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Victoria : Un empire en construction 1836-1920

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Victoria
Un empire en construction 1836-1920

Développeur
Éditeur
Distributeur
Strategy First (Amérique du Nord),
Nobilis (Europe)
Réalisateur
Scénariste
Strategy First (Amérique du Nord),
Nobilis (Europe)

Date de sortie
18 novembre 2003[1]
Genre
Mode de jeu
Plate-forme

Langue
Version
1.04Voir et modifier les données sur Wikidata

Évaluation
PEGI 3 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

Victoria (d)

Victoria : Un empire en construction 1836-1920 (Victoria: An Empire Under the Sun) est un jeu vidéo de grande stratégie historique développé par la société suédoise Paradox Development Studio et publié le par Strategy First en Amérique du Nord, et le par Nobilis en Europe. Il s'agit plus précisément d'un jeu de gestion et de stratégie en temps réel basé sur le moteur d'Europa Universalis II dans lequel le joueur doit gérer un état de l'époque victorienne (le jeu couvre une période s'étalant entre 1836 et 1920).

Pour réussir, le joueur doit gérer efficacement la diplomatie, l'armée et la recherche technologique de sa nation. Victoria s'inscrit ainsi dans la droite ligne des créations précédentes de Paradox Interactive, même s'il se révèle plus complexe que ses prédécesseurs plus connus : Europa Universalis II et Hearts of Iron. En effet, outre les secteurs d'activités cités ci-dessus, Victoria comporte un système de simulation économique et démographique (les Pops) qui sollicite l'attention constante du joueur. Malgré tout, la réception réservée par la critique spécialisée fut, au mieux, marmoréenne[1],[2], les difficultés d'apprentissage du jeu ainsi que les graphismes peu séduisants essuyant souvent de mauvais commentaires. GameRankings relève ainsi un score de 59,62 %[3].

Déroulement

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Le but du jeu est de terminer en 1920 avec le plus de points de victoire possibles. Ce faisant, trois types de stratégies s'offrent au joueur, non mutuellement exclusives :

  • Prestige - revendiquer des colonies, gagner des guerres, implanter avec succès des réformes sociales et économiques, améliorer le niveau technologique de sa nation.
  • Industrie - construire des usines, convertir des fermiers et laboureurs en ouvriers et en développant le secteur des transports.
  • Militaire - en augmentant la taille de l'armée et de la marine.

Victoria: Revolutions

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En 2006, Paradox Interactive publie Victoria: Revolution[4], l'extension du ludiciel sorti quatre ans plus tôt. Disponible en via téléchargement en ligne, puis sortie sur CD en octobre de la même année, l'extension modifie partiellement Victoria, notamment certains aspects économiques et politiques, et étend la période de jeu à l'entre-deux-guerres.

Aperçu des notes obtenues
Victoria: An Empire Under the Sun
Média Pays Notes
Computer Gaming World US 3/5[5]
GameSpot US 63 %[1]
Jeuxvideo.com FR 14/20[6]
Joystick FR 2/10[7]

Le au Gamescom de Cologne, Paradox Interactive annonce le développement la suite de Victoria : Victoria 2. Basée sur le moteur Clausewitz d'Europa Universalis 3 et de Hearts of Iron 3, celle-ci est publiée le .

Référence

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  1. a b et c (en) Brett Todd, « Victoria: An Empire Under the Sun Review », sur GameSpot, .
  2. (en) Barry Brenesal, « Test de Victoria: An Empire Under the Sun », sur IGN, .
  3. (en) « Bilan des notes de Victoria: An Empire Under the Sun », sur GameRankings.
  4. Chronologie des jeux développés par Paradox sur le site de senscritique - consulté le 23 juillet 2017
  5. (en) Di Luo, « Victoria: An Empire Under the Sun », Computer Gaming World, no 236,‎ , p. 79 (ISSN 0744-6667).
  6. Superpanda, « Test: Victoria », sur Jeuxvideo.com, .
  7. Atomic, « Victoria », Joystick, no 155,‎ , p. 84 (ISSN 1145-4806).