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14 Aurigae

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14 Aurigae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 15m 24,3940s[1]
Déclinaison +32° 41′ 15,3638″[1]
Constellation Cocher
Magnitude apparente 5,01[2] (5,08 + 7,86)[3]

Localisation dans la constellation : Cocher

(Voir situation dans la constellation : Cocher)
Caractéristiques
Type spectral A9IV + ? + F5V + M3V: + WDA[3]
Indice U-B +0,19[4]
Indice B-V +0,22[2]
Variabilité δ Scuti[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −9,3 ± 0,2 km/s[2]
Mouvement propre μα = −25,062 mas/a[1]
μδ = +12,056 mas/a[1]
Parallaxe 12,130 6 ± 0,171 2 mas[1]
Distance 82,436 2 ± 1,163 4 pc (∼269 al)[1]
Magnitude absolue 0,31[2]
Caractéristiques physiques
Masse 1,64 M[6]
Rayon 4,18 R[1]
Gravité de surface (log g) 3,46[7]
Luminosité 62,07 L[2]
Température 7 498 K[7]
Métallicité −0,02 [Fe/H][2]
Rotation 27,6 km/s[7]
Âge 609×106 a[6]

Désignations

KW Aur, 14 Aur, HR 1706, HD 33959, HIP 24504, BD+32°922, SAO 57799, CCDM J05154 +3242, ADS 3824, GC 6411[8]
14 Aurigae est l'étoile (de couleur bleutée) la plus brillante située non loin de l'angle supérieur droit de cette région du ciel riche en nébuleuses et en amas ouverts.

14 Aurigae est une système d'étoiles quintuple[3] de la constellation boréale du Cocher, localisé à ∼ 269 a.l. (∼ 82,5 pc) de la Terre[1]. Il porte également la désignation d'étoile variable KW Aurigae, 14 Aurigae étant quant à elle sa désignation de Flamsteed[8]. Le système est visible à l’œil nu comme une faible étoile blanchâtre de magnitude apparente combinée de 5,01[2]. Il se rapproche de la Terre avec une vitesse radiale de −9 km/s[2].

La composante primaire, d'une magnitude apparente de 5,08[3] et désignée 14 Aurigae A, est en réalité une étoile binaire spectroscopique à raies simples, dont les composantes effectuent une orbite, circulaire, selon une période de 3,788 7 jours[9]. Le membre visible est classé, selon la source, soit comme une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A9 V, soit comme une sous-géante blanche de type spectral A9 IV[10]. Il s'agit par ailleurs d'une étoile variable de type Delta Scuti qui varie avec une amplitude de 0,08 magnitude et selon une période de 2,11 heures[5]. Elle est âgée de 609 millions d'années et elle est 1,64 fois plus massive que le Soleil[6].

La composante désignée B est localisée à seulement 10 secondes d'arc au nord de la composante primaire, mais il s'agit simplement d'un compagnon optique[10]. Cependant, la composante désignée 14 Aurigae C, qui est une étoile de type F de la séquence principale d'une magnitude de 7,86[3], partage un mouvement propre commun avec la composante 14 Aurigae A et elles forment donc un système physiquement lié. 14 Aurigae C est elle-même une étoile binaire spectroscopique à une raie seulement, avec une période orbitale de 2,993 4 jours. L'étoile secondaire de ce sous-système est une naine rouge de type spectral M3 V[3].

Enfin, le dernier membre du système, désigné 14 Aurigae Cb, est une naine blanche séparée de la composante, ou plutôt de la paire Ca d'environ 2 secondes d'arc. Si elle est réellement physiquement liée à Ca, sa période orbitale serait alors d'environ 1 300 ans[10].

Notes et références

  1. a b c d e f g et h (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2: Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365)
  2. a b c d e f g et h (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  3. a b c d e et f (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)
  4. (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  5. a et b (en) E. Solano et J. Fernley, « Spectroscopic survey of delta Scuti stars. I. Rotation velocities and effective temperatures », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 122,‎ , p. 131–147 (DOI 10.1051/aas:1997329, Bibcode 1997A&AS..122..131S)
  6. a b et c (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  7. a b et c (en) C. Schröder, A. Reiners et J. H. M. M. Schmitt, « Ca II HK emission in rapidly rotating stars. Evidence for an onset of the solar-type dynamo », Astronomy & Astrophysics, vol. 493, no 3,‎ , p. 1099–1107 (DOI 10.1051/0004-6361:200810377, Bibcode 2009A&A...493.1099S)
  8. a et b (en) * 14 Aur -- Variable Star of delta Sct type sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The Ninth Catalogue of Spectroscopic Binary Orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424,‎ , p. 727–732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2009yCat....102020P, arXiv astro-ph/0406573)
  10. a b et c (en) M. A. Barstow et al., « Resolving Sirius-like binaries with the Hubble Space Telescope », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 322, no 4,‎ , p. 891–900 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2001.04203.x, Bibcode 2001MNRAS.322..891B, arXiv astro-ph/0010645)

Liens externes