Aller au contenu

Revue franco-nipponne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 31 août 2022 à 17:04 et modifiée en dernier par Fourvière Hedgehog (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Revue Franco-Nipponne  
Discipline Littérature, théâtre et peinture
Langue Français
Directeur de publication Akimassa Nakanishi
Rédacteur en chef Kuni Matsuo
Publication
Période de publication du 15 février 1926 au 12 janvier 1930
Indexation
ISSN 2113-0450
OCLC 760918925

La Revue Franco-Nipponne[N 1] est une revue artistique. Basée à paris, elle publie de à .

Présentation

Le premier numéro de la Revue Fanco-Nipponne est publié le 15 février 1926. Elle est initialement située dans l’hôtel particulier du Cercle Japonais, 7 rue du Débarcadère, dans le 17 arrondissement de Paris[a 1].

Elle est dirigée par Akimassa Nakanishi[a 2],[1] et Kuni Matsuo en est le rédacteur en chef[c 1].

La Revue Franco-Nipponne a pour objectif de faire connaitre, à un public français, la littérature, la peinture et le théâtre japonais[2], ainsi que de développer des relations intellectuelles entre ces deux pays[c 2].

Plusieurs numéros son illustrés par Tsugouharu Foujita[a 3]qui participe au premier numéro comme collaborateur[a 4], notamment, en y racontant ses impressions, lors de son arrivée à Paris[3]. Il en devient conseiller artistique, à partir second numéro[a 2],[a 4]. Le premier numéro publie aussi une étude de René Maublanc sur le « haï-kaï français »[4].


En avril 1928, à la suite de la parution de Défense de L'Occident, d'Henri Massis, elle édite l'ouvrage Défense de l'Asie et du Bouddhisme, Réponse à M.Massis, auteur de « Défense de l'Occident » du traducteur, philosophe et linguiste Émile Steinilber-Oberlin[b 1],[5],[6]. À cette période elle se situe au 1 avenue Reille, dans le 14 arrondissement.

Dans son 7e numéro, de mai-juin 1928, elle publie une lettre de Mineichirō Adachi (ja) (安達峰一郎), nouvel ambassadeur du Japon à Paris[6]. Aussi, elle publie une traduction de haï-kaï, de la poétesse médiévale Ono no Komachi[b 2].

Le , la direction de la revue organise une réception, pour fêter son 7e numéro, place Denfer-Rochereau. Évènement qui réunit, notamment, Kikou Yamata, Edmond Pilon, Paul-Louis Couchaud, Émile Steinilber-Oberlin, René Maublanc et Isabelle Sandy[7].

Fête pour célébrer le 7e numéro de la Revue Franco-Nipponne. Le 23 juin 1928, place Denfer.


Au printemps 1929, elle publie une édition spéciale. Initialement prévu pour décembre,elle retardée en raison des problèmes de santés du directeur. Ce numéro est décrit par Paris-Soir, comme étant « très important et d'une grande variété »[8]. Par ailleurs, Alexis Danan, collaborateur du quotidien parisien, y publie sa série de poèmes : Drames sans paroles[9].

Le 12eme et dernier numéro de la Revue Franco-Nipponne parait en . Akimassa Nakanishi y publie le texte : Pourquoi j'aime la France[10]. Le périodique L'Œuvre, à qui il a fait cadeau d'un exemplaire, en publiera un extrait[11]. Il y publie aussi, notamment, son poème : Mon joli canari, publié, en mars suivant, dans Mercure de France. Qualifié de malicieux par le poète, romancier et dramaturge Charles-Henry Hirsch, il en dira, dans les lignes de cette revue, qu'il ne manque ni « de grâce ni d'intelligence »[12].

En avril 1928, la Revue Franco-Nipponne édite l'ouvrage Défense de l'Asie et du Bouddhisme, Réponse à M.Massis, auteur de « Défense de l'Occident » d'Émile Steinilber-Oberlin[b 1],[5],[6].

Historique détaillée des numéros

  • No 1,

Couverture illustrée par Foujita[a 3]. Collaboration de Kikou Yamata, Marie-Louise Vignon, Michel Revon, Edmond Jaloux, Émile Steinilber-Oberlin[c 2], Henri de Regnier et René Maublanc[4].

  • N°2,

Couverture illustrée par Foujita[a 3]. Collaboration de Kikou Yamata, Claude Farrère et Ishii Kikujirō[b 3]. René Maublanc organise un concours de haï-kaï, auquel participe Julien Vocance[b 4].

  • N°3, 15 aout 1926

Couverture illustrée par Foujita[a 3]. Publication de haï-kaï de Julien Vocance[c 3], André Thouvenel[c 3],[13], Jean Breton, René Druart et Takeshi Yanagisawa[13]. Collaboration de Frédéric Plessis, Isabelle Sandy et Paul Harel[14]

  • N°4,

Couverture illustrée par Foujita.

  • N°5, mars 1927

Couverture illustrée par Foujita[a 5],[15]. Publication de la traduction française de la nouvelle Le jardin des pivoines de Kafū Nagai. Collaboration de Marie-Louise Vignon[15], Tameské soméya, Alphonse Daudet, Amélie Murat et Robert Chauvelot[15],[c 4].

  • Dans son 7eme numéro, la Revue Franco-Nipponne publie une traduction de haï-kaï, de la poétesse médiévale Ono no Komachi[b 2].
    N°7, mai-

Publication de haï-kaï d'Ono no Komachi, traduits par Kikou Yamata[b 2]. Publication d'un article de Takeshi Yanagisawa, sur l'ouvrage L'Honorable Partie de campagne de Thomas Raucat[b 5].

  • N°8, septembre 1928
  • Édition spéciale, printemps 1929

Collaboration de Amélie Murat, René Maublanc, Geneviève Rostan, Jeanne Mette , Camille Gandilhon Gens d'Armes, André Mouëzy-Éon, Henri de Régnier, Fernand Gregh, André Foulon de Vaulx[8] et Alexis Danan[9].

  • N°?,

Porte la mention: Paris Junpo[16]

  • N°12, janvier 1930

Textes Mon joli canari[17] et Pourquoi j'aime la France d'Akimassa Nakanishi et Haï-kaï de Réné[10] et Henri Druart[2],[10].

Notes et références

Notes
  1. Au féminin, le mot Nippon peut prendre un ou deux "n" (voir cnrtl.fr, « [1] »).
Léonard-Tsuguharu Foujita
L'Intransigeant
  1. a et b Les Treize, « Les lettres », L'Intransigeant,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  2. a b et c Les Treize, « Les lettres », L’Intransigeant,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  3. Les Treize, « Les lettres », L'intransigeant,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  4. Les Treize, « Les lettres », L'intransigeant,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  5. Les Treize, « Les lettres », L'intransigeant,‎ , p. 2 (lire en ligne)
Comœdia
  1. « Comœdia 24 juillet 1929 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  2. a et b Le lutécien, « Petit courrier », Comœdia,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  3. a et b Le lutécien, « Petit courrier », Comœdia,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  4. Le lutécien, « Petit courier », Comœdia,‎ , p. 2 (lire en ligne)
Divers
  1. Magali Bossi, « Haïku et pédagogie : le cas René Maublanc », sur Transposito.org, (consulté le )
  2. a et b Léon Treich, « La vie des lettres - Haïkaï », Le Soir,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  3. « Un japonais à Paris », Le Journal,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  4. a et b Charles-Henry Hirsch, « Les revues », Mercure de France,‎ , p. 195 (lire en ligne)
  5. a et b « Défense de l’Asie et du Bouddhisme », L'Information financière, économique et politique,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  6. a b et c « Échos des lettres », Le Quotidien,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  7. « L'amitié franco-nipponne », Le Journal,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  8. a et b « Vient de paraitre », Paris-soir,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  9. a et b « Drames sans paroles », Paris-Soir,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  10. a b et c Édouard (1867-1949) Auteur du texte Clavery, Extrême-Orient 1940 (3ème édition, revisée et augmentée) : témoignages recueillis et présentés par Edouard Clavery,..., (lire en ligne), p 153
  11. « Politesse japonaise », L'Œuvre,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  12. « Les revues », Mercure de France,‎ , p. 681 (lire en ligne)
  13. a et b Les Alguazils, « Courrier des lettres », Le Figaro,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  14. « Échos des lettres », Le Quotidien,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  15. a b et c Les académisards, « Petit mémorial des lettres », Paris-Soir,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  16. a et b « Catalogue SUDOC », sur www.sudoc.abes.fr (consulté le )
  17. « Mercure de France : série moderne / directeur Alfred Vallette », sur Gallica, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Sylvie Buisson et Dominique Buisson, Léonard-Tsuguharu Foujita, ACR Edition,

Liens externes

  • Numéros 1 à 8, numéro 12 et numéro hors-série sur Gallica [2]