Aglaé (Charite)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 25 février 2021 à 10:44 et modifiée en dernier par Zeynel (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Aglaé
Mythologie grecque
Aglaé, Corfou, Achilleion
Aglaé, Corfou, Achilleion
Caractéristiques
Fonction principale Déesse de la « splendeur »
Résidence Océan
Lieu d'origine Grèce antique
Période d'origine Grèce archaïque
Groupe divin Les Charites
Famille
Père Zeus
Mère Eurynomé (ou Eunomie)
Fratrie Sœurs: Les autres Charites (Euphrosyne, Thalie) ; Demi-frères et sœurs : l'abondante progéniture de Zeus
• Enfant(s) Les jeunes Charites (Philophrosyne, Euphème, Eukléia et Euthénia)


Dans la mythologie grecque, Aglaé (en grec ancien Αγλαΐα / Aglaḯa, « éclat, beauté, parure ») est la plus jeune des trois Charites (Grâces). Elle est la beauté dans ce qu'elle a de plus éblouissant, la « splendeur ».

Amour et descendance

Aglaé passe, selon Hésiode, pour l’épouse d’Héphaïstos à la place d’Aphrodite et aussi pour la messagère de cette dernière.

De ses amours avec Héphaïstos naissent quatre filles, les « jeunes Charites » : Philophrosyne, Euphème, Eukléia et Euthénia[1].

Représentation

Elle apparait le plus souvent en compagnie de ses sœurs, comme l'une des trois Charites.

Elle est représentée sur une peinture à l'encaustique sur marbre du peintre grec Alexandre l'Athénien découverte à Herculanum, connue sous le nom Les joueuses d'osselets la représentant accroupie en compagnie d'Hilaera, debout, au-dessus d'elles Phœbé sœur d'Hilaera, essayant de raccommoder Niobé et Latone[2], 420 × 400 cm, musée archéologique national de Naples[3].

Sources

Notes et références

  1. Page d'Héphaïstos sur Le Grenier de Clio
  2. Alexandre Dumas, vol.6, p. 710, éd. Meline Cans et Cie, 1843
  3. Archéologia, N°571, décembre 2018, p.43, photographie

Voir aussi

Pages connexes

Pages externes