Paul Rechsteiner

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Paul Rechsteiner
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller aux États
En fonction depuis le
(12 ans, 5 mois et 4 jours)
Élection
Réélection
Législature 49e, 50e et 51e
Président de l'Union syndicale suisse (USS)

(20 ans et 23 jours)
Élection
Prédécesseur Christiane Brunner
Vasco Pedrina
Successeur Pierre-Yves Maillard
Conseiller national [1]

(25 ans, 6 mois et 9 jours)
Législature 42e, 43e, 44e, 45e, 46e, 47e, 48e et 49e
Successeur Barbara Gysi
Député au Grand Conseil du canton de Saint-Gall

(2 ans et 2 mois)
Législature 1984-1988
Biographie
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Saint-Gall (Suisse)
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique Parti socialiste
Profession Avocat

Paul Rechsteiner, né le à Saint-Gall, est un homme politique et syndicaliste suisse membre du Parti socialiste. Il siège au Conseil national de 1986 à 2011 et au Conseil des États depuis 2011.

Biographie

Rechsteiner au Conseil national le 8 décembre 2008.

Originaire d'Appenzell[1], Rechsteiner commence sa carrière politique comme conseiller communal socialiste de Saint-Gall entre 1977 et 1984, date à laquelle il est élu au parlement du canton de Saint-Gall où il siège durant deux ans[1]. Élu au Conseil national en 1986, il en devient le doyen lorsqu'il le quitte en 2011. Durant son mandat, il siège à la commission de la sécurité sociale et de la santé et à la commission de l'économie et des redevances[1].

Le , Rechsteiner annonce sa candidature au Conseil des États sur son site web[2]. Au premier tour de scrutin, le 23 octobre, il obtient 44 348 voix et n'atteint donc pas la majorité absolue[3]. Au deuxième tour, le 27 novembre, il est élu avec 54 616 voix face au président de l'UDC, Toni Brunner (53 308 voix)[3].

Rechsteiner est cité dans les médias en 2008 comme membre du comité de l'initiative populaire fédérale « pour un âge de l'AVS flexible ». Il dit du néolibéralisme qu'il est « économiquement en échec, moralement en faillite et une menace pour la démocratie » et critique le paquet de 68 milliards de dollars destiné à sauver la grande banque UBS ; il appelle à voter pour l'initiative qui échoue finalement[4],[5]. Il plaide également en faveur du référendum sur la libre circulation des personnes et son extension à la Roumanie et à la Bulgarie. Disant de la question européenne qu'elle n'est pas un sujet facile, il préconise donc un rapprochement par étape avec l'Union européenne[6].

En 2005, Paul Rechsteiner remporte le Prix Fischhof (de) décerné par la Fondation contre le racisme et l'antisémitisme (de) et la Société des minorités en Suisse[7].

De 1998 à 2019, il préside l'Union syndicale suisse[1]. Il est également membre du conseil de la Fondation Paul Grüninger[1].

Rechsteiner est marié et travaille comme avocat[1] depuis 1980 dans le cabinet qu'il a fondé à Saint-Gall.

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Paul Rechsteiner » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d e f et g « Biographie de Paul Rechsteiner », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. (de) Paul Rechsteiner, « Kurz und knapp: Warum ich wieder kandidiere », sur paulrechsteiner.ch, (consulté le )
  3. a et b (de) « Ergebnisse des 2. Wahlganges der Ständeratswahlen vom 27. November 2011 », sur abstimmungen.sg.ch (consulté le )
  4. (de) « Demonstration legt Zürcher Paradeplatz lahm », sur tagesanzeiger.ch, (consulté le )
  5. (de) Paul Rechsteiner, « Vor allen Augen », sur woz.ch, (consulté le )
  6. (de) Christof Moser, Markus Somm et Daniel Sutter, « Der Kampf muss wieder losgehen », sur weltwoche.ch, (consulté le )
  7. (de) « Preisträger Fischhof-Preis 2005 », sur gra.ch, (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Liens externes