Communauté de communes du Pays neslois

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Communauté de communes du Pays neslois
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Forme Communauté de communes
Siège Nesle
Communes 24
Date de création 22 mai 1964
Date de disparition 31 décembre 2016
Code SIREN 248000358
Démographie
Population 7 953 hab. (2007)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 45′ 36″ nord, 2° 54′ 46″ est
Superficie 118,51 km2
Liens
Site web http://www.lepaysneslois.com
Fiche Banatic Données en ligne

La communauté de communes du Pays Neslois ou CCPN est une ancienne communauté de communes française, située dans le département de la Somme.

Elle a fusionné avec la communauté de communes du Pays hamois pour former, le , la communauté de communes de l'Est de la Somme.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le District de Nesle, créé par arrêté préfectoral du [1], se transforme en communauté de communes le [2].

Le , la commune de Rethonvillers, antérieurement membre de la communauté de communes du Grand Roye, rejoint celle du Pays neslois[3].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[4], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays hamois et celle du Pays neslois, formant ainsi une nouvelle intercommunalité regroupant 42 communes et 21 321 habitants[5].

La fusion intervient le et prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[6],[7]

Territoire communautaire[modifier | modifier le code]

Géographie[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

En 2016, la communauté de communes est composée des 24 communes suivantes[1] :

Liste des communes de l’intercommunalité
Nom Code
Insee
Gentilé Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Nesle
(siège)
80585 Neslois 7,72 2 355 (2014) 305


Béthencourt-sur-Somme 80097 Béthencourtois 2,87 130 (2014) 45
Billancourt 80105 Billancourtois 4,95 175 (2014) 35
Breuil 80139 Breuillois 2,17 53 (2014) 24
Buverchy 80158 Buverchois 1,85 41 (2014) 22
Cizancourt 80197 Cizancourtois 1,83 35 (2014) 19
Curchy 80230 Curchéiens 9,63 296 (2014) 31
Épénancourt 80272 Épénancourtois 3,50 121 (2014) 35
Falvy 80300 Falviens 6,32 142 (2014) 22
Grécourt 80389 2,34 19 (2014) 8,1
Hombleux 80442 15,81 1 131 (2014) 72
Languevoisin-Quiquery 80465 4,83 189 (2014) 39
Licourt 80474 Licourtois 6,93 392 (2014) 57
Mesnil-Saint-Nicaise 80542 Mesnilois 6,80 562 (2014) 83
Morchain 80568 5,84 332 (2014) 57
Moyencourt 80576 4,15 318 (2014) 77
Pargny 80616 Pargnisiens 3,68 196 (2014) 53
Potte 80638 Pottois 3,27 111 (2014) 34
Rouy-le-Grand 80683 Rouissiens 3,81 108 (2014) 28
Rouy-le-Petit 80684 Rouyssiens 3,27 119 (2014) 36
Saint-Christ-Briost 80701 7,82 443 (2014) 57
Villecourt 80794 Villecourtois 2,19 59 (2014) 27
Voyennes 80811 Voyennois 8,87 627 (2014) 71
Rethonvillers 80669 7,12 355 (2014) 50

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique du territoire communautaire
tel qu'existant au
1968 1975 1982 1990 1999 2009 2014
7 9748 1938 3158 2317 8058 3078 309
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes.
(Source : INSEE RGP 2014[8])


Organisation[modifier | modifier le code]

Siège[modifier | modifier le code]

Le siège de l'intercommunalité était à Nesle, 10, rue de la Collégiale[1].

Élus[modifier | modifier le code]

La communauté de communes était administrée par son conseil communautaire, composé de conseillers municipaux représentant chacune des communes membres.

Le Conseil communautaire du 17 avril 2014 a réélu son président, André Salomé, maire de Rouy-le-Petit, et ses 9 vice-présidents pour le mandat 2014-2020. Il s'agissait de :

  1. José Rioja-Fernandez, maire de Nesle, chargé de la salubrité, sécurité et du scolaire ;
  2. Jean-Marc Wissocq, adjoint au maire de Morchain, chargé de l’aménagement du territoire, du développement économique et du monde rural ;
  3. Christian Avy, maire d’Hombleux, chargé de l’urbanisme et de l’habitat ;
  4. Dominique Pecquet, maire de Curchy, chargé de l’environnement et des ordures ménagères ;
  5. Michel Méresse, maire de Licourt, chargé du sport de la jeunesse ;
  6. Frédéric Lecomte, maire de Falvy, chargé de la culture, du tourisme, des nouvelles technologies et de la pêche ;
  7. Jacques Merlier, maire du Mesnil-Saint-Nicaise, chargé du développement prospection, relation entreprises et SPANC ;
  8. Alain Schiettecatte, maire de Villecourt, chargé du déneigement, des espaces verts et de l’insertion
  9. Carole Dumont, conseillère municipale de l'opposition à Hombleux, chargée de l’enfance et de la santé[9].

Ils étaient l'exécutif de l'intercommunalité jusqu'à sa fusion au sein de la communauté de communes de l'Est de la Somme.

Liste des présidents[modifier | modifier le code]

Liste des présidents successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 décembre 2016[10],[11],[9] André Salomé LR[12] Maire de Rouy-le-Petit (2001 → )

Compétences[modifier | modifier le code]

La communauté de communes exerçait les compétences qui lui avaitent été transférées par les communes membres, dans le cadre des dispositions du code général des collectivités territoriales.

Régime fiscal et budget[modifier | modifier le code]

La communauté de communes était un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

Afin de financer l'exercice de ses compétences, la communauté de communes percevait une fiscalité additionnelle aux impôts locaux des communes, avec fiscalité professionnelle de zone (FPZ ) et avec fiscalité professionnelle sur les éoliennes (FPE)[1].

Elle collectait également la taxe d'enlèvement des ordures ménagères[1] (TEOM), qui finance ce service public.

Réalisations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « CC du Pays neslois (N° SIREN : 248000358) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  2. Information figurant dans les visas de l'arrêté préfectoral du 28 octobre 2013 transférant la commune de Rethonvillers de la communauté de communes du Grand Roye à la communauté de communes du Pays neslois.
  3. « Arrêté préfectoral du 28 octobre 2013 portant retrait de la commune de Rethonvillers de la communauté de communes du Grand Roye et adhésion à la communauté de communes du Pays neslois, et portant modifications statutaires de la communauté de communes du Pays neslois » [PDF], Préfecture de région de Picardie (consulté le ).
  4. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  5. « Schéma départemental de coopération intercommunale » [PDF], SDCI, sur Préfecture de la Somme (consulté le ).
  6. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
  7. « Dernière réunion pour les élus du Pays hamois », Le Journal de Ham, no 50,‎ , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
  8. INSEE, Recensement général de la population 2014, Document mentionné en liens externes.
  9. a et b Marjorie Michaud, « Une élection présidentielle houleuse : Jeudi 17 avril, les délégués communautaires du Pays neslois ont été installés. Ils ont procédé à l'élection du président et des neuf vice-présidents de l'assemblée », Journal de Ham, no 17,‎ , p. 10.
  10. Vincent Fouquet, « Le passé et l'avenir du Pays neslois longuement évoqués en 26 points », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Chaude ambiance à la communauté de communes du Pays neslois : André Salomé demeure président de l’intercommunalité. Didier Laout, maire de Pargny, lui était opposé. Les votes ont été longs. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Les élus Républicains, prêts pour la primaire », Le Journal de Ham, no 46,‎ , p. 4 « André Salomé, président de la communauté de communes : « À ce jour mon cœur balance entre François Fillon et Nicolas Sarkozy, Fillon pour son programme et Sarkozy pour sa volonté ».

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]