Aller au contenu

Bataille de Chaambi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 septembre 2014 à 21:13 et modifiée en dernier par Moumou82 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Bataille de Chaambi
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue depuis le sommet du Djebel Chambi, en 2008.
Informations générales
Date Depuis décembre 2012
Lieu Djebel Chambi
Issue En cours
Belligérants
Drapeau de la Tunisie Tunisie
Drapeau de l'Algérie Algérie
Ansar al-Charia
AQMI
Commandants
Drapeau de la Tunisie Moncef Marzouki
Drapeau de la Tunisie Lotfi Ben Jeddou
Drapeau de la Tunisie Mohamed Salah Hamdi
Drapeau de la Tunisie Souheil Chmengui[1]
Lokman Abou Sakhr[2]
Mourad Gharsalli[3]
Forces en présence
Drapeau de la Tunisie
6 000 hommes[4]

Drapeau de l'Algérie
8 000 hommes[4]

(août 2014)

140 hommes[5]
Pertes
Drapeau de la Tunisie
33 morts
~ 60 blessés

Drapeau de l'Algérie
aucune

26+ morts
50+ prisonniers

Rébellion salafiste au Maghreb

Batailles

Modèle:Rébellion salafiste au Maghreb

Coordonnées 35° 12′ 23″ nord, 8° 40′ 57″ est
Géolocalisation sur la carte : Tunisie
(Voir situation sur carte : Tunisie)
Bataille de Chaambi
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Bataille de Chaambi
Géolocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Bataille de Chaambi

La bataille de Chaambi ou bataille de Chambi se déroule lors de la rébellion salafiste au Maghreb. En décembre 2012, l'armée tunisienne lance une offensive contre des djihadistes salafistes dans le Djebel Chambi, près de Kasserine.

Déroulement

2012

2013

Le 6 juin, un véhicule tunisien saute sur une bombe artisanale à Doghra, dans le Djebel Chambi : deux soldats sont tués et deux autres blessés. Selon le gouvernement tunisien, les djihadistes appartiennent aux milices d'Okba ibn Nafaâ, une cellule d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et à Ansar al-Charia. Ce dernier groupe, dirigé par Seifallah Ben Hassine, dit « Abou Iyadh », déclare cependant n'avoir aucun lien avec les affrontements livrés au Djebel Chambi[6],[7].

Le 18 juillet, dans la wilaya d'El Oued, l'armée algérienne intercepte un pick-up chargé d'armes venu de Libye à destination du Djebel Chambi ; deux de ses occupants sont tués[8].

Le 29 juillet, vers 18 heures, un groupe de militaires tunisiens tombe dans une embuscade à Sabaa Diar, dans le Djebel Chambi. Leur camion est mitraillé par une trentaine de rebelles salafistes, plusieurs militaires étant désarmés puis exécutés : huit soldats sont tués et trois autres blessés, dont un mortellement, plusieurs cadavres étant égorgés. Selon Mohamed Ali Aroui, porte-parole du ministère de l'Intérieur, Kamel Gadhgadhi, l'homme suspecté d'être l'assassin de Chokri Belaïd, a pris part aux égorgements. Le même jour à Talla, un véhicule de l'armée saute sur une mine, blessant trois hommes[9],[10],[11].

Au soir du 1er août, l'armée tunisienne lance une offensive sur le Djebel Chambi avec des forces terrestres et l'aviation, déclarant combattre la katiba Okba Ibn Nafaâ[12]. Les affrontements livrés dans la nuit du 3 au 4 août auraient fait une dizaine de morts chez les rebelles[13]. Le 4 août, un véhicule militaire tunisien saute sur une mine : un soldat est tué et sept autres blessés[14],[15]. L'un des soldats meurt de ses blessures le lendemain, portant à quatorze le nombre des militaires et gendarmes tunisiens tués dans le Djebel Chambi depuis décembre 2012[16].

Le 5 août, trois insurgés fuyant le djebel sont tués par les forces algériennes déployées à la frontière dans la région de Bir el-Ater, rattachée à la wilaya de Tébessa[17].

Le 6 août, le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, déclare que 140 salafistes ont pris part aux affrontements dans le Djebel Chambi et que 46 d'entre-eux ont été capturés[5]. Quatre djihadistes auraient été tués dans la soirée du 7[18]. Le 11, quatre djihadistes sont tués et quatre autres faits prisonniers[19].

Le 27 août, le gouvernement tunisien, qui rassemble Ennahdha, le Congrès pour la République, Ettakatol et des indépendants, accuse Ansar al-Charia d'être lié à Al-Qaïda et d'être responsable des assassinats politiques et des attaques dans le Djebel Chambi. Ansar al-Charia est alors classé par le gouvernement comme une organisation terroriste[20]. Le 2 septembre, dans un communiqué adressé à Ennahdha, AQMI affirme n'avoir aucun lien avec les combats livrés dans le Djebel Chambi, et déclare qu'il respecte les instructions d'Ayman al-Zaouahiri ordonnant de ne pas prendre pour cible les gouvernements nés des révolutions arabes[21],[22].

Le 1er septembre, le porte parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui, déclare que les rebelles salafistes retranchés dans le djebel ne sont plus qu'une trentaine[11]. Selon deux prisonniers interrogés, quinze de ces combattants sont Algériens, les autres seraient des Maliens, des Tunisiens ou des Mauritaniens[23].

Le 2 septembre, trois gardes forestiers sont capturés par douze djihadistes et finalement relâchés huit heures plus tard[24],[25].

Le 25 septembre, le ministre Lotfi Ben Jeddou déclare que quatorze islamistes d'Ansar al-Charia et d'AQMI, dont Kamel Gadhgadhi, sont encore actifs au Djebel Chambi, ainsi que quatorze autres à Samama. Il affirme que ces insurgés sont connus par les services de police et que douze d'entre eux sont Algériens. Il estime également que Seifallah Ben Hassine s'est probablement enfuit en Libye[26].

Début octobre, selon un prisonnier djihadiste algérien capturé dans la wilaya d'Illizi, 17 hommes ont été envoyés en renfort depuis la Libye, sur ordre de Djamel Okacha[27].

Dans la nuit du 11 au 12 octobre, une unité de la brigade antiterrorisme donne l'assaut sur une maison de Kasserine après avoir appris que Mourad Gharsalli était descendu du djebel pour rendre visite à sa famille. Cependant, l'attaque échoue et, après une heure de fusillade qui détruit partiellement la maison, les djihadistes parviennent à s'enfuir. Les militaires ne saisissent qu'un téléphone et quelques munitions[28].

En novembre, l'armée tunisienne effectue plusieurs bombardements sur le Djebel Chambi, notamment du 12 au 13 novembre, du 20 au 21, ainsi que le 26[29],[30]. Le 2 décembre, une mine explose au nord du Djebel Chambi : un officier des forces spéciales, le capitaine Youssef Dridi, est tué et un autre blessé[31],[32].

Les 21 et 22 décembre, huit personnes suspectées d'être en lien avec les djihadistes de Chambi sont arrêtés[33]. Après avoir repéré des mouvements suspects, l'armée tunisienne bombarde le djebel dans la nuit du 27 au 28 décembre, celle du 31 décembre au 1er janvier et le 4 janvier[34],[35],[36].

2014

Le , trois personnes dont un « terroriste » et deux « complices » accusés de financer les insurgés salafistes sont arrêtés par les gardes nationaux tunisiens au Djebel Chambi. Plus au nord, cinq autres personnes sont capturées à Jendouba ; il s'agit selon le ministère de l'Intérieur de membres d'une cellule impliqués dans le ravitaillement des djihadistes du Djebel Chambi[37],[38].

L'armée effectue de nouveaux bombardements le 4 et le 6 février. Le 7, un djihadiste marocain, décrit comme « affamé » et dans « un état d’extrême fatigue », est arrêté près de la frontière algérienne ; il aurait tenté de fuir le Djebel Chambi où les conditions climatiques sont éprouvantes en raison de fortes chutes de neige[39],[40].

Le , l'armée tunisienne envoie des renforts sur le Djebel Chambi[41], qui est déclaré « zone militaire fermée »[42]. Tous les accès au mont sont bouclés par les armées tunisiennes et algériennes[43]. 10 000 militaires seraient engagés dans l'opération[44].

Au matin du 18 avril, après des échanges de tirs entre militaires tunisiens et insurgés, un véhicule de l'armée tunisienne saute sur une mine près de Henchir Talla, à l'intérieur de la zone militaire fermée. Le conducteur du véhicule est tué et trois autres soldats sont blessés[45],[46]. Entre le 18 et le 22, deux djihadistes sont tués, et le corps carbonisé d'un troisième combattant, probablement tué par les bombardements des jours précédents, est également retrouvé[47]. Le 23 avril, des affrontements ont lieu en dehors de la zone militaire fermée, dans une zone industrielle sur la route de Kasserine, au Kef[48]. Le 24 au matin, des avions F-5 bombardent la montagne, relayés ensuite par des hélicoptères[49].

Le 1er mai, l'armée tunisienne reprend le contrôle du Djebel Chambi sans avoir rencontré de résistance, des drapeaux tunisiens auraient été plantés sur les quatre pics du mont. Les djihadistes sont soupçonnés de s'être repliés sur le Djebel Salloum qui est bombardé par l'aviation et l'artillerie. Selon des sources sécuritaires du journal Le Maghreb, 70 % de la superficie globale du mont est sous contrôle de l'armée tunisienne[50],[51].

Le 5 mai, les unités sécuritaires de Kasserine arrêtent huit personnes suspectées d'assurer une aide logistique aux insurgés de Chaambi. Selon le ministère de lIIntérieur, ils les fournissaient en vivres, puces téléphoniques, appareils photos, argent, munitions et leur donnaient des indications sur les mouvements des forces de sécurité[52]. Le même jour, dans la zone militaire fermée de Chaambi, des militaires tunisiens ouvrent le feu sur deux hommes qui avaient refusé d'obéir aux sommations des soldats ; l'un d'eux parvient à s'échapper, l'autre est tué. Selon le ministère de la Défense, cette dernière personne, nommée Ali Ben Mabrouk Yahyaoui, était recherchée et des équipements militaires et une grande quantité de munitions sont trouvés sur place[53]. Le deuxième homme est finalement rattrapé et fait prisonnier alors qu'il tente de se cacher dans une maison[54]. Cette version est cependant contestée par d'autres sources qui affirment qu'Ali Ben Mabrouk Yahyaoui a été tué alors qu'il se trouvait seul et qu'il n'était recherché que pour des affaires de vols et n'avait pas de lien avec les djihadistes[55].

Le 6 mai, le président Moncef Marzouki visite le Djebel Chambi et promet une amnistie aux insurgés qui acceptent de se rendre, à condition qu'ils n'aient pas commis de crimes : « Nous avons décidé au dernier Conseil de sécurité qu'il y aura une loi d'amnistie et de réconciliation pour ceux qui n'ont pas les mains salies par le sang. Ceux-là ont encore une place au sein de notre peuple »[56]. Le 7 mai, Atef Boughatas, gouverneur de Kasserine, déclare que la réserve du Djebel Chambi a été « nettoyée » de toutes ses mines[57]. Le 8 mai, l'armée tunisienne aurait repris 80 % du Djebel Chambi[58].

Le 16 mai, la piste menant à la réserve de Chambi est rouverte[59]. Le 23 mai, l'explosion d'une mine au passage d'un véhicule de l'armée tunisienne cause la mort de deux militaires, quatre autres sont blessés[60],[61].

Le 17 juin, le chef du gouvernement Mehdi Jomaa affirme que les forces de l'ordre et l'armée « ont repris le contrôle du Mont Châambi, qui, désormais, n’est plus un lieu sûr pour les terroristes, malgré la capacité de repli de ces derniers vers les reliefs limitrophes et leurs tentatives de mener de nouvelles opérations terroristes »[62].

Le 16 juillet, vers 19 h 40, deux postes de surveillance de l'armée sont attaqués simultanément par deux groupes de djihadistes formant au total quarante à soixante hommes qui ouvrent le feu avec des mitrailleuses et des lance-roquettes RPG-7 : quinze soldats sont tués et vingt blessés selon le ministère de la Défense ; le service de presse du ministère déclare qu'« il s'agit du bilan le plus lourd à être enregistré par l'armée depuis l'indépendance en 1956 ». Un assaillant est également tué lors de l'affrontement. L'attaque est revendiquée par la katiba Okba Ibn Nafaâ liée à AQMI[63],[64],[65]. Cette katiba, forte de 70 à 100 combattants, divisés en petits groupes de 25 à 30 hommes est commandée par Lokman Abou Sakhr[2].

Les armées tunisiennes et algériennes poursuivent alors leurs opérations conjointes afin d'éradiquer les groupes djihadistes. Début août, 8 000 militaires algériens et 6 000 Tunisiens sont déployés sur la frontière[4].

Le 3 août, des combattants islamistes attaquent une base militaire à Sbeïtla, à l'est de Chambi : un soldat est tué et un civil blessé[66].

Le 16 septembre, deux djihadistes sont tués dans un combat contre des soldats et des gardes nationaux tunisiens[67]. Peu après, la katiba Okba Ibn Nafaâ quitte AQMI et annonce faire allégeance à l'État islamique[68].

Références

  1. « Tunisie : qui sont les jihadistes auteurs de l’attaque de mercredi », Radio France internationale, 18 juillet 2014
  2. a et b Samy Ghorbal, « Tunisie : qui sont les terroristes ? », Jeune Afrique, 2 septembre 2014
  3. « Kasserine : l'épouse de Mourad Gharsalli arrêtée », Mosaïque FM, 27 août 2013
  4. a b et c Hebba Selim, « Vaste opération algéro-tunisienne en vue pour « éradiquer » les terroristes à Châambi », Al Huffington Post, 2 août 2014
  5. a et b « Tunisie : 140 terroristes au Chaambi ! », Investir en Tunisie, 7 août 2013
  6. « Tunisie : deux militaires tués dans une explosion au Jebel Chaambi », Jeune Afrique, 6 juin 2013
  7. « La Tunisie relie les combattants du Jebel Chaambi à AQMI », Magharebia, 7 mai 2013
  8. « L’armée algérienne détruit une 4x4 transportant des armes pour les terroristes du Châambi », Mosaïque FM, 19 juillet 2013
  9. « Tunisie : 8 martyrs dont 5 égorgés à Djebel Chaambi », Investir en Tunisie, 30 juillet 2013
  10. « Mohamed Ali Aroui : ‘Kamel Gadhgadhi a égorgé l’un des militaires dans l’embuscade de Chaambi’ », Tuniscope, 30 août 2013
  11. a et b Salsabil Chellali, « Tunisie : un Algérien à la tête des terroristes du Châambi », Algérie Focus, 1er septembre 2013
  12. « Tunisie : vaste opération militaire au mont Chaambi », Jeune Afrique, 3 août 2013
  13. « Tunisie : 10 terroristes tués au Jebel Chaâmbi (source non officielle) », Kapitalis, 4 août 2013
  14. « Châambi : un mort et sept militaires blessés », Mag14, 4 août 2013
  15. « Tunisie. Un militaire tué, plusieurs blessés à Chaambi », Le Nouvel Observateur, 4 août 2013
  16. « Tunisie : deux soldats tués à Chaambi enterrés lundi », Agence France-Presse, 5 août 2013
  17. « 3 terroristes fuyant Jebal Châambi tués par les forces algériennes », Tunivisions, 5 août 2013
  18. « Djebel Châambi : 15 terroristes activement recherchés », Mosaïque FM, 8 août 2013
  19. « L'armée tunisienne a mené un raid contre des islamistes », Le Nouvel Observateur, 12 août 2013
  20. « Tunisie : un groupe lié à Aqmi est jugé « responsable » des meurtres d'opposants », Le Point, 27 août 2013
  21. « Tunisie : AQMI se lave les mains des attentats de Châambi », Tunisie numérique, 2 septembre 2013
  22. « Attentats de Chaâmbi : l’AQMI revendique son innocence », Mosaïque FM, 2 septembre 2013
  23. « Les terroristes de Châambi se composaient de 30 individus dont 15 algériens, et 15 maliens, tunisiens et mauritaniens », Tunivisions, 31 août 2013
  24. « Tunisie : des terroristes de Chaambi prennent en otage 3 gardes forestiers pendant 8 heures », Kapitalis, 4 septembre 2013
  25. « Tunisie : Kamel Gadhgadhi et Mourad Gharsalli identifiés au mont Chaambi », Kapitalis, 5 septembre 2013
  26. « Lotfi Ben Jeddou : « nous avons déjoué un plan terroriste visant la Tunisie » », Al Huffington Post, 25 septembre 2013
  27. « Tunisie : du renfort pour les terroristes de Châambi ? », Tunisie numérique, 11 octobre 2013
  28. « Tunisie : affrontements entre forces de sécurité et jihadistes au mont Chaambi », Jeune Afrique, 12 octobre 2013
  29. « Jebel Chaambi : trêve dans les bombardements intensifs », African Manager, 14 novembre 2013
  30. « Tunisie - L'armée bombarde des sites suspects au mont Chaambi », Maghreb Emergent, 27 novembre 2013
  31. « Djebel Chaambi : le capitaine Dridi tué dans l'explosion d'une mine et un adjudant blessé » Mosaïque FM, 2 décembre 2013
  32. « 2 membres des forces spéciales de l’armée victimes d’une mine à Chaambi, 1 mort et 1 blessé », Webdo, 2 décembre 2013
  33. « Kasserine : arrestation de 8 personnes en relation avec les terroristes de Chaambi », African Manager, 25 décembre 2013
  34. « Pilonnage de Châambi, suite à la détection de mouvements suspects », African Manager, 29 décembre 2013
  35. « Jebal Chaambi : Bombardement intensif à l’aube du 1er Janvier 2014 dans la zone militaire », Tunivisions, 1er janvier 2014
  36. « Kasserine : reprise des bombardements à Jebel Chaambi » Express FM, 4 janvier 2014
  37. « Arrestation de 3 terroristes à Châambi et démantèlement d’une cellule de 5 individus à Jendouba », Tunivisions, 2 février 2014
  38. « Le ministère de l’Intérieur annonce l’arrestation de plusieurs terroristes », Business News, 1er février 2014
  39. Oussama Nadjib, « Tunisie - Arrestation d’un marocain qui fuyait le mont Chaambi vers l’Algérie », Maghreb Emergent, 7 février 2014
  40. « Affrontements à la frontière algérienne et bombardements au mont Châambi », Business News, 4 février 2014
  41. « Importants renforts militaires au Jebel Chaambi », Kapitalis, 16 avril 2014
  42. « Arrêté républicain déclarant zone militaire fermée les monts Chaambi », Directinfo, 16 avril 2014
  43. « Tunisie - Fermeture de tous les accès au mont Châambi », Business News, 16 avril 2014
  44. « Algérie-Tunisie : opérations militaires communes au mont Chaambi », Maghreb Emergent, 22 avril 2014
  45. « Jebel Chaambi : un soldat tué et trois blessés dans l’explosion d’une mine », Webdo, 18 avril 2014
  46. « Tunisie : explosion d'une mine à Châambi, un soldat mort », Al Huffington Post, 18 avril 2014
  47. « Tunisie : neutralisation de deux terroristes à Châambi », Tunisie numérique, 22 avril 2014
  48. « Jebel Châambi : affrontements en dehors de la zone militaire fermée », Webdo, 23 avril 2014
  49. Khalil Abdelmoumen, « Jebel Chaâmbi : pilonnage intensif à l’aide des F5 », Webdo, 24 avril 2014
  50. « L'armée prend le contrôle total de Jebel Châambi », African Manager, 2 mai 2014
  51. Khalil Abdelmoumen, « Châambi – L’Armée avance sans rencontrer de résistance », Webdo, 2 mai 2014
  52. « Tunisie : démantèlement d’un réseau d’aide logistique au terroristes de Chaambi », Kapitalis, 6 mai 2014
  53. « Un individu recherché abattu à Chaambi », Directinfo, 5 mai 2014
  54. « Châambi : un individu tué et un autre arrêté », Tunisie numérique, 5 mai 2014
  55. « Individu tué à Châambi – Deux versions contradictoires », Webdo, 5 mai 2014
  56. « Tunisie : Marzouki promet d'amnistier des djihadistes du mont Chaambi », France 24, 7 mai 2014
  57. « La réserve de Chaambi nettoyée de toutes les mines », Mosaïque FM, 7 mai 2014
  58. « Tunisie - L’armée nationale contrôle désormais plus de 80 % du mont Châambi », Business News, 8 mai 2014
  59. « La piste de la réserve de Chaambi réouverte », Mosaïque FM, 16 mai 2014
  60. « Tunisie : un soldat tué par une mine à la frontière algérienne », Le Parisien, 23 mai 2014
  61. Mont Chaambi : un deuxième soldat succombe à ses blessures, Express FM, 23 mai 2014
  62. « Mehdi Jomâa : le Mont Châambi n’est plus un lieu sûr pour les terroristes », Business News, 17 juin 2014
  63. « En Tunisie, l'armée victime de la plus grave attaque depuis 1956 », Le Monde, 17 juillet 2014
  64. « Tunisie : fermeture des mosquées et divers médias liés à l'islamisme radical », Le Monde, 20 juillet 2014
  65. « Tunis : attaque terroriste de Chammbi. Les premières photos », African Manager, 19 juillet 2014
  66. « Un soldat tunisien tué par des islamistes », Le Figaro, 3 août 2014
  67. « Tunisie : deux présumés terroristes tués lors d'affrontements avec un groupe armé à Châambi », Al Huffington Post, 17 septembre 2014
  68. « Tunisie : la « Phalange Okba Ibn Nafaâ » liée à Al-Qaïda fait allégeance à l'État islamique », Agence France-Presse, 20 septembre 2014