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Le quotidien Combat publie un recueil de poèmes d'Arthur RimbaudLa Chasse spirituelle présenté comme « un document littéraire exceptionnel que l'on croyait perdu depuis 1872. » Après la lecture de ce texte, André Breton adresse une lettre au journal pour démasquer le faux « grossier » : « Il n'est pas un rimbaldien véritable dont l'émotion, à découvrir ce matin la page "littéraire" de Combat, n'ait dû faire place presque aussitôt à l'inquiétude, pour se muer peu après en indignation. »[1]
Juillet
Publication de Flagrant délit. Rimbaud devant la conjuration de l'imposture et du trucage dans lequel André Breton démontre que La Chasse spirituelle est un faux : « Il y a toujours un coin de voile qui demande expressément à ne pas être levé ; quoi qu'en pensent les imbéciles, c'est la condition même de l'enchantement. […] Tu ne connaîtras jamais bien Rimbaud. »[2] La supercherie, conçue par vengeance contre la critique théâtrale, est révélée par leurs auteurs, Nicolas Bataille et Akakia-Viala[3].
Cette année-là
Rétrospective Francis Picabia. Breton écrit la préface du catalogue, 50 ans de plaisirs.
↑Breton, Œuvres complètes, tome 3, op. cit., p. 794. Adam Biro : « Contrairement à Maurice Nadeau, Pascal Pia ou Maurice Saillet (garants de l'authenticité du texte), Breton « connait » Rimbaud, non pas en universitaire mais en poète », Adam Biro & René Passeron (sous la direction de), Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre, Genève & Presses universitaires de France, Paris, 1982.
↑Illustration radiophonique de l'événement dans Au fil de l'histoire de Patrick Liégibel & Stéphanie Duncan, émission réalisée par Christine Bernard-Sugy et diffusée sur France Inter le 18 septembre 2011.