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Catacombes et Flaviens
Arbre généalogique très complet


Claudia Procula[modifier | modifier le code]

L’intervention positive de Claudia Procula en faveur de Jésus lors de son procès a pu faire écrire à plusieurs historiens qu’elle était, très certainement, une chrétienne convertie en secret. L’idée est séduisante et probablement exacte. Certains textes apocryphes l’étayent en effet, comme Le livre du coq (Ve siècle), où Claudia Procula à les traits d’une chrétienne et se dit prête à mourir pour le Christ. Lequel la félicite d’ailleurs pour la grandeur de sa foi. La bienveillance de Claudia Procula à l’égard du condamné, indéniable quelqu’en soit les raisons, explique qu’elle ait sans doute cherché à « rattraper » la mise à mort autorisée par son mari en protégeant, comme elle le pu, les proches du crucifié et peut-être même jusqu’à la dépouille de ce dernier. La singulière façon dont le corps du mort est très rapidement remis à Joseph d’Arimathie (que l’Evangile de Pierre, rédigé dans la première moitié du IIe siècle, présente comme «  l’ami de Pilate et du Seigneur ») le laisse en tout cas penser. Quant à l’aide qu’elle prodigua aux proches de Jésus, et plus particulièrement à Marie-Madeleine, elle est une des plus satisfaisantes explications à l’arrivée de Marie-Madeleine en Gaule dans la première moitié du premier siècle

[...]

Une série de lettres apocryphes, porteuses de traditions dont on peut difficilement imaginer qu’elles aient une origine autre qu’historique 3 , signalent en effet que Claudia Procula était née à Narbonne ( Narbo Martius ). Il est ardu de dater cet apocryphe dont une version fut publiée en 1886 dans La Semaine Religieuse de Carcassonne , laquelle présente le texte comme une lettre ayant « été trouvée parmi d’anciens manuscrits, et conservée avec soin comme ayant été écrite de la main même de la femme de Pilate...» Un autre ensemble, similaire si ce n’est qu’il comporte quelques variantes, est composé de trois parchemins qui aura ient été, de leur côté, traduit à partir d’un manuscrit latin découvert dans un monastère à Bruge s, puis transféré aux Archives du Vatican. Après sa découverte, plusieurs versions en ont circulé. Madame de Maintenon (16356 1719) en possédait une, qu’elle lisait chaque Vendredi Saint. Dans plusieurs communautés monastiques d’Europe, la lecture de l’ensemble se faisait lors de chaque Jeudi Saint... Cet apocryphe se présente sous la forme d’une missive que Claudia Procula aurait adressée à une amie proche, une certaine Fulvia Hersilia. A sa demande, Procula entame le récit des événements advenus depuis leur séparation . La quasi totalité de l’apocryphe est ainsi consacrée à Jésus, à sa condamnation, à la manière dont Procula ― convertie à sa doctrine ― tenta de le sauver, et comme Pilate, malgré sa volonté, dut se plier à celle des Juifs. Or, les premières lignes du récit, évoquent la jeunesse de Claudia Procula à Narbonne : « Je ne te parlerai pas de mes premières années, passées à Narbonne sous l’égide de mon père et sous la garde de ton amitié.» Pouvant paraître surprenante, cette origine Narbonnaise de Claudia Procula est en accord avec la réalité historique du premier siècle . Fondée en 118 av. J.-C. Narbo Martius , la plus ancienne colonie romaine établie hors d’Italie , accueillit à sa création 2000 à 3000 colons « italiens »... Les inscriptions trouvées à Narbonne et des sources littéraires diverses ont ainsi permis d’établir qu’environ trois habitants de Narbo Martius sur quatre portaient un nom de famille originaire de la Péninsule italienne... Cette origine gauloise de Claudia Procula explique le retour de celle-ci sur le territoire. Un retour d’ailleurs évoqué par l’apocryphe ici signalé. Plus important encore, cela explique aussi la venue, en ces mêmes terres, de ceux qu’elle avait placé sous sa protection en Judée.

Le secret des noms...

Centrale dans la question de la destination de Mari e6Madeleine, Claudia Procula l’est aussi sur une autre question, celle de l’appui dont bénéficia manifestement Marie-Madeleine au plus haut de l’Empire. De nombreuses traditions apocryphes affirment en effet que Marie-Madeleine, suite à la mort de Jésus, se rendit à Rome pour y rencontrer l’Empereur et lui demander réparation de l’injustice commise avec l’assentiment de son préfet. Ces traditions, mentionnées par différents auteurs, sont anciennes puisqu’on en trouve un écho, déjà, dans l’ Évangile de Nicodème, un texte également connu sous le nom d’Actes de Pilate, et dont la rédaction est datée du IVe siècle. « Je me rendrai à Rome, voir César.» y déclare Marie-Madeleine lors de la mise au tombeau. Les textes datant d’après celui-ci développeront dans le détail cette entrevue. [...] L’onomastique romaine repose sur l’usage du tria nomina , l’utilisation de trois noms placés les uns à la suite des autres pour désigner une personne : le prænomen (l’équivalent de notre prénom), le nomen (qui est le gentilice), et le cognomen (le surnom, à l’origine personnel, puis s’appliquant à une branche de la gens ...). D’une manière générale, les historiens romains n’ont consigné que le nomen et le cognomen , voire, uniquement le cognomen . La femme de Pilate, lorsqu’elle est mentionnée par les apocryphes, répond tour à tour à ces deux cas de figures, tantôt appelée Claudia Procula, tantôt simplement Procla. La transmission de la première dénomination de la femme du préfet de Judée est importante. Elle signale en effet que Procula, ou Procla, appartenait à la gens Claudia dont Tibère et Claude sont deux des plus illustres représentants... La gens est un « groupe de famille » portant un nom en commun ― le gentilicius , francisé en gentilice ― car descendant, par leur composante masculine, d’un ancêtre commun... A cause de ce lien, les gentes possédaient certains biens en commun ― dont un cimetière ― et les membres d’une gens se réunissaient pour exécuter des rites religieux spécifiques à leur « famille »... [...]

L’ombre de l’empereur...

Intervient ici un autre apocryphe important, La Vengeance du Sauveur , dont on situe la rédaction vers 720 dans le Sud de la France. Ce tex te est important puisqu’il évoque la conversion de Tibère au christianisme. Une conversion qu’il est difficile de ne pas rapprocher de la venue de Marie-Madeleine à Rome, même si celle-ci n’est pas directement mentionnée par le texte dans sa version actuellement conservée (une étude fine du récit, composé à partir d’au moins deux écrits plus anciens, semble toutefois permettre de deviner la mention de la sainte dans des états antérieurs du récit...) Or, ce récit, se termine sur l’image de la venue de Tibère dans le Sud de la Gaule, où il aurait fait construire un ensemble souterrain placé sous le nom de Jésus. La description de cet ensemble porte incontestablement le souvenir de l’aménagement d’un ensemble sépulcral souterrain destiné à accueillir le corps du Christ et de l’implication de Tibère ou de Claude dans cette œuvre (la confusion entre les deux empereurs étant facilitée par une très forte ressemblance patronymique : TIBERIVS • CLAVDIVS • NERO pour Tibère et TIBERIVS • CLAVDIVS • DRVSVS, pour Claude ). S’il est assez difficile d’imaginer un déplacement réel de l’empereur, la délégation de cette tâche à Claudia Procula est parfaitement envisageable. Reste à déterminer où cet ensemble fut érigé. La Vengeance du Sauveur propose une localisation très précise de l’ensemble souterrain, au croisement de l’Hérault et d’un de s es affluents. Le site signalé est troublant, et ce d’autant plus qu’il fut occupé à l’époque romaine. .. etc.

Narbonne et Procula[modifier | modifier le code]

Histoire de Narbo Martius[modifier | modifier le code]

  • Raymond Sabrié, Narbonne et le Narbonnais, Notice historique de Narbonne, p. 89s
    • 118 AEC : Fondation de la Colonia Narbo Martius par Gnaeus Domitius Ahenobarbus. première colonie créée en Gaule transalpine. Construction de la voie domitienne.
    • 45 AEC : (Jules César) La colonie prend le nom de Colonia Julia Narbo Martius
    • 27 AEC : Visite d'Auguste. Réorganisation administrative. La colonie s'appelle désormais Colonia Paterna Julia Narbo Martius
    • Règne de Claude (41-54) : Le nom de l'empereur est ajouté à la dénomination de la colonie, qui devient : Colonia Claudia Paterna Julia Narbo Martius

Boionia Procilla[modifier | modifier le code]

  • List of alias names, Piso Christ: A Book of the New Classical Scholarship, By Roman Piso, Jay Gallus (Lupus, Plotina, Rufus, Faustna, Domitia, Cornelius, ... 10: BOIONA PROCILLA: Servilla Procilla Prisca Lois Cleopatra Serrana/Serena Quadatilla ... 23: FLAVIUS ARRIANUS: Flavius Arrianus/Appian Barnabas Marcus Cornelius Fronto Ptolemy
  • Boionia Procilla Sevilla (c.46 - d.?), Birthplace: Servilla, Spain
Divers

Officier d'Agrippa II (Hauran ou Djebbel druze)[modifier | modifier le code]

Le texte sur le monument dit:

« Archieus qui servit 18 ans sous le roi Agrippa comme centurion et 10 sous Trajan comme stratège »

C'est cette inscription qui a conduit à réévaluer la date de la mort d'Agrippa II en reprenant les indications de Photios de Constantinople considérées comme erronées jusque là.

Quelques documents[modifier | modifier le code]

Basilique
Saint-Pierre du Vatican
Image illustrative de l’article Michel Abada/Article en cours de modification/Infos à explorer
Présentation
Nom local Basilica di San Pietro in Vaticano (it)
Basilica Vaticana (la)
Culte Catholique romain
Type Basilique
Rattachement Saint-Siège
Début de la construction 1506
Fin des travaux 1626
Style dominant Renaissance
Baroque
Géographie
Pays Drapeau du Vatican Vatican
Ville Cité du Vatican
Coordonnées 41° 54′ 08″ nord, 12° 27′ 12″ est
Géolocalisation sur la carte : Vatican
(Voir situation sur carte : Vatican)
Basilique Saint-Pierre du Vatican

Plusieurs documents attestent de son historicité :

- Un historien nommé Thallus, dont les écrits datent de 52, parle de Jésus Christ. Ses écrits sont aujourd'hui perdus, mais quelques fragments cités par d'autres auteurs nous sont connus. L'un d'eux, par exemple, parle d'une polémique autour de l'éclipse qui eut lieu à la mort de Jésus : "Thallus, au troisième tome de son histoire, explique ces ténèbres par une éclipse solaire, ce qui me semble peu rationnel..." (écrit de Julius Africanus).

- On a retrouvé une lettre d'un Syrien appelé Mara Bar-Sérapion, envoyée à son fils vers les années 73 et qui dit : "...quel avantage les Juifs ont-ils eu à exécuter leur Roi-Sage ?... le Roi-sage n'est pas mort pour de bon car il survit dans l'enseignement qu'il a laissé..." (manuscrit détenu par le British Muséum).

- L'écrivain et gouverneur romain Tacite mentionne Jésus pour expliquer le nom des "chrétiens" mis à mort par Néron au 1er siècle (Tacite : Annales). Même s'il écrit longtemps après les faits, il ne semble pas les remettre en question. - L'historien Juif Flavius Josèphe, né vers 37 à Jérusalem, narre dans Antiquités Judaïques (parue vers 93-94) : "vers le même temps, vint Jésus...faiseur de miracle...il attira à lui beaucoup de Juifs et de Grecs...et lorsque sous la dénonciation de nos premiers citoyens, Pilate l'eut condamné à la crucifixion, ceux qui l'avaient d'abord chéri, ne cessèrent de le faire..." (Flavius Josèphe : Oeuvres complètes).

- Le Talmud de Babylone, code législatif juif écrit par les rabbins au cours des premiers siècles, fait lui aussi mention de Jésus : "à la veille de la fête de Pâques, on pendit Jésus (autre appellation pour la crucifixion)...car il a pratiqué la magie et séduit Israël".

- Enfin, les premiers chrétiens nous ont laissé des écrits relatant la vie, la mort et la résurrection de Jésus Christ, et cela assez tôt après la mort de Jésus. L'apôtre Paul écrivit ses épîtres aux Thessaloniciens vers l'an 52 et celles aux Corinthiens vers 56. Dans celles-ci il encourage les chrétiens à continuer dans leur foi : "Je vous rappelle, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé... que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures (l'Ancien Testament) ; il a été enseveli et il est ressuscité le 3ème jour, selon les Ecritures et il est apparu à Céphas, puis aux douz. Ensuite il est apparu à plus de 500 frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants..." (I Corinthiens 15). Ensuite viennent les Evangiles, qui nous retracent l'histoire de Jésus écrite par quatre personnes différentes, et qui constituent pour l'historien la source principale de renseignements pour avoir un portrait de Jésus-Christ. Ils ont été rédigés au plus tôt 30 ans après la crucifixion.

Dans leur très grande majorité les historiens reconnaissent l’existence de Jésus. Ce qu’ils mettent en doute - à l’instar d’Ernest Renan au XIXe siècle -, c’est sa divinité et ses miracles. Ils tendent donc à distinguer le Jésus de l’histoire - qui est forcément une personne charismatique, hors norme, puisque des disciples sont morts pour témoigner de leur foi en lui - du Jésus de la foi. Distinction délicate puisque Jésus ne peut être appréhendé qu’à travers les textes de ces disciples, et que ces derniers n’ont pas voulu écrire des récits historiques, des reportages vérifiables, mais... [des démonstrations pour prouver que Jésus était le Massie, un Messie très davidique dans les évangilse selon Marc et selon Matthieu; un Messie fils de Joseph dans l'évangile attribué à Jean.

Basilique saint-Pierre[modifier | modifier le code]

Basilique Saint-Pierre

Le site sous l'Empire romain[modifier | modifier le code]

Situation approximative du Circus Vaticanus, par rapport à la basilique constantinienne et la basilique actuelle. Une situation plus moderne et plus précise est disponible sur le site de la basilique saint-Pierre. L'obélisque qui se trouvait au centre du cirque de Néron se trouve aujourd'hui au centre de la Place Saint-Pierre située devant la basilique.
Carte de la ville de Rome au IVe siècle
(Nouveau Larousse Illustré, XIXe siècle, 1866-1877).

Au début de l'Empire romain, peu avant la naissance du Christ, le site était occupé par quelques villas, bâties autour de jardins impériaux qui furent la propriété d'Agrippine l'Aînée. Son fils, Caligula (37-41 apr. J.-C.), y fit construire un cirque privé, le Circus Vaticanus ou cirque de Caligula et de Néron, dont l'actuel obélisque du Vatican constitue l'un des seuls vestiges.

C'est dans ce cirque, ainsi que dans les jardins adjacents, qu'eut lieu le martyre de beaucoup de chrétiens de Rome à l’époque de Néron (54-68). Une tradition immémoriale place le martyre de l'apôtre Pierre dans l'enceinte même du cirque - inter duas metas (« entre les deux bornes ») de la spina, dont le centre était occupé par l'Obélisque du Vatican. Selon la tradition transmise par des ouvrages apocryphes (tels les Actes de Pierre[1]), Pierre fut crucifié vers 65, la tête en bas par humilité, car il ne se jugeait pas digne de mourir comme le Christ. Selon une autre version, il peut s'agir d'une cruauté supplémentaire volontairement infligée par les Romains[2].

Sépulture de saint Pierre[modifier | modifier le code]

La tradition localise l’emplacement de la tombe de l'apôtre, indiquée par une pierre rouge, au sein d'une nécropole située au nord du Circus Vaticanus, dont elle est séparée par une route secondaire, la via Cornelia.

Divers[modifier | modifier le code]

À lire


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ac Pierre 38
  2. Pierre Debergé, Saint Pierre, Éditions de l'Atelier, (lire en ligne), p. 125-127