Alparslan Türkeş
Alparslan Türkeş | |
Fonctions | |
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Président du Parti nationaliste du travail (tr) | |
– (5 ans, 3 mois et 20 jours) |
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Successeur | Lui-même (en tant que président du Parti d'action nationaliste) |
Vice-Premier ministre turc (en) | |
– (5 mois et 15 jours) |
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Avec | Necmettin Erbakan |
Président | Fahri Korutürk |
Premier ministre | Süleyman Demirel |
Gouvernement | Demirel V (en) |
Législature | XVIème (en) |
Coalition | AP-MSP-MHP |
Prédécesseur | Orhan Eyüpoğlu Turan Güneş |
Successeur | Orhan Eyüpoğlu Turhan Feyzioğlu (en) Faruk Sükan (en) |
– (2 ans, 2 mois et 21 jours) |
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Avec | Turhan Feyzioğlu (en) et Necmettin Erbakan |
Président | Fahri Korutürk |
Premier ministre | Süleyman Demirel |
Gouvernement | Demirel IV (en) |
Législature | XVème (en) et XVIème (en) |
Coalition | AP-MSP-MHP-CGP (en) |
Prédécesseur | Zeyyat Baykara |
Successeur | Orhan Eyüpoğlu Turan Güneş |
Président du Parti d'action nationaliste | |
– (4 ans, 2 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | Lui-même (indirectement) |
Successeur | Devlet Bahçeli |
– (12 ans, 8 mois et 7 jours) |
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Prédécesseur | Lui-même (en tant que président du Parti républicain des paysans de la nation) |
Successeur | Poste supprimé |
Membre de la Grande Assemblée nationale de Turquie | |
– (4 ans, 2 mois et 4 jours) |
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Élection | 20 octobre 1991 (tr) |
Circonscription | Yozgat |
Législature | XIXème (en) |
Coalition | RP-MÇP (tr)-IDP (en) |
– (14 ans, 11 mois et 2 jours) |
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Élection | 10 octobre 1965 (tr) |
Réélection | 12 octobre 1969 (tr) 14 octobre 1973 (tr) 5 juin 1977 (tr) |
Circonscription | Ankara (1965-1969) Adana (1969-1980) |
Législature | XIIIème (en), XIVème (en), XVème (en) et XVIème (en) |
Président du Parti républicain des paysans de la nation | |
– (3 ans, 6 mois et 7 jours) |
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Prédécesseur | Ahmet Oğuz (tr) |
Successeur | Lui-même (en tant que président du Parti d'action nationaliste) |
Sous-secrétaire du Premier ministre turc (tr) | |
– (3 mois et 24 jours) |
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Premier ministre | Cemal Gürsel |
Prédécesseur | Ahmet Salih Korur (tr) |
Successeur | Mehmet Hilmi İncesulu (tr) |
Biographie | |
Nom de naissance | Ali Arslan ou Hüseyin Feyzullah |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nicosie (Chypre) |
Date de décès | (à 79 ans) |
Lieu de décès | Ankara (Turquie) |
Nature du décès | Infarctus du myocarde |
Nationalité | turque |
Parti politique | CKMP (1965-1969) MHP (1969-1981) MÇP (tr) (1987-1993) MHP (1993-1997) |
Enfants | Tuğrul Türkeş (fils) Ahmet Kutalmış Türkeş (tr) (fils) |
Diplômé de | Académie militaire turque |
Profession | Militaire |
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Alparslan Türkeş (prononcé [ɑɫp.ɑɾs.ɫɑn tyɾk.'ɛʃ ], né le à Nicosie et mort le à Ankara) est un homme politique turc et fondateur du parti nationaliste Parti d'action nationaliste (en turc : Milliyetçi Hareket Partisi, MHP) et des partis qui ont précédé celui-ci, dont les idéologies sont un nationalisme pan-turc.
Biographie
Türkeş naît à Nicosie à Chypre le , d’une famille originaire d’un village près de Kayseri en Turquie. Son vrai nom est inconnu, cité comme « Ali Arslan »[1] ou « Hüseyin Feyzullah »[2],[3] selon les sources diverses. Par la suite, il adopte le pseudonyme d’Alparslan Türkeş. Alp Arslan était un sultan Seldjoukide au XIe siècle, les Seldjoukides étant considérés par l’idéologie nationaliste turque comme les ancêtres en ligne droite des Turcs actuels. Quant au nom Türkeş, il peut être considéré comme destiné à mettre en avant son appartenance turque.
Il est surnommé par les nationalistes turcs le Başbuğ, c’est-à-dire le « meneur » en français. C’est un ancien mot turc utilisé aujourd’hui exclusivement pour désigner Türkeş.
Débuts
Il est l'un des auteurs du coup d’État militaire de 1960[4].
Il intègre le Parti républicain des paysans de la nation (CKMP) dans les années 1960, et en devient en 1965 le président. En 1969, le CKMP devient le Parti d'action nationaliste et adopte comme symbole un drapeau rouge avec trois croissants de lune, un ancien drapeau turc utilisé sous l’Empire ottoman.
Il devient Vice-Premier ministre turc (en) en 1975, en faisant partie du gouvernement de coalition. Türkeş brule de devenir le principal dirigeant turc mais les généraux le devancent le en prenant le pouvoir par un coup d'État violent et le général Kenan Evren devient président.
Dans le cadre de l'« affaire du MHP et des organisations nationalistes », il est jugé par une cour martiale qui requiert initialement la peine de mort contre lui. Le , il est finalement condamné à 11 ans et 10 mois de prison. Le , il est libéré après avoir passé près de quatre ans derrière les barreaux.
En 1987, son interdiction de participer à la vie politique est levée, il entre au MÇP (tr) (Parti nationaliste du travail) le 20 septembre et en est élu président le 4 octobre de la même année. Il revient au parlement en 1991 grâce à une coalition avec le Refah Partisi (Parti du bien-être).
En 1992, grâce à un changement de la loi, le MÇP reprend le nom de Milliyetçi Hareket Partisi. Il aide cette même année les Loups gris à s’infiltrer dans la politique azerbaïdjanaise en soutenant Aboulfaz Eltchibeï, qui sera élu président[5]. Ce sera le début de l’implantation des Loups Gris dans la politique des ex-républiques soviétiques d’Asie Centrale. En 1995, il perd sa place au parlement.
Lui et les groupes nationalistes qu’il a dirigés ont pu acquérir beaucoup de pouvoir grâce à l’aide qu’ils pouvaient fournir dans la lutte contre les communistes et les rebelles kurdes en Turquie.
Mort
Türkeş meurt d'une crise cardiaque le . Son enterrement est retransmis en direct à la télévision turque avec la présence de nombreuses personnalités turques et une cérémonie d'État est organisée pour l'occasion. Devlet Bahçeli lui succède à la tête du MHP.
Idéologies et influences
Parmi les modèles de Türkeş on peut noter l’écrivain d’extrême droite Nihâl Atsız, de la première moitié du XXe siècle, écrivant sur la vie des Turcs des steppes d’Asie centrale il y a plusieurs siècles[6].
C’est une idéologie qui vise donc à glorifier un peuple turc existant et resté pur depuis des siècles, niant les mélanges incontestables qu’a provoqué l’Empire ottoman[non neutre]. Comme son mentor Nihal Atsız, Alpaslan Türkeş voit les Turcs comme un peuple directement issu des Huns.
Ses idées sur le plan économique, présentées dans le programme des « 9 lumières », prônent le développement des campagnes, le développement technique, le développement du pays. Les campagnes turques peu développées ont toujours été la base d’un soutien important pour les idées d’Alparslan Türkeş.
Références
- (tr) « BAŞBUĞ Alparslan TÜRKEŞ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
- (tr) (en) Abdullah Muradoğlu, « Türkeş'in Gizli Dünyası », Yeni Şafak, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Ilnur Cevik, « Turkish Nationalists Lose Their Leader », Turkish Daily News, Hürriyet, (lire en ligne, consulté le )
- Dorothée Schmid, La Turquie en 100 questions, Texto, , p. 80
- Martin A. Lee,« Les liaisons dangereuses de la police turque », Le Monde diplomatique, mars 1997 [lire en ligne (page consultée le 25 mai 2008)]
- (tr) « Nihâl Atsız sur un site nationaliste de Loups Gris »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
Article connexe
Liens externes
- Naissance à Nicosie
- Naissance en novembre 1917
- Décès à Ankara
- Décès en avril 1997
- Décès à 79 ans
- Mort d'une crise cardiaque
- Étudiant de l'académie militaire turque
- Militaire turc
- Panturquisme
- Nationalisme turc
- Député à la Grande Assemblée nationale de Turquie
- Loups gris
- Vice-Premier ministre de Turquie
- Personnalité du Parti d'action nationaliste (Turquie)