David Martinon

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David Martinon
Illustration.
David Martinon en 2008.
Fonctions
Ambassadeur de France en Afghanistan
En fonction depuis
(5 ans et 7 mois)
Prédécesseur François Richier
Porte-parole de la présidence de la République française

(10 mois et 3 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Prédécesseur Jérôme Bonnafont
Successeur Bruno Roger-Petit (indirectement)
Biographie
Date de naissance (52 ans)
Lieu de naissance Leyde (Pays-Bas)
Nationalité Française
Parti politique UMP
Diplômé de IEP de Paris
École nationale d'administration
Profession Haut fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères et européennes

David Martinon, né le à Leyde (Pays-Bas), est un haut fonctionnaire français.

Il est porte-parole de la présidence de la République française de 2007 à 2008 et consul général de France à Los Angeles de 2008 à 2012. Il poursuit ensuite sa carrière diplomatique et est ambassadeur de France en Afghanistan depuis 2018.

Biographie

Vie privée et familiale

David Martinon est marié à la journaliste Karen Delaporte depuis le 18 avril 2009. Avec celle-ci, il a trois enfants[1] : Kennedy, Angelina et Eléanor.

Études

Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et titulaire d’un DEA en économie et politiques publiques[Où ?]. En 1998, il sort de l’ENA (promotion Valmy)[2].

Carrière

Il débute comme chargé de communication aux « États généraux de l’opposition » en 1990, puis conseiller en communication politique et marketing électoral à la société Acte Public Communication de 1991 à 1994. François Léotard, ministre de la Défense, l'engage ensuite comme chargé de mission pour la communication en 1995.

À sa sortie de l'ENA, il intègre le ministère des Affaires étrangères et en devient adjoint au porte-parole de 1998 à 2001, alors dirigé par le socialiste Hubert Védrine. Puis il devient rédacteur à la Direction de la Coopération européenne (sous-direction des affaires communautaires internes) du même ministère.

En mai 2002, Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, en fait son conseiller diplomatique. Il est notamment chargé, en 2002, de négocier la fermeture du centre de réfugiés de Sangatte[3]. Il occupe une fonction identique (conseiller technique pour les affaires internationales et européennes) quand Nicolas Sarkozy rejoint Bercy, puis retrouve son poste de conseiller diplomatique quand ce dernier réintègre la place Beauvau[4].

Il a été le chef de cabinet de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

À la suite de l'élection de ce dernier à la présidence de la République, il est nommé porte-parole de l'Élysée le .

Très tôt engagé dans la famille libérale, il décrit son parcours comme une lente rupture avec l’utopie madeliniste. Il déclare en effet : « Pendant des années, j’ai biberonné du Madelin. À droite, c’était le seul qui moulinait vraiment. Il faisait de très bons papiers, sur Tocqueville ou Hayek… Mais j’ai compris qu’il n’aurait jamais le pouvoir, et Sarkozy m’a guéri de mon libéralisme théocratique[5] ». Il est réputé proche de Cécilia Attias.

Le 30 septembre 2007, il est désigné par Nicolas Sarkozy[6] pour être le candidat de l'UMP à la mairie de Neuilly-sur-Seine, ancien fief du président de la République, lors des élections municipales de 2008[7]. Mais cette candidature est contestée dans les rangs de la droite neuilléenne[8]. Après la création, le 10 février 2008, d'une autre liste UMP par deux de ses colistiers, dont Jean Sarkozy, David Martinon se retire de la course électorale et propose également sa démission au poste de porte-parole de l'Élysée[9].

Son poste de porte-parole de la présidence de la République est supprimé par Nicolas Sarkozy le [10].

Remis à disposition de son administration d'origine (le Quai d'Orsay), David Martinon est nommé le consul général de France à Los Angeles (Californie) et prend ses fonctions le 18 août suivant[11]. Au terme de son mandat en août 2011, Il est nommé à New York au sein de la mission française durant l'assemblée générale de l'ONU. Il est responsable des droits de l'Homme.

À la fin de l'assemblée générale de l'ONU, David Martinon est nommé représentant spécial de la France pour les négociations internationales sur la société de l'information et l'économie numérique le 3 mai 2013[12]. Il devient ambassadeur pour le numérique le 22 novembre 2017[13].

En 2018, il est nommé ambassadeur de France en Afghanistan, avec prise de poste à Kaboul en septembre[1],[14].

Notes et références

  1. a et b François de Labarre, « Kaboul. Permission de sortie pour monsieur l'ambassadeur », Paris Match, semaine du 10 au 16 janvier 2019, p. 56-61.
  2. « L'élan brisé de David Martinon », lepoint.fr, 2008
  3. Le Figaro Magazine, 14 octobre 2007.
  4. Arrêté du 9 juin 2005 portant nomination au cabinet du ministre d'État.
  5. Direct Soir, 3 octobre 2007.
  6. [1].
  7. Xavier Ternisien, « David Martinon, un parachuté à Neuilly », Le Monde, 28 décembre 2007.
  8. « Neuilly “scandalisée” par le parachutage de David Martinon », Libération, 1er octobre 2007.
  9. Frédéric Dumoulin, « Municipales à Neuilly-sur-Seine : David Martinon se retire de la course électorale », dépêche AFP, 11 février 2008.
  10. « Élysée : remaniement du service communication, poste de porte-parole supprimé », La Dépêche du Midi, 17 mars 2008.
  11. « David Martinon nommé consul à Los Angeles », Le Figaro, 17 avril 2008.
  12. http://lelab.europe1.fr/t/david-martinon-est-nomme-representant-special-de-la-france-pour-les-negociations-internationales-sur-le-numerique-8934 David Martinon est nommé représentant spécial de la France pour les négociations internationales sur le numérique
  13. Décret du 22 novembre 2017 portant nomination d'un ambassadeur pour le numérique - M. MARTINON (David)
  14. Luc Mathieu, « David Martinon, un «Sarko-boy» ambassadeur de France à Kaboul », Libération,‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes