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Sauvagesia erecta

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Sauvagesia erecta
Description de cette image, également commentée ci-après
Sauvagesia erecta
Classification de Cronquist (1981)
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Dilleniidae
Ordre Theales
Famille Ochnaceae
Genre Sauvagesia

Espèce

Sauvagesia erecta
L., 1753

Classification APG III (2009)

"Représentation graphique de la classification phylogénétique"
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Rosidées
Clade Fabidées
Ordre Malpighiales
Famille Ochnaceae
Genre Sauvagesia

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Synonymes

Selon GBIF (14 mai 2022)[1] :

  • Sauvagesia adima var. minor Lam.
  • Sauvagesia erecta var. erecta L.
  • Sauvagesia erecta var. parvifolia Hoehne
  • Sauvagesia erecta var. sincorensis Ule
  • Sauvagesia erecta var. stricta Mart. & Zucc.

Selon Tropicos (14 mai 2022)[2] :

  • Sauvagesia adima Aubl.
  • Sauvagesia erecta var. parvifolia Hoehne
  • Sauvagesia erecta var. sincorensis Ule
  • Sauvagesia erecta var. stricta Mart.
  • Sauvagesia floribunda A. Chev.
  • Sauvagesia geminiflora DC.
  • Sauvagesia gracilis Steud.
  • Sauvagesia grandifolia Dwyer
  • Sauvagesia nutans Pers.
  • Sauvagesia peruviana Roem. & Schult.
  • Sauvagesia salicifolia Ging.

Sauvagesia erecta est une espèce d'arbres de la famille des Ochnaceae.


Sauvagesia erecta est connu en Guyane sous les noms de Herbe St Martin, Zerb Saint Martin (Créole), Erva São Martinho (Portugais)[3], Wɨla pili (Wayãpi), Tarub tiβarabuyene (Palikur), Erva-de-Sao-Martinho (Portugais)[4], Adima (Kali'na)[5].

Aux Antilles, on l'appelle Thé montagne, Thym manioc, Herbe de Saint-Martin, Thé savane, ou en créole Té montann, Té savann, Ten mannyok, Ti mannyok, Zeb a té, Ti kannel, Zeb sen Marten[6].

Description

Sauvagesia erecta est une herbacée ou un sous-arbrisseau vivaces, généralement dressée, haute de 9 à 70 cm.

Les stipules longs de 5 à 8 mm, avec des cils simples le long des marges. Les feuilles ont le limbe de forme étroitement elliptique, mesurant 12-30 × 3-10 mm. Les feuilles sont de forme lancéolées ou elliptiques ou oblongues-lancéolées aiguës, en coin à la base, ne dépassant pas 4 cm sur 1 cm, sessiles ou presque, stipules frangées de longs poils roussâtres

Les inflorescences sont solitaires ou en cymes axillaires, pauciflores (1–7 fleurs), très réduites. La bractée est inexistante ou solitaire, longue de moins de 1 mm.

Les fleurs comportent des sépales de forme lancéolée, mesurant 4-7 x 1-2,5 mm, de couleur verte, à apex souvent aristé, avec les marges parfois glanduleuses près de la base. Les sépales sont oblongs aigus acuminés. Les pétales sont de forme largement à étroitement obovales, mesurant 5-7 x 2-1 mm, de couleur blanche ou rose. Les staminodes sont de forme elliptique : ceux externes sont organisées en 3 cycles, filiformes, longs de l−2 mm, et ceux internes sont sub-rectangulaire, mesurant 2-4 x 1 mm. Les étamines sont fertiles longues de 2-3 mm. L'ovaire est de forme subconique. Le style est long de 4 mm.

Les fruits sont des capsules, de forme ovoïde aiguë, à peine plus longue que le calice (5 à 6 mm)[7],[3],[8].

Taxons infra-spécifiques

Sauvagesia erecta comporte 3 taxons infra-spécifiques[9] :

  • Sauvagesia erecta subsp. brownei (Planch.) Sastre
  • Sauvagesia erecta subsp. erecta
  • Sauvagesia erecta var. coriacea Sastre

Galerie

Modèle:Message galerie

Répartition

  • Sauvagesia erecta subsp. erecta est présente du Mexique au nord de l'Argentine, ainsi qu'en Afrique tropicale, et à Madagascar (mais absente de Cuba et de Jamaïque)[8].
  • Sauvagesia erecta subsp. brownei (Planch.) Sastre est une plante commune dans les savanes, les fourrés et les forêts, à Cuba et en Jamaïque autour de 50-175 mètres d'altitude[10].
  • Sauvagesia erecta var. coriacea Sastre.

Écologie

Sauvagesia erecta est une herbe commune des savanes et des prairies[4], dans les zones perturbées[3], les clairières, le long des cours d'eau et des routes, végétation secondaire, depuis le niveau de la mer jusqu'à 1 200 m au Venezuela[8]. Il fleurit et fructifie probablement toute l'année Guyane[3].

L'origine des staminodes de Sauvagesia erecta a été étudiée[11].

La biologie de la reproduction de Sauvagesia erecta, (phénologie, fleur, pollinisation, système de sélection) été étudiée dans un vestige de la forêt atlantique au Brésil. Les fleurs sont pollinisées par des abeilles Apidae et Halictidae, notamment des genres Paratetrapedia (voleur de pollen) et Augochloropsis, qui font vibrer les fleurs pour libérer le pollen des anthères poricides[12].

Utilisation

Sauvagesia erecta présente des propriétés mucilagineuses et astringentes dans le soin des ophtalmies et des diarrhées[13], amer aromatique, stomachique, cordial[14].

Aux Antilles, l'infusion est réputée avoir de vertus dans le soin de la toux, du rhume, de maux d'estomac de la diarrhées, des démangeaisons et des boutons[6]. Elle est aussi considérée comme diurétique et antiphlogistique contre les affections du tube digestif et des voies urinaires[13]. Les marchandes martiniquaises ont coutume de garder en poche une branche de Thé montagne dans le but de favoriser leur commerce[6].

En Guyane, les Créoles consomment la tisane des parties aériennes comme fébrifuge. Elle est administrée en bain chez les Palikur pour leur donner aux bébés le sens de l'équilibre et accélérer l'apprentissage de la marche[4].

Dans le nord-ouest du Guyana, les Caribes en font un sirop contre la grippe[15].

Sauvagesia erecta est aussi employée comme diurétique en Amazonie[16], comme soin contre les douleurs d'estomac chez les Siona de l'Équateur[17], et comme abortif chez les Aweti du Xingu[18].

Chimie

Les parties aériennes de Sauvagesia evecta contiennent des anthocyanes, des procyanidols, des tanins catéchiques et des flavonoïdes notamment quatre C-glycosyl-flavones abondantes dans les feuilles (vitexine, vicénine-2, orientine et isoorientine)[19].

D'autres analyses chimiques ont permis d'isoler aussi des terpènes, du sitostérol et du stigmastérol, de l'acide ursolique, du lupéol, de l'α et β-amyrine, des terpènes glycosylés (3-β-O-β-Dglucopyranosyl β-sitosterol et 3-O-β-D-glucopyranosyl stigmasterol), des isoflavone (5,7,4'- trimetoxy-isoflavone), et le flavonoïde vitexine[20].

Protologue

En 1775, le botaniste Aublet propose le protologue suivant pour Sauvagesia adima (synonyme de Sauvagesia erecta L., 1753 var. erecta)[21] :

Sauvagesia erecta d'après Aublet, 1775
Planche 100 : 1. Tige groſſie. - 2. Stipules. - 3. Bouton de fleur. - 4. Calice. - 5. Corolle. - 6. Corolle ouverte ſans piſtil. - 7. Capſule. - 8. Capſule ouverte, en trois valves. - 9. Valve ſéparée. Semences. - 10. Semence ſéparée. - 11. des filets qui entourent la corolle. - 14. Étamine. - 14. Capſule coupée en travers. - 14. Feuille de grandeur naturelle[21].
échantillon type de Sauvagesia adima Aubl. (synonyme de Sauvagesia erecta L. var. erecta) collecté par Aublet en Guyane

« SAUVAGESIA (Adima). foliis oblongis, ſerratis ; floribus longè pedunculatis. (Tabula 100 – fig.a)
Iron herbaceus minor, foliis oblongis, leviſſimè crenatis ; ſtipulis ciliatisi floribus ſingularibus ad alas. Brow. Jam. p. 179. tab. 12. fig. 3.

Planta perennis, bipedalis, caules plures, ramoſos, angulatos, è radice emittens. Folia alterna, ovato-lanceolata, dentata, denticulis rubris, glabra, nitida, eleganter venoſa ; stipulæ binæ, non deciduæ, oblongæ, anguſtæ, ciliatæ, ciliis longis, rufeſcentibus. Flores pedunculati, ſolitarii vel gemini, axillares.

Floret variis anni temporibus.

Habitat in pratis humidis, & ad ripas rivulorum Caïennæ & Guianæ.

Nomen Caribæum ADIMA.


LA SAUVAGE Adima. (PLANCHE 100 – fig.a).

Cette plante s'élève a la hauteur d'environ deux pieds. Sa racine eſt filamenteuſe & fibreuſe. Sa tige eſt anguleuſe : à meſure quelle s'élève elle pouſſe des branches qui partent chacune de l'aiſſelle d'une feuille, ce qui rend cette plante chargée de rameaux épars en tout ſens.

Ses feuilles ſont placées alternativement, ayant à leur naiſſance deux stipules longues, étroites & ciliées de couleur rougeâtre. Ses feuilles ſont longues, ovales, fermés, liſſes, vertes, finement dentelées à leur bord qui eſt rougeâtre, garnies de nervures qui s'étendent de la côte du milieu à chaque dentelure. De la baſe de chaque feuille & des ſtipules ſe prolonge une côte ſaillante qui s'étend ſur la tige, & va ſe perdre à l'aiſſelle de la feuille qui eſt dans la même direction.

Les fleurs ſortent des aiſſelles des feuilles, ſolitaires, ou deux à deux, portées ſur des pédoncules grêles, rougeâtres, longs d'environ un demi-pouce. Les boutons de fleur ſont gros comme un grain d'orge, ayant la forme d'une tulipe non-épanouie, & couverte de poils roux qui tombent.

Le calice eſt diviſé très profondément en cinq parties longues, ai-gués, & qui ſe recouvrent les unes les autres latéralement : elles ſont fermés & vertes, intérieurement concaves, extérieurement convexes, & ſubſiſtent après la chute de la corolle.

La corolle eſt à cinq pétales arrondis, blancs, dont l'onglet eſt très court & colore de rouge, places a l'oppoſé des diviſions du calice.

Entre ces pétales extérieurs & cinq autres petits pétales intérieurs il, a une couronne de petits filets rouges, termines chacun par une petite tête priſmatique. Cette couronne de filets ne s'élève qu'à la moitié des pétales intérieurs.

Les pétales intérieurs au nombre de cinq ſont plus petits que les extérieurs d'environ un tiers ; ils ſont blancs, droits, formant un cylindre qui couvre les étamines.

Les étamines ſont au nombre de cinq. Leurs filets ſont très courts, attaches a l'oppoſé des pétales. Les anthères ſont longues, partagées par un ſillon longitudinal, & s'ouvrent a leurs ſommets pour laiſſer ſortir une pouſſière jaune.

Le piſtil eſt un ovaire arrondi par ſa baſe qui ſe rétrécit vers ſon ſommet lequel eſt ſurmonté d'un style charnu, blanc, de la longueur des étamines, termine par un stigmate preſque aigu, jaune.

L'ovaire devient une capsule à une ſeule loge qui s'entr'ouvre en trois valves dont les bords ſe prolongent & ſe roulent intérieurement.

C’eſt ſur ces bords que ſont attachées des semences très menues & en grand nombre.

Les feuilles paroiſſent mucilagineuſes quand on les mache.

Les Nègres & les Créoles ſ'en ſervent dans leurs alimens en guiſe de Caroulou ou Calalou.

Cette plante croît dans les lieux humides & au bord des ruiſſeaux de l'île de Caïenne & de la Guiane. On la trouvé toujours en Fleur ou en graine.

Elle eſt nommée ADIMA par les Galibis. »

— Fusée-Aublet, 1775


Notes et références

  1. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 14 mai 2022
  2. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 14 mai 2022
  3. a b c et d (en) Scott A. Mori, Georges Cremers et Carol Gracie, Guide to the Vascular Plants of Central French Guiana : Part 2. Dicotyledons, vol. 76, New York Botanical Garden Pr Dept, coll. « Memoirs of the New York Botanical Garden », , 776 p. (ISBN 978-0-89327-445-0), p. 736
  4. a b et c Pierre Grenand, Christian Moretti, Henri Jacquemin et Marie-Françoise Prévost, Pharmacopées traditionnelles en Guyane : Créoles. Wayãpi, Palikur, Paris, IRD Editions, , 663 p. (ISBN 978-2-7099-1545-8, lire en ligne), p. 512.
  5. (en) Robert A. DEFILIPPS, Shirley L. MAINA et Juliette CREPIN, Medicinal Plants of the Guianas (Guyana, Surinam, French Guiana), Washington, DC, Department of Botany, National Museum of Natural History, Smithsonian Institution, , 477 p. (lire en ligne)
  6. a b et c Michel Galtier et André Exbrayat, FLORAMÉDICA : Plantes médicinales de Martinique, Guadeloupe et des Petites Antilles, Fort-de-France, Exbrayat, , 408 p. (ISBN 978-2-35844-354-8), p. 296-297
  7. Albert Lemée, Flore de la Guyane française : Tome III - Dilléniacées à Composées, Brest, LIBRAIRIE LECHEVALIER, , 657 p., p. 14
  8. a b et c (en) Ángel Fernández, Julian A. Steyermark (eds.), Paul E. Berry (eds.), Kay Yatskievych (eds.) et Bruce K. Holst (eds.), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 9, Rutaceae–Zygophyllaceae, St. Louis, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, , 608 p. (ISBN 9781930723474), p. 455
  9. C. Sastre, « RECHERCHES SUR LES OCHNACÉES: III. Sauvagesia erecta L.: ses variations. Espèces affines, par C. Sastre, Assistant au Muséum National d'Histoire Naturelle (Paris) », Caldasia, vol. 11, no 51,‎ , p. 3-66 (lire en ligne)
  10. (en) Rosalina Berazaín Iturralde, « Notes on the taxonomy and distribution of the Ochnaceae in the Greater Antilles », Willdenowia, vol. 36, no 1,‎ , p. 455-461 (DOI 10.3372/wi.36.36143)
  11. (en) J. Farrar et L. P. Ronse De Craene, « TO BE OR NOT TO BE A STAMINODE: THE FLORAL DEVELOPMENT OF SAUVAGESIA (OCHNACEAE) REVEALS DIFFERENT ORIGINS OF PRESUMED STAMINODES », dans Teodor Berntsen, Kaj Alsvik, Flowers: Morphology, Evolutionary Diversification and Implications for the Environment, vol. 7, Environmental Research Journal, , 281-295 p. (ISBN 9781628088007), chap. 3
  12. (pt) Tarcila de Lima Nadia et Isabel Cristina Machado, « Polinização por vibração e sistema reprodutivo de duas espécies de Sauvagesia L. (Ochnaceae) » [« Buzz pollination and breeding system of two species of Sauvagesia L. (Ochnaceae) »], Braz. J. Bot., vol. 28, no 2,‎ (DOI 10.1590/S0100-84042005000200006, lire en ligne)
  13. a et b (en) A. LEMÉE, Flore de la Guyane Française, t. IV. : Première Partie : Supplément aux Tomes 1. II et III - Deuxième Partie: Végétaux utiles de la Guyane française, Paris, Paul Le Chevallier, , 66 + 134, p. 79.
  14. Édouard Heckel, Les plantes médicinales et toxiques de la Guyane française : catalogue raisonné et alphabétique, Mâcon, Protat frères, , 160 p. (lire en ligne), p. 119.
  15. Tinde van Andel, Non-timber forest products of the North-West district of Guyana. Part II. A field guide., vol. 8, National Herbarium Nederland. Universiteit Utrecht. Tropenbos-Guyono Series, , 160-161 p. (lire en ligne).
  16. E. LE COINTE, L'Amazonie Brésilienne. Le pays, ses habitants, ses ressources : vol. 2., Paris, A Challamel 2e éd., , 510 p. (lire en ligne).
  17. W.T. VICKERS et T. PLOWMAN, « Useful plants of the Siona and Secoya lndians of eastern Ecuador », Fieldiana,, no ns 15,‎ , p. 1-63 (lire en ligne).
  18. (en) M. EMMERICH et L. de SENNA VALLE, « Estudos de Etnobotânica no Parque indigena do Xingu VII : Plantas abortivas, anticoncepcionais, conceptivas e sexo-determinantes », Bradea, Boletim do Hervarium Bradeanum, vol. 6, no 2,‎ , p. 13-20.
  19. R.-R. PARIS, M.-N. ALEXIS, G. FAUGERAS et H. JACQUEMIN, « PLANTES DE LA GUYANE FRANCAISE V. -SUR LES POLYPHÉNOLS DU SAUVAGESIA ERECTA L., OCHNACÉES », Plantes médicinales et phytothérapie, vol. XII, no 1,‎ , p. 36-41 (lire en ligne).
  20. (pt) Luiz Roberto Marques Albuquerque, « Contribuição ao estudo químico de Ouratea microdonta e Sauvagesia erecta (Ochnaceae), do látex de Parahancornia amapa (Apocynaceae) e atividade biológica » [« Contribution to the study of chemical and Ouratea microdonta and Sauvagesia erecta (Ochnaceae) of Latex Parahancornia amapa (Apocynaceae) and biological activities »], Universidade Federal Rural do Rio de Janeiro (UFRRJ),‎ (lire en ligne).
  21. a et b Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, (lire en ligne), p. 252-254

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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  • « Sauvagesia erecta », sur Flore de Guyane, (consulté le )
  • « Sauvagesia erecta », sur La chaussette rouge, (consulté le )