Commander in Chief est une série téléviséeaméricaine en 18 épisodes de 42 minutes, créée par Rod Lurie et diffusée entre le et le sur le réseau ABC.
En France, les douze premiers épisodes ont été diffusée entre le et le dans La Trilogie du Samedi sur M6 et les six épisodes restants entre le et le sur Téva.
Indépendante de tout parti politique, Mackenzie Allen n'avait pas pour but de devenir présidente des États-Unis d'Amérique en acceptant le poste de vice-présidente. Sur son lit de mort, Teddy Bridges lui a même demandé de démissionner afin que Nathan Templeton, le président de la Chambre des Représentants, prenne sa place. Après avoir hésité, elle refuse, considérant qu'il n'avait aucun droit de lui demander une telle chose
Résumé détaillé
Mackenzie Allen à un emploi du temps déjà bien chargé, mariée et mère de trois enfants, elle est présidente de l’université de Richmond avant d’être sollicitée par Teddy Bridges pour le soutenir dans sa candidature à l’investiture suprême. Une fois l’élection remportée par Bridges, elle devient vice-présidente des États-Unis, mais son étiquette d’indépendante, si utile durant la campagne électorale, s’avère être soudain très difficile à porter au sein d’un gouvernement républicain.
Lors d'une mission diplomatique à Paris, en France, la vice-présidente Mackenzie Allen est informé que le président Teddy Bridges à subi un accident vasculaire cérébral peut-être fatal. Son état étant grave, il leur faut penser à assurer l'intérim de la présidence. Le chef de cabinet Jim Gardner demande donc à Allen de démissionner afin que Nathan Templeton, le président du Congrès, prenne place dans le Bureau ovale. Mais la vice-présidente est partagée. Mackenzie et convoquée par le président Bridges mourant à l’hôpital, ce dernier lui demande de démissionner en affirmant qu'il n’ont pas les mêmes vu de l'Amérique. Alors qu'elle rédige son discours de démission, le décès du président propulse Mackenzie Allen à la place de « première femme présidente des États-Unis ». Après avoir hésité, elle ne cède pas à la pression et se sent prête à diriger le pays contre l'avis de sont propre parti qui veulent la voir renoncer au poste le plus puissant du monde et décide d’emménager avec toute sa famille à la Maison-Blanche.
Par la suite, la présidente devra ce confronter aux conflits professionnels, à échelle internationale ou nationale ; elle doit régulièrement affronter les manipulations politiques de son adversaire, Nathan Templeton, qui va utiliser toutes les ficelles et tous les coups bas pour la déstabiliser. Mackenzie doit aussi faire face à des problèmes plus personnels, avec son mari Rod et ses trois enfants, Horace, Rebecca et Amy.
Dangereuse alliance [2/2] (No Nukes Is Good Nukes [2/2])
Air Force One (Wind Beneath My Wing)
L'État de l'union (State of the Unions)
Le Prix à payer (The Price You Pay)
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Le Loup dans la bergerie (The Elephant in the Room)
L'Art de la politique (Happy Birthday, Madam President)
Le Dernier Combat (Unfinished Business)
Commentaires
Commander in Chief est largement inspirée par une autre série, À la Maison-Blanche, qui est diffusée sur NBC. Les différences viennent, bien évidemment du fait que c'est une femme qui occupe la fonction de présidente, mais aussi que Commander in Chief s'attarde bien plus sur la vie privée des membres de la famille présidentielle, contrairement à À la Maison Blanche qui est avant tout une série politique, présentant les rouages de la démocratie américaine.
Dans l’épisode pilote, les scènes où l’avion présidentiel apparaît en vol, sont tirées du film Air Force One (1997)[2].
Le projet de Commander in Chief avait au départ été conçu pour l'actrice Sigourney Weaver. Mais l'actrice à refusé le rôle pour des raisons géographiques. Habitant à New York, elle n'a pas souhaité déménager à Los Angeles où se tourne le série.
En réalité, c'est en raison d'une d'audience au-dessous des objectifs fixés par la chaîne que M6 a déprogrammé la série[réf. nécessaire] afin de passer sur Téva, une autre chaîne issue du groupe M6. Téva est une chaine cryptée disponible sur TPS, CANALSAT et certains bouquets ADSL.
Certains commentateurs s'interrogent sur l'échec de la série, tant aux États-Unis (où l'engouement initial s'est vite éteint), qu'en France, et posent la question de la perception sociale de la place des femmes aux plus hautes instances du pouvoir ([1]).
Une hypothèse moins phallocratique pourrait bien plutôt mettre en cause les concepteurs de la série. En effet, ce qui fait le succès de toute œuvre imaginaire est la présence d'un fil conducteur, d'une trame de fond, d'un message, qui portent les péripéties des différents épisodes. Or, passé les deux premiers épisodes de Commander in chief et la prise de pouvoir par la vice-présidente, ce fil conducteur s'estompe peu à peu. On finit par avoir l'impression que les scénaristes suivent une liste issue d'une séance de brainstorming (« Tiens, si on mettait une attaque terroriste. Et puis après une petite catastrophe écologique... »). À l'évidence, les scénaristes ont manqué le seul train que le public attendait en imaginant une femme à la tête du pays le plus puissant de la planète : la dimension et l'impact de la féminité inscrits dans le pouvoir suprême[non neutre].