturelle.
À moins de trouver une infobox plus adéquate, seriez-vous d'accord de déplacer l'infobox patrimoine culturel immatériel de l'humanité tout en haut à droite de l'article?
Cordialement ElMagyar 31 mai 2022 à 19:13 (CEST)[répondre]
Bonjour @Elnon,
J'ai vu que vous avez retravaillé l'article, merci beaucoup. Avez-vous réfléchi à la possibilité d'inclusion d'une infobox Patrimoine culturel immatériel de l'humanité? Je doute malheureusement qu'une nouvelle infobox "maçonnerie à pierres sèches" soit acceptée, car probablement trop spécifique et d'utilisation trop restreinte.
Cordialement, ElMagyar ⇝✉ 14 septembre 2022 à 08:32 (CEST)[répondre]

« Remontée » des pierres des champs[modifier le code]

@WikipSQ - Vous ajoutez au texte : « Cette opération [l'épierrement] effectuée chaque année après le labour (car «  les cailloux poussent  ») — Expression paysanne faisant référence aux pierres enfouies dans les sols et qui remontent spontanément à la surface. Cette remontée est due à plusieurs facteurs : érosion due au vent ou au ruissellement de l'eau, labourage, compaction du sol, ségrégation granulaire (en raison de vibrations engendrées par le piétinement du bétail, de la cryoturbation)[1]. » entraînait la formation de pierriers.}}

  1. Francis Duranthon, Patrick De Wever, Voyage d'un grain de sable, EDP Sciences, , p. 70-71

Le raisonnement sous-tendant la première phrase est érroné : on épierre après le labour non pas à cause du (prétendu) phénomène des « pierres qui poussent » mais à cause du labour lui-même, lequel, plus ou moins profond, soulève et fait remonter véritablement les pierres. Celles-ci portent souvent la trace du soc de la charrue qui les a égratignées et détachées des premières strates du socle rocheux.

Les auteurs que vous citez expliquent que c'est le niveau du sol qui baisse (pour plusieurs raisons que vous énumérez) et non pas les « pierres qui poussent ». Dans le haut Quercy, cette expression paysanne a été popularisée par les écrits du Dr Cayla dans les années 1960-1970. Aujourd'hui, elle n'a plus cours. Les agriculteurs disent que le roc remonte mais en réalité c'est le peu de terre arable qui disparaît, écrit en 2022 un chercheur quercinois citant les versants de colline cultivés dans le sens de la pente et livrés à l'érosion.

Dernier point, à la page Murger, vous avez remplacé « épierrage » par « épierrement » sans explication. Pourtant, la forme « épierrage » existe bien dans le lexique du CNRTL et c'est même la forme qui prévaut]. --Elnon (discuter) 29 juillet 2022 à 20:01 (CEST)[répondre]