Avant la nuit (film)

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Avant la nuit
Description de cette image, également commentée ci-après
Le fort El Morro à La Havane où fut emprisonné Reinaldo Arenas.
Titre québécois Avant que tombe la nuit
Titre original Before Night Falls
Réalisation Julian Schnabel
Scénario Cunningham O'Keefe
Lázaro Gómez Carriles
Julian Schnabel
Acteurs principaux
Sociétés de production Grandview Pictures
El Mar Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Biographie
Drame
Durée 133 min
Sortie 2000

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Avant la nuit (Before Night Falls) est un film américain réalisé par Julian Schnabel, sorti en 2000.

Synopsis[modifier | modifier le code]

La vie de l'écrivain cubain Reinaldo Arenas, homosexuel en quête de liberté : d'abord engagé dans la révolution cubaine, il est ensuite censuré et poursuivi par le régime de Fidel Castro. Après l'exode de Mariel, il trouve un asile politique aux États-Unis et réside à New York où, atteint du sida, il se suicide en 1990[1].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Scénario[modifier | modifier le code]

« L'interview » de Reinaldo Arenas a été retranscrite depuis le documentaire télévisé Havana réalisé par Jana Bokova pour la BBC (1990)[2].

Musique[modifier | modifier le code]

Musiques additionnelles : Lou Reed, Laurie Anderson.

Tournage[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Arenas commence à subir les persécutions des autorités, mais continue d'écrire et de vivre sa sexualité comme il l'entend afin de pouvoir demeurer libre. Il ne peut plus faire paraître ses œuvres sur l'île, mais parvient à les envoyer illégalement à l'étranger. Le peintre cubain Jorge Camacho, exilé en France, l'aide à faire paraître ses livres dans le reste du monde. Ses critiques contre le pouvoir et son homosexualité lui valent de connaître la prison et les camps de réhabilitation par le travail dans les Unités militaires d'aide à la production. Cela ne l'empêchera jamais d'écrire. Tous les moyens sont bons pour transmettre ses écrits. En prison, il fait par exemple appel aux rectums de visiteurs (tel le « Bon Bon » du film). Il quitte l'île en 1980, au cours de l'exode de Mariel, en compagnie de milliers d'autres expulsés qualifiés de « rebuts de la société » par le régime cubain.
  2. a b c d et e Source : The TCM Movie Database États-Unis
  3. Initialement publié en français sous le titre Le Monde hallucinant.
  4. Traduit de l'espagnol par Liliane Hasson, Éditions Actes Sud, Collection Babel no 458, 2000 (ISBN 2-7427-3096-6).
  5. « Doublure » de la prison cubaine Fort El Morro.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]