Bataille de La Ciotat

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Bataille de La Ciotat
Description de cette image, également commentée ci-après
Le HMS Aphis de la Royal Navy durant la Seconde Guerre mondiale.
Informations générales
Date
Lieu au large de La Ciotat, France
Issue Victoire des Alliés
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Commandants
John D. Bulkeley (en) Hermann Polenz
Forces en présence
1 destroyer
2 canonnières
17 PT boats
1 corvette
1 croiseur auxiliaire
Pertes
1 blessé
1 destroyer endommagé
169 capturés
1 corvette coulée
1 croiseur auxiliaire coulé

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La bataille de La Ciotat est un engagement naval livré en dans le cadre du Débarquement de Provence (opération anglais : Dragoon) lors de la Seconde Guerre mondiale. Dans le cadre des préparatifs du débarquement dans le Sud de la France, une flottille de navires de guerre américains et britanniques mènent une attaque de diversion, dite opération Ferdinand, contre la ville portuaire de La Ciotat. Les Alliés espéraient ainsi attirer les forces allemandes à l'écart des principales zones de débarquement (Cavalaire-sur-Mer, Saint-Tropez et Saint-Raphaël)[1]. Pendant l'opération, deux navires de guerre allemands ont attaqué la flottille alliée.

La bataille[modifier | modifier le code]

Le , le commandement allié, le capitaine John D. Bulkeley, reçoit sous ses ordres une flottille (un destroyer, l'USS Endicott , 17 PT boats, et deux canonnières britanniques de classe Insect, les HMS Scarab et Aphis) avec pour objectif de mener une opération contre La Ciotat. Lorsque les Alliés arrivent au large de La Ciotat, un bateau à vapeur marchand allemand est coulé dans le port.
Les navires de guerre alliés bombardent ensuite des cibles ennemies dans la ville jusqu'à ce que deux navires allemands soient repérés (une ancienne corvette italienne, Antilope rebaptisée UJ6082 et un ancien croiseur auxiliaire égyptien, le Nimet Allah). Le sister-ship du UJ6082, le UJ6081, avait été coulé deux jours plus tôt à la bataille de Port-Cros.

Les deux canonnières britanniques engagent les Allemands mais le feu de l'ennemi est si précis qu'ils doivent se retirer de la zone. Le USS Endicott ouvre alors le feu à une distance de 1 400 mètres des navires ennemis. Les Allemands parviennent à toucher le Endicott, blessant un marin, seule perte américaine de la bataille. Après un échange de tirs qui a duré moins d'une heure, les Américains parviennent à couler les deux navires allemands. Les Alliés pilonnent alors à nouveau les installations allemandes dans la ville.

Le même jour, cinq C-47 Dakota de l'aviation américaine, volant au ras des crêtes juste au nord de La Ciotat, larguent 300 parachutistes factices et des engins explosifs dans le but de faire croire les Allemands à une invasion. Les pertes allemandes sont inconnues, mais le Endicott a récupéré 169 marins ennemis qui ont été faits prisonniers de guerre[1]. À la suite du succès du raid, John Bulkeley est élevé au grade de vice-amiral de la marine des États-Unis.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Battle of La Ciotat » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b Fred Guilledoux, « 17 août 1944 : une bataille navale libère La Ciotat », sur laprovence.com, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]