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Boulevard (film, 1960)

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Boulevard

Réalisation Julien Duvivier
Scénario d'après le roman de
Robert Sabatier
Musique Jean Yatove
Acteurs principaux
Sociétés de production Orex Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 95 minutes (h 35)
Sortie 1960

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Boulevard est un film français réalisé par Julien Duvivier sorti en 1960.

Georges dit "Jojo" (Jean-Pierre Léaud) est un adolescent désœuvré qui habite au dernier étage d'un immeuble dans une chambre de bonne. Il monte souvent sur son toit, qui supporte une grande enseigne publicitaire lumineuse, donnant sur la place Pigalle. Il ne travaille pas et cache constamment à son entourage qu'il a faim. Il compte parmi ses voisins Jenny Dorr, une artiste qui se produit dans un cabaret de strip-tease de la place, Giuseppe, un peintre homosexuel qui le dégoute autant qu'il le fascine, Julius Rosenthal, un camelot, et la famille Benazzi dont la fille Marietta ne lui est pas indifférente.

Il est fâché avec son père Jean, un cafetier du quartier qui est veuf et s'est mis en ménage avec une autre femme avec laquelle il ne s'entends pas. Il est aussi ami avec Dicky, un ancien boxeur qui a raccroché les gants après une défaite qu'il juge truquée. Son voisin Julius lui donne l'adresse d'une imprimerie où il va vendre des revues censées "aider la jeunesse".

Un soir, voulant attendre Jenny à sa sortie de travail, il se saoule dans un bar avec des soldats et assiste à une bagarre. Jenny le soigne, mais comme un enfant et elle le renvoie dans sa chambre. À la foire, Dicky accompagnée par Jenny retrouve sur un stand le boxeur qui l'a mis KO et décide de l'affronter pour se venger. Mais son adversaire le bat à la suite d'un coup bas. Jenny est impressionnée. Elle ramène Dicky chez elle et fait l'amour avec lui. Jojo s'en rend compte et se bat avec lui.

Vexé par Jenny, Jojo se rapproche de Marietta. Il l'emmène sur le toit voir le Sacré-Cœur s'allumer. Un matin, il manque de se faire arrêter par la police pour vente illégale sur la voie publique et doit renoncer à vendre ses revues. Ayant besoin d'argent pour passer du temps avec Marietta, il finit par se résigner à poser en tant que modèle pour l'ami de Giuseppe mais y renonce après une seule séance. Dicky essaie de se réconcilier avec Jojo mais celui-ci refuse. Il va ensuite voir son père pour lui demander de l'argent ce que la belle-mère refuse. Il finit par faucher l'argent auprès de son père qui laisse faire. Dans un café, il aperçoit Marietta sortir avec un autre garçon, qui finit par l'embrasser alors qu'elle semble se laisser faire. Fou de jalousie, il monte sur son toit et se met à casser l'enseigne lumineuse qui s'y trouve, alertant ses voisins qui essaient de le calmer. Voulant le ramener en sécurité, il menace alors de se suicider en se jetant mais son père arrive sur place et lui dit qu'il a chassé la femme avec qui il vivait.

Ils se réconcilient et le film finit par un grand rire de Jojo.

Fiche technique

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Distribution

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Denise Morlot, scripte raconte que « ...Duvivier était un peu victime de sa réputation. Le directeur de la photo, Roger Dormoy était anéanti avant de commencer le film. Duvivier qui le sentait trembler, le cherchait toute la journée. "Monsieur, allez chercher votre gomme pour effacer les ombres !" Il aurait préféré que l'autre se rebiffe et lui flanque une baffe. »[1].

Notes et références

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  1. Julien Duvivier, 50 ans de cinéma par Hubert Niogret (ISBN 9782917339213), p86

Liens externes

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