Chant et danse du tambour des Inuits
Le chant et la danse du tambour des Inuits *
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Enfants inuits dansant à Igloulik en 1824. Gravure d'Edward Francis Finden. | |
Pays * | Danemark |
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Liste | Liste représentative |
Année d’inscription | 2021 |
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Le chant et danse du tambour (en groenlandais : Qilaatersorneq, en danois : Trommesang og-dans) des Inuits est une forme artistique traditionnelle combinant de la danse, du chant et de la musique sur un tambour. Cette art, pratiqué depuis des millénaires par des peuples du détroit de Béring, de l'Alaska, du Nord canadien et du Groenland était entre autres utilisé pour résoudre des conflits entre personnes et est encore jusqu'aujourd'hui une forme de divertissement. Cette forme artistique est inscrite en 2021 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité pour le Danemark.
Histoire
[modifier | modifier le code]Images externes | |
Croquis d'un morceau de cadre de tambour qilaat retrouvé dans le site archéologique de Qeqertasussuk, vu de trois côtés dessiné par Bjarne Grønnow (de)[2]. | |
Photographie d'une figurine en bois représentant un homme-esprit (angakoq) à côté duquel est placé un tambour[2]. Photo: A. Mikkelsen, Musée national du Danemark. |
Des fragments de tambours qilaat utilisés pour des chants et danses inuits de la culture de Saqqaq et datant d'il y a près de 4 500 ans ont été retrouvés dans des restes d'établissements humains près de la baie de Disko, à Qeqertasussuk[Note 2] et Qajaa[Note 3]. Ceux-ci sont aujourd'hui préservées dans des musées à Nuuk et à Qasigiannguit[2]. Ces tambours chamaniques (de) étaient utilisés au Groenland par les angakoq, les chamans, durant des rituels chamaniques jusqu'à la christianisation du Groenland et produisaient un son fort et grave[6].
D'après les archéologues, les restes de tambours découverts près de la baie de Disko indiquent que la culture associée aux chants et danses du tambour de l'Arctique a été apportée par les premiers colons paléoesquimaux, provenant de la région arctique canadienne. Les plus anciens restes de tambours inuits découverts au Canada datent d'il y a près de 1 000 ans et appartiennent à la culture de Dorset récente, ceux de l'Alaska datent d'il y a près de 2 000 ans et des restes appartenant à l'ancienne culture de la mer de Béring ont été retrouvés sur l'île Saint-Laurent dans la mer de Béring[6].
La pratique du chant et de la danse du tambour disparaît presque totalement de l'ouest du Groenland à cause de la colonisation, et n'était plus pratiquée qu'en secret. Les régions du nord-ouest et de l'est sont colonisées plus tard, leur permettant de préserver certaines de leur traditions liées à cette pratique[7].
Transmission
[modifier | modifier le code]D'après l'interprète contemporaine de chant et danse du tambour Varna Marianne Nielsen Apaloo, la création d'associations pour la transmission de cet art a été nécessaire afin d'élargir le cercle de personnes partageant leurs connaissances, les familles et les générations se réduisant trop pour garantir la transmission générationnelle. Dans le passé, les interprètes de chant et danse du tambour commençaient la transmission de leur savoir à de nouveaux élèves en décrivant d'où ils avaient reçu leur enseignement de cet art, une tradition encore suivie aujourd'hui[9].
Description
[modifier | modifier le code]D'après Timothy McGee, écrivant au sujet des Inuits d'Amérique du Nord, la musique joue un rôle dans les événements informels ou formels, dépendamment des lieux[10]. Contrairement à la pratique dans les Premières Nations, les Inuits composent leurs chansons de façon délibérée. Les chants restent généralement dans le cercle familial. Si quelqu'un chante une chanson composée par un autre, la contribution du compositeur est reconnue et celui-ci participe généralement d'une autre façon, par exemple en dansant pendant le chant[11].
Tambour
[modifier | modifier le code]Les tambours sont appelés kilaut ou qilaat. D'après Nielsen Apaloo, les qilaat du nord du Groenland sont plus petits et plus épais que les autres, tandis que ceux de l'est du Groenland sont plus grands et pas totalement circulaires. Le cadre des tambours n'est pas continu tout autour de l'instrument et s'interromp[9]. L'instrument est tenu par un manche attaché au cadre. Dans le récit d'Amundsen, le tambour, qu'il appelle kelaudi, est formé d'une membrane en peau de renne tannée et la petite baguette en bois de l'instrumentiste est couverte de peau de phoque. Les musiciens frappent avec la baguette le cadre de l'instrument[12] ou simultanément le cadre et la membrane[13].
Danse
[modifier | modifier le code]Durant le chant et danse du tambour, les interprètes se penchent légèrement en avant avec les genoux légèrement fléchis puis frappent leur tambour qilaat[14]. Les danseurs miment des animaux ou le sujet traité dans la chanson. L'habillement des danseurs peut par exemple être constitué de coiffes en peau de plongeon ou de moufles de danse[13].
En Alaska, une pratique de danse consiste à faire rebondir un danseur sur une grande peau tenue par plusieurs dizaines de personnes. Le danseur-acrobate doit réussir à faire passer un bâton sous ses pieds et par-dessus sa tête pendant le bond[13].
Musique
[modifier | modifier le code]Les mélodies sont composées sur une gamme de cinq notes sans demi-tons et ornementées par des microtons. Dépendamment des régions, le battement du tambour est en phase ou indépendant de la pulsation musicale[15],[Note 4].
Chant
[modifier | modifier le code]Selon Nielsen Apaloo, les chansons sont diverses et traitent généralement des expériences de la vie de tous les jours sans être limités dans le sujet traité. Les chants et danses du tambour pouvaient par exemple être interprétés pour du divertissement. Il y a des comptines pour enfants et des pièces spécifiquement pour le retour de la chasse. Les chant et danses du tambour des chamans utilisés pour des incantations magiques avaient leur particularité propre, et l'interprétation des morceaux et des chorégraphies par les hommes différait de celle des femmes[9].
D'après McGee, les thèmes abordés dans les chants sont liés à la terre, les saisons et le monde des esprits. Il existe des chants pour la guérison, pour le retour du soleil[16], sur la pêche, la chasse et le pagayage, pour le jeu ou des chansons affectueuses pour les membres de sa famille[13]. Certaines émotions intenses peuvent mener à la création de chants[16]. Les textes sont constitués de mots ou de vocables autre que des mots. Ils peuvent être des stances courtes ou de longues histoires. Les chants ont une forme strophique (en) et un refrain[17].
Formes
[modifier | modifier le code]Cérémonies
[modifier | modifier le code]Traditionnellement, la cérémonie de chant et danse du tambour est la plus importante des cérémonies inuit. Ces cérémonies, durant plusieurs heures, comprennent généralement des chants monophoniques (en), des danses et des compétitions de danse. Elles ont un role religieux et social[17].
Dans son récit de l'expédition Gjøa dans le passage du Nord-Ouest, l'explorateur polaire Roald Amundsen décrit une cérémonie de chant et danse du tambour inuite à laquelle il assiste durant le kelaudi, un festival[18]:
« Le divertissement commence maintenant. Kachkochnelli entre sur le ring ; là-dessus, Anana élève la voix et commence une chose que je suppose je dois appeler chanter, bien que je trouve assez difficile d'utiliser le mot à cet égard, et les autres femmes se joignent à elle. Je n'ai jamais rien entendu d'aussi monotone, son effet est encore pire lorsqu'il est chanté en chœur. Mais il doit y avoir une sorte de mélodie fixe dans ce chant de quatre notes, car elles parviennent toutes à rester ensemble. Alors que les autres femmes se joignent au chant, Kachkochnelli commence à danser et à battre du tambour. Ce n'était pas exactement une danse gracieuse. Restant au même endroit, il lève d'abord une jambe, puis l'autre, et balance son corps d'avant en arrière, en poussant de grands cris. Il martèle vigoureusement le tambour avec sa baguette sans interruption, en le frappant non pas sur la peau, mais sur le cadre. Le résultat de tous ces efforts est un vacarme assourdissant. La danse de Kachkochnelli devient progressivement de moins en moins énergique, et au bout d'une vingtaine de minutes il s'arrête. Le chant des femmes, qui rythmait les mouvements du danseur, s'éteint en même temps que la danse s'arrête. Entre alors l'homme suivant sur le ring. Il ne semble pas y avoir d'ordre de préséance parmi les Nechilli, celui qui s'assied le plus près et est prêt à jouer monte sans cérémonie sur le ring, et la même danse, les mêmes cris et le même chant sont répétés, sans une nuance de variation. Mais j'ai remarqué que les femmes se relayaient pour diriger le chant. Lorsque Kirnir, un esquimau Ichyuachtorvik, dansait, c'était une femme de sa tribu qui faisait office de chantre, et lorsque Nulieu, l'esquimau Ogluli se produisait, une vieille femme Ogluli bigleuse dirigeait le chant. Il me semblait aussi que le ton variait légèrement entre les diverses tribus, mais je ne saurais être certain sur ce point. Comme je l'ai déjà laissé entendre, je n'ai pas une bonne oreille pour la musique. »
— Roald Amundsen, The North West passage[18]
Duels
[modifier | modifier le code]L'ivinneq, le duel de chant et danse du tambour, était la façon qu'avaient les Inuits de résoudre leurs conflits, une résolution non-violente. Mis à part la résolution des meurtres, les conflits étaient résolus au son du qilaat, en provoquant verbalement et gestuellement son adversaire. Le vainqueur était celui qui gardait son calme. Si ce critère ne permettait pas de départager les duellistes, les spectateurs choisissaient l'artiste à la langue la plus mordante et à la créativité la plus incisive[1] ou celui qui les a convaincus de la légitimité de son cas[13].
Nielsen Apaloo confirme que certaines vieilles chansons traitent de controverses entre des personnes et de duels, qui étaient les raisons pour lesquelles les interprètes s'exprimaient avec cet art. Ces interprètes souhaitaient présenter ouvertement le problème et recevoir un retour de leurs spectateurs. Cette forme spécifique de chant et danse du tambour requérait des duellistes d'interpréter trois chants et danses avant le duel[9].
Solo
[modifier | modifier le code]Durant une danse en solo, le danseur danse en frappant alternativement les deux côtés de son tambour, accompagné par un chœur de chanteurs interprétant un chant composé par le danseur ou par un membre de sa famille[13].
Jeux et compétitions
[modifier | modifier le code]Des chansons accompagnent certains jeux. Un joueur du jeu de ficelle peut être accompagné par une courte chanson destinée à l'aider[13].
La danse du tambour peut également prendre la forme de différentes formes de compétition. Les chanteurs peuvent par exemple être évalués sur le nombre et la longueur de leur chants et sur leur endurance[19].
Reconnaissance
[modifier | modifier le code]Patrimoine culturel immatériel
[modifier | modifier le code]Vidéo externe | |
(en + kl) Inuit Drum Dancing and Singing, une vidéo de l'office de tourisme du Danemark dans les archives multimédia de l'UNESCO. |
Cette pratique est inscrite dans l'inventaire national de patrimoine culturel immatériel du Groenland[14],[20]. En décembre 2021, elle est inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité durant la 16e session du comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel[21]. Avec « Les traditions nordiques des bateaux à clins » inscrit la même année, elle fait partie des deux premiers éléments inclus dans les listes du patrimoine culturel immatériel de l'humanité pour le Danemark.
Sur les réseaux sociaux
[modifier | modifier le code]Selon le Musée et Archives National du Groenland (Nunatta Katersugaasivia Allagaateqarfialu), les hashtags #qilaat[Note 5] et #qilaut[Note 6] sont utilisés sur Instagram pour faire connaitre cette pratique[14].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les duellistes se trouvent au deuxième plan de l'image, à gauche. Voir aussi cette image des interprètes, ayant une meilleure résolution.
- Les coordonnées géographiques de Qeqertasussuk sont, dans le système géodésique WGS 84, les suivantes : 68° 35′ 31″ N, 51° 04′ 16″ O[3]. Dans le système dms, le site de Qeqertasussaq se trouve au point de coordonnées suivant : 68° 35′ N, 51° 07′ O[4].
- Les coordonnées géographiques du site de Qajaa sont, dans le système géodésique WGS 84, les suivantes : 69° 08′ N, 50° 42′ O[3]. Dans le système décimal, elles sont : 69° 07′ 39″ N, 50° 42′ 07″ O[5].
- Deux morceaux de danse du tambour sont transcrits dans l'ouvrage The music of Canada de Timothy McGee[11],[15].
- « #qilaat », sur instagram.com (consulté le )
- « #qilaut », sur instagram.com (consulté le )
Références
[modifier | modifier le code]- (es) Francesc Bailón Trueba, « Anda Kuitse, el último poeta del Ártico », sur antropologiainuit.com (consulté le )
- (da) Bjarne Grønnow, « De ældste trommer fundet på Grønland », sur videnskab.dk, (consulté le )
- (en) Bjarne Grønnow, chap. 2 « Geographical Settings, Site Topography, and Ressources bases », dans Bjarne Grønnow, The Frozen Saqqaq Sites of Disko Bay, West Greenland - Qeqertasussuk and Qajaa (2400-900 BC) : Studies of Saqqaq Material Culture, vol. 47, Museum Tusculanum Press - Man & Society, coll. « Meddelelser om Grønland », , 492 pages (lire en ligne), pages 31 à fin chapitre.
- (en) Jens Böscher et Ben Fredskild, « Entomogical Analyses », dans Jens Böscher et Ben Fredskild, Plant and Arthropod Remains From the Palaeo-Eskimo Site on Qeqertasussuk, West Greenland, vol. 30, Man & Society - Museum Tusculanum, coll. « Meddelelser om Grønland - Geoscience », (lire en ligne).
- (en) Arctic Jørgen Hollesen, Henning Matthiesen et Bo Elberling, « Climate change and the loss of organic archaeological deposits in the Arctic », Nature - Scientific Reports, vol. 6, no 28690, (DOI 10.1038/srep28690, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- (en) Bjarne Grønnow, « Inuit drum history longer than realised », sur sciencenordic.com, (consulté le )
- (da + kl) Vivi Sørensen, « Den grønlandske tromme diskriminerer ikke », sur sermitsiaq.ag, (consulté le )
- (kl + en) [vidéo] « Kulusuk », sur YouTube, (consulté le )
- (kl) Varna Marianne Nielsen Apaloo, Interview, Inuit Drum Dancing and Singing, Visit Greenland, (consulté le ).(en) Sous-titres en anglais.
- McGee 1985, p. 156
- McGee 1985, p. 157
- Amundsen 1905, p. 25
- McGee 1985, p. 161
- (en + da + kl) « Qilaatersorneq », sur nka.gl (consulté le )
- McGee 1985, p. 160
- McGee 1985, p. 156-157
- McGee 1985, p. 158
- Amundsen 1905, p. 23-26
- Jean-Jacques Nattiez, « La danse à tambour chez les Inuit igloolik », Recherches amérindiennes au Québec, vol. 26, no 4, , p. 40 (ISSN 0318-4137)
- (en) « Intangible Cultural Heritage », sur en.nka.gl (consulté le )
- « Décision du Comité intergouvernemental : 16.COM 8.B.9 », sur ich.unesco.org (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en + da + kl) H.C. Petersen et Michael Hauser, Kalaallit inngerutinik atuinerat - Trommesangtraditionen i Gronland - The drum song tradition in Greenland, Nuuk, Atuagkat,
- K. Peacock, R. Witmer, A. Kolstee, N. Beaudry, M. S. Cronk, F. Von Rosen et B. Diamond, « Nord-Américains autochtones au Canada », l'Encyclopédie Canadienne, (lire en ligne)
anglais
[modifier | modifier le code]- (en) Michael Hauser, Traditional Inuit Songs from the Thule Area, Copenhague, Museum Tusculanum Press et Meddelelser om Grønland (en), , 1556 p. (ISBN 9788763525893)
- (en) Timothy J. McGee, The music of Canada, New York, W. W. Norton, (ISBN 0-393-02279-X, OCLC 11519747, lire en ligne ).
- (en) Roald Engelbregt Gravning Amundsen, The North West passage, vol. 2, New York, E.P. Dutton and Co., (OCLC 1084521725, lire en ligne ).
- (en) Jeffrey van den Scott, « Arctic and Subarctic America », dans Janet Sturman (éd.), The SAGE International Encyclopedia of Music and Culture, SAGE Publishing, (ISBN 978-1-4833-1775-5, DOI 10.4135/9781483317731), p. 176-182
- (en) Elaine Keillor (en), Music in Canada : capturing landscape and diversity, McGill–Queen's University Press (en), (ISBN 0-7735-3177-7, OCLC 65206128, lire en ligne ), p. 39-44
danois
[modifier | modifier le code]- (da) Gustav Frederik Holm, Konebådsekspeditionen. : Etnologisk skitse af angmagsalikerne., Copenhague, Rhodos, , 249 p. (OCLC 8595724, LCCN 74304655)Imprimé d'après Meddelelser om Grønland volume 9, 1888 et volume 10, 1889.
- (da) Ole Jørgensen, Eskimoisk trommesang, dans, digtning, livssyn, leg og tegninger : Eskimuut inngerutaat, tivaasaat, pitsiaat, eqqarsaatersuutaat, pinnguaataa titartagaallu, Tukaq Teatret, (LCCN 81470207)
- (da) Ole Jørgensen, Sjæl gør dig smuk : om inuit menneskene [« L'âme vous rend belle : à propos du peuple inuit »], Arktisk Institut, , 327 p.
- (da) Pauline Motzfeldt Lumholt, « Trommedans og Trommesang », dans Vibeke Carmer (éd.), Birte Christensen (éd.), Ridser i Guds hud : Essays om spiritualitetsmøder, Kirkernes U-landsoplysning, , p. 93-99
- (da) Michael Hauser, « Grønlandske trommesange », Tidsskriftet Grønland, no 12, , p. 441-457 (lire en ligne [PDF])
groenlandais
[modifier | modifier le code]- (kl) Amandus Petrussen, Inugssuit ingmerutait [« Chants-tambours des Inuits polaires »], Nuuk, Kalâtdlit-nunãne nakiterisitsissarfik,
- (kl) Amandus Petrussen, Tunumiit inngiitaat [« Chants-tambours des Groenlandais de l'est »], Nuuk, Atuakkiorfik, , 95 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (da) arktiskebilleder.dk, en recherchant trommedans ou trommestrid.
- (de) univie.ac.at, en recherchant Reifentrommel ou Trommelstreit.
- (es) pueblosenelhielo.blogspot.com