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Chauny

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Chauny
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes Chauny-Tergnier
Maire Marcel Lalonde
Code postal 02300
Code commune 02173
Géographie
Coordonnées 49° 36′ 59″ nord, 3° 13′ 12″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 96 m
Élections
Départementales Chauny
Localisation
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Chauny
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Chauny

Chauny est une ville de Picardie, du département de l’Aisne. Ses habitants sont les Chaunois et les Chaunoises. Chauny est jumelée avec Andenne (Belgique) et Bergheim (Allemagne).

Géographie

Bâtie sur les bords de l’Oise et du Canal de Saint-Quentin, la ville conserve encore aujourd’hui son port. Chauny est à égale distance de Soissons (34 km), Laon (36 km) et Saint-Quentin (30 km) et elle est au cœur de la Picardie.

Chauny est parfaitement reliée au reste du territoire par route : proximité des autoroutes A26 et A29 qui passent par Saint-Quentin. Les aéroports nationaux de Paris sont à une heure de route.

La ville est desservie par un réseau routier important et le chemin de fer y passe depuis 1849. Chauny possède une gare située sur la ligne Paris - St Quentin - Maubeuge, très bien desservie par des trains Corail et des TER vers Paris Compiègne et Saint Quentin. Cette gare fut reconstruite après-guerre d'après les plans de Urbain Cassan.

Le canal de Saint-Quentin qui acheva la jonction de la Somme à l'Oise en 1738, voit passer de nombreuses péniches.

Administration

Education

La ville compte compte aujourd'hui trois collèges et quatre lycées : le lycée d'enseignement scientifique, technologique et professionnel Jean Macé, le lycée général et technologique Gay-Lussac, l'Institution privée Saint-Charles, le lycée privé agricole Robert Schuman.

Démographie

Modèle:DemogFR

Histoire de la ville

L'histoire de Chauny remonte au XIIe siècle. Dans le chapitre XXIV de Gargantua, un paragraphe est consacré à Chauny: il y est fait état de l'activité de Gargantua et de son emploi du temps quand l'air était pluvieux.

"Allait voir les bateleurs, trajectaires (jongleurs), thiéracleurs (charlatans) et considérait leurs gestes, leurs ruses, leurs soubresauts et beau parler, singulièrement ceux de Chauny en Picardie, car ils sont de nature grands jaseurs et beaux bailleurs de balivernes en matière de singes verts."

C'est ainsi que les singes sont restés l'emblème semi-officieux de la Ville et qu'on les retrouve sur différents blasons. Au fil des années, cet emblème a évolué puisque désormais ils sont trois : l'un qui ne voit rien, l'autre qui ne dit rien et le troisième qui n'entend rien. La Ville a donc conservé l'appellation « Chauny-les-Singes ».
Lors des nombreuses guerres qui firent rage dans la région, La ville fut conquise de nombreuses fois : par les Bourguignons en 1411, les Anglais en 1418, les troupes royales en 1430, le duc de Bourgogne en 1471, Maximilien d'Autriche en 1478, les calvinistes en 1552 et les Espagnols en 1652.
La ville fut le siège de nombreuses institutions sous l'Ancien Régime et le resta par la suite en étant tribunal de première instance sous la Révolution.
En 1790, elle devient chef-lieu de district jusqu'en 1800.
Chauny, qui étaient une ville prospère pendant la Révolution industrielle, fut totalement dynamitée par les Allemands en 1917. Tous les monuments de la ville sont donc postérieurs à la première guerre mondiale.

Héraldique


« D'azur à la tour donjonnée de trois pièces d'or, maçonnée de sable, accompagnée de huit fleurs de lys aussi d'or en orle »

Lieux et monuments

  • Hôtel de ville, église Notre-Dame, église Saint-Martin et palais de justice reconstruits après 1920.
  • Cimetière militaire franco-anglo-allemand.

Personnalités liées à la commune

  • Général Marcel Guillot (1893-1960), né à Tergnier, fils d'instituteurs à Tergnier et à Chauny, sorti du rang devient officier puis pilote pendant la Première Guerre mondiale, enseigne à l'école militaire de l'aéronautique et de l'air et au centre tactique interarmes à Versailles, pendant les opérations 1939-1940, devient chef d'état-major des forces aériennes de la 1re Armée puis de la 10e armée, refuse de servir Vichy, participe à l'organisation des premiers groupes de maquisards dans les maquis du Ventoux et de Sault en 1942, passe des groupes de maquisards en revue le 14 juillet 1943, dans la forêt de saint-Lambert au camp de l'Escamadou puis développe le réseau de renseignements nestlé-andromède dans le vaucluse, est emprisonné et torturé par la gestapo, n'ouvre la bouche que pour insulter ses bourreaux et au poteau d'exécution, est félicité pour son courage, s'évade, participe à la libération d'Aix-en-Provence et de Marseille, rétablit la sécurité et l'ordre républicain après la libération en Provence et à Marseille en organisant les forces républicaines de sécurité, réintègre l'armée, est nommé général pour avoir renseigné Londres en 1943 sur les plans de défense des Alpes et de la région sud-est du maréchal Rommel, fait partie du cabinet du ministre de l'armement Charles Tillon.


Activités associatives, culturelles, touristiques, festives et sportives

  • Un Forum, très moderne, permet de nombreuses manifestations culturelles avec, à proximité, les forêts de Saint-Gobain et de Coucy Basse.

Notes et références

  1. Conseil général de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  2. « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise,‎

Voir aussi

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Liens externes


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