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Siège de Bergues (1646)

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Siège de Bergues

Informations générales
Date -
Lieu Bergues-Saint-Vinox
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau du royaume de France Royaume de France Drapeau de l'Espagne Monarchie espagnole
Commandants
Gaston de France

Guerre de Trente Ans

Batailles

Coordonnées 50° 58′ 00″ nord, 2° 26′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Siège de Bergues
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Siège de Bergues
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Siège de Bergues

Le siège de Bergues-Saint-Vinox, plus simplement appelée siège de Bergues, eut lieu du au , et se termina par la prise de la ville par les armées française sous le commandement de Gaston duc d'Orléans, sur l’armée espagnole durant la guerre de Trente Ans, prélude aux sièges de Mardyck et de Dunkerque[1].

Contexte

En 1646, pendant que les alliés des Pays-Bas espagnols menacent de prendre Anvers à la monarchie catholique espagnole, obligeant celle-ci à découvrir son front occidental, la France remporte quelques brillants succès en Flandre, le long de la Lys. Commandées par Gaston de France, duc d'Orléans, les troupes françaises arrivent devant Bergues-Saint-Winoc le et l'investissent immédiatement.

Ordre de bataille

Le commandant en chef Gaston de France, duc d'Orléans, partage son armée en 4 corps[2] :

Quartier de son Altesse Royale


Corps Villequier
Corps d'Anguien
Corps Ranzau
Corps Gassion

Le siège

Après plusieurs attaques et privée de tout secours, la place se rend le après une faible résistance[4].

Conséquences

La place prise, on distinguait en tête des vainqueurs le marquis de Puységur qui demeura le reste de la campagne dans la ville, le maréchal de France Josias Rantzau qui fut nommé gouverneur de la ville le suivant, les comtes de La Feuillade et de Lamesan[5], le duc d'Aumont, les maréchaux Gassion, d'Albret et de Clérambault[6].

Lorsque l'armée quitta ce territoire, le duc d'Aumont, qui commandait l'avant-garde, rencontra sur les dunes douze escadrons de cavalerie ennemie qu'il força après une charge vigoureuse de rentrer dans Dunkerque qui sera rapidement assiégée.

Notes, sources et références

Articles connexes