Utilisateur:Mazuritz/Histoire de la Vallée d'Aoste (portugais)

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L'histoire de la Vallée d'Aoste traite des évenements historiques relatifs à la Vallée d'Aoste, la plus petite région italienne. Elle a la particularité d'être la seule province italienne à ne pas avoir d'organes administratifs provinciaux. La Vallée d'Aoste est une des quatre premières régions autonomes instituées en Italie en 1948.

Ayant une frontière avec la France et la Suisse, elle est caractérisée par son particularisme linguistique. La population parle une langue gallo-romane, définie comme franco-provençal,le patois valdôtain. L'évolution historique a mené à l'établissement d'une région officiellement bilingue, où l'italien et le français ont tous deux disposé du statut de langues officielles[1].

Région autonome[2][modifier | modifier le code]

La Résistance[modifier | modifier le code]

En Vallée d'Aoste, la lutte contre le fascisme fut organisée autour du "Comité de Libération Valdôtaine" qui s'était formé en 1941, immédiatement après la mort de l'Abbé Joseph-Marie Trèves. S'y joindront entre autres Émile Chanoux, Amédée Berthod, Lino Binel, Joseph Bréan, Guglielmo Caracciolo, Enrico Chantel, César Olietti.

Dans les jours qui suivirent immédiatement l'armistice du et de l'occupation allemande du Nord de l'Italie, les hommes du 4e régiment de chasseurs alpins[3] abandonnèrent leurs quartiers pendant que les troupes allemandes du 51e corps d'armée de montagne, sous le commandement du colonel Hans-Georg Schmidt von Altenstadt[4], commencèrent l'occupation de la Vallée d'Aoste. Émile Chanoux, retourna dans la Vallée où il fut lieutenant d'infanterie, et reprit ses contacts avec les antifascistes, en les formant aux buts et aux méthodes de la guérilla : c'est le principal dirigeant de la Résistance vadôtaine. Après eux se formèrent les premiers groupes de partisans, tels le groupe communiste "La Suelvaz", dirigé par Émile Lexert (nom de guerre "Milò).

Au début de l'année 1944, la résistance fut considérablement renforcée par la formation de nouveaux groupes de maquisards, comme "Tito" à Valtournenche, "XIII Chanoux" à Trois-Villes (hameau de Quart, "Edelweiss" à Fénis, ou "Monte Zerbion" à Châtillon. Avec d'autres groupes locaux au sein de la Résistance, commencent à œuvrer des groupes partisans liés aux partis nationaux antifascistes, notamment la brigade "Justice et Liberté", qui se réfère au Parti d'action, et la brigade "Garibaldi", très active dans la Province de Bielle, liée au Parti communiste italien.

Les partisans organisèrent des actions de soutien aux prisonniers alliés, réalisèrent des actes de sabotage contre les installations hydroélectriques, de télécommunications et les voies de transport afin d'empêcher la circulation des troupes nazies. Ces actions conduisirent à des représailles cruelles des fascistes. Il y eut des fusillades, des emprisonnements, des déportations dans les camps de concentration nazis et des villages entiers furent brûlés.

Dans l'optique de protéger les civils de la violence nazie, différentes visions s'exprimèrent sur la conduite de la guerre. Chanoux fit part de son opposition aux actions militaires en raison du péril que celles-ci faisaient peser sur les civils au travers de représailles. Pour lui « les combattants devront demeurer, aussi souvent que possible, dans les maisons de leurs familles. L'essentiel est d'éviter qu'ils soient enrôlés dans les brigades fascistes, et empêcher qu'ils ne soient déportés en Allemagne ». Comme cela fut montré par le chanoine Joseph Bréan, « Chanoux n'était pas, en principe, hostile à des expéditions contre les postes fascistes, avec des conséquences suffisamment réduites pour ne pas réveiller l'ennemi et déclencher de lourdes représailles ».

De plus, après qu'un groupe partisan de "Justice et Liberté" se soit déplacé vers Champorcher entre avril et mai 1944, Chanoux manifesta ses doutes et ses craintes sur l'usage de forces partisanes en dehors de la Vallée d'Aoste. En vérité, il concevait l'espoir que la Vallée soit libérée des nazi-fascistes sans l'utilisation massive de forces partisanes extérieures à la vallée. Il était en faveur d'une collaboration avec les partisans italiens, mais selon les conditions suivantes : « Les ramifications valdôtaines doivent continuer sous la dépendance du Comité central d'Aoste. Aucun groupes de partisans non-valdôtains ne pourrait s'établir à Aoste sans le consentement du comité ».

Ce qui caractérisa la lutte pour la libération d'Aoste fut un objectif politique non seuleument contre le joug nazi mais aussi, et inséparablement, pour le retour dans la Vallée d'Aoste des formes de gouvernement et d'autonomie qui avaient été effacées.

Dans ce contexte s'inséra la perspective du séparatisme et de l'annexion à la France, jetant les bases de l'autonomie de la région.

Le martyr de Chanoux[modifier | modifier le code]

Le , Émile Chanoux et Lino Binel sont capturés par les fascistes lors d'une opération directement réalisée par le questeur[5] Pietro Mancinelli et le lieutenant Alberto Bianchi. Le comité aostain est complètement désarticulé. Chanoux est brutalement torturé après une vaine tentative d'obtenir de lui des informations sur la résistance. Il mourut la nuit suivante à cause des innombrables blessures infligées par les militaires fascistes, tandis que Binel était déporté dans un camp de travail en Allemagne.

Les fascistes affirmèrent qu'il se pendit dans sa cellule. Mais comme l'a dit Alexandre Passerin d'Entrèves, « Le mensonge honteux du suicide ne trompera personne, ni aujourd'hui, ni pour l'éternité ». Dans son rapport à Guido Buffarini Guidi, ministre de l'Intérieur de la République sociale italienne, Bruno Stefanini qui assumait la charge de chef de la province depuis plusieurs jours, disait qu'une « information confidentielle », reçue par la police, avait rendu possible l'opération de capture. Qui a trahi Chanoux ? Cela reste encore un mystère qui peut être mis en parallèle avec les controverses autour de l'arrestation du résistant Jean Moulin[6]. Il est certain qu'avec sa mort, la résistance valdôtaine perdit un chef capable de garantir l'unité des forces partisanes. À 38 ans, Émile Chanoux versa son sang pour l'indépendance et la liberté de la Vallée d'Aoste.

La Déclaration de Chivasso[modifier | modifier le code]

Le , dans la maison du géomètre Edgard Pons, à Chivasso se retrouvent Émile Chanoux et Ernest Page, qui représentent la Vallée d'Aoste, Giorgio Peyronel, Alberto Mario Rollier, Osvaldo Coïsson et Gustavo Malan, representant les Vallées vaudoises, pour signer la déclaration des représentants des populations alpines. Frédéric Chabod ne participa pas à la réunion, mais par l'intermédiaire de Peyronel, envoya un manuscrit de contribution. Lors de la réunion furent analysés et discutés plusieurs mémoires, préparés dans les semaines antérieures, résumant les demandes spéciales d'autonomie pour les vallées alpines.

À la lecture des documents présentés à Chivasso, on conçoit les divergences politico-culturelles entre les valdôtains, en particulier entre Rollier et Chanoux d'un côté, et Frédéric Chabod de l'autre. En vérité, ce dernier, dans son bref récit, après avoir dénoncer les périls du nouvel irrédentisme, réitère deux fois l'exigence que les vallées bilingues doivent rester unies à l'Italie, et surtout, montrer le chemin d'une autonomie simple et purement administrative au sein de l'état italien.

D'autre part, dans d'autres documents, on se réfère explicitement à l'autonomie cantonale et fédérale comme base du modèle. En particulier, Chanoux qui a commenté par écrit la Déclaration de Chivasso dans le livre Fédéralisme et autonomie, publié par les soins de Franco Venturi dans les Quaderni dell'Itaia libera. L'organe clandestin du Parti d'action prend position pour une perspective radicalement différente de celle qui fut avançée par Chabod, ou seja, le fédéralisme. Il propose la création d'un état fédéral : « Dans une fédération italienne, il appartiendra au peuple de façon individuelle de créer des régions fédérales ou cantonales. Cela doit être une manifestation volontaire de former un nouvel organisme politique d'État fédéral. Manifestation primordiale, soujacente, contemporaine dans la formation de la Constitution nationale ». Chanoux propose la Suisse comme modèle. « Un régime fédéral, de type suisse, est une garantie de respect mutuel au sein des états du continent européen ».

En conclusion de la réunion de Chivasso, on signa une déclaration contenant « le minimum indispensable, pour que ces régions renaissent pour une nouvelle vie ». Ainsi naquit la "Déclaration de Chivasso" qui contient les revendications d'autonomie des populations alpines. Le document présentait le principe, très présent dans les œuvres et les actions de Chanoux, du fédéralisme comme un instrument d'organisation de l'État. En vérité, il disait : « Le fédéralisme est la solution pour le problème des petites nationalités et la résolution définitive du phénomène historique de l'irrédentisme. Un système fédéral avec une base républicaine régionale et cantonale est l'unique garantie contre un retour de la dictature. » Furent établies les bases théoriques de l'autonomie des vallées alpines, qui se trouvent dans le dépassement du régime monarchique, qui avait permis l'évolution réactionnaire du fascisme, et on opta pour un système fédéral républicain avec une base régionale, qui soit réalisé à l'intérieur d'un État italien entièrement rénové, pour garantir que les libertés fondamentales des individus et des communautés qui en font partie.

A anexação[modifier | modifier le code]

Neste tempo existia dentro da resistência a afirmação, da corrente anexionista, que gostaria a anexação do Vale de Aosta à França. O principal defensor deste fato, em um primeiro momento pois depois tomou distância pouco antes da libertação, foi, acima de tudo, o partidário Cesare Olietti (Mésard). Em 21 de agosto, para o Plan-Croix, Mésard, juntamente com outros líderes, colocaram em nota suas posições através de um memorial dirigido aos refugiados valdostane na Suíça. Ele sustentava que o maquis valdostano (resistência) "surgiu para dar ao Vale de Aosta, além da libertação do nazi-fascismo, a autonomia administrativa, política, cultural, com base no princípio da federação". Ele concordou com a anexação, declarando em linhas que concordava com uma possível negociação de anexação à França.

A proposta de Mésard seguiu várias posições tomadas pelo governo provisório francês. Em 15 de janeiro de 1944, de fato, em um discurso transmitido pela Rádio Algeri, o ministro das relações exteriores francês, Réné Massigli, expressou favorável a anexação do Vale de Aosta à França. Alguns dias após a postura de Mésard, uma missão francesa composta por onze homens sob o comando do capitão Guy Fasso tem uma série de encontros com os comandantes partidários para verificar a atitude dos Valdostani em relação a uma possível anexação à França.

No final de 1944, a "Missão Mont Blanc", que teve como objetivo desenvolver um movimento em Vale de Aosta de anexação à França, estabeleceu seu quartel general em Introd. Sob o comando de Henri Voisin e do capitão Humbert Anthonioz, a "Missão Mont Blanc" realiza uma atividade de reconhecimento a fim de organizar um plebiscito para a anexação de Vale de Aosta à França.

A proposta anexionista poderia contar com um certo consenso entre da população valdostana, sobretudo em consideração do sofrimento que ainda estava avivado devido ao fascismo. Mas a ameaça anexionista terminou, causando grande preocupação na Itália e naqueles que, como Frederico Chabod, achavam que o Vale de Aosta devesse gozar de autonomia, dentro do futuro Estado italiano, restituindo a liberdade democrática. Além dos motivos políticos, existiu o temor que uma eventual anexação do Vale de Aosta à França prejudicasse o compromisso de interesse econômico-industrial italiano. Mesmo Chabod expressou estas preocupações, considerando que "o dia em que um confinamento político separar Pont Saint Martin de Quincinetto, as indústrias devem se deslocar e construir novas centrais em outros vales, não podendo lançar as chaves da industria italiana sobre o domínio estrangeiro". Por estas razões, a anexação vai conduzir a vida política valdostana e afetar a vida política após a guerra.

O autonomismo[modifier | modifier le code]

Federico Chabod era o líder dos separatistas, isto é, aqueles que queriam um Vale de Aosta autônomo, mas dentro do Estado italiano. Chabod também teve a convicção de que, para conter o perigo de anexação era necessária garantir ao Valdostane a concessão de um regime autônomo após a guerra. Assim, deixou a universidade e tornou-se um partidário de Lazzaro no grupo Crétier a Valsavarenche, trabalhou no sentido de instar as garantias de autonomia por parte dos aliados e das principais figuras políticas antifascistas italianas. Em setembro de 1944, através do memorial intitulado A questão valdostana, pediu às partes antifascista do Comite de Libertação Nacional da Alta Itália (CLNAI), para assinar uma declaração específica que garantisse a autonomia administrativa e linguística do Vale de Aosta. Em resposta a 6 de outubro, CLNAI emitiu o famoso Manifesto ao valdostani em que "afirma-se solenemente que é dever da Itália liberal restaurar seus direitos violados e desrespeitados, através da criação de um regime de ampla autonomia linguística, cultural e administrativa como parte de uma comunidade liberal democrática, baseada no respeito dos interesses locais e da descentralização do governo".

Após alguns dias Chabod escreveu um segundo memorial, O vale de Aosta, a Itália e a França, dirigida diretamente para os valdostani, na qual sustentava que a anexação à França era contrária aos interesse do Vale de Aosta, pois a França era um país centralizado. Em 10 de outubro, igrejas à Ugo La Malfa pediram a intervenção do governo para a autonomia e escreveu um terceiro memorial para o secretário da guerra, Alessandro Casati.

Sua ação incansável produziu diversas tomadas de posição. Em 12 de novembro, Ferruccio Parri (Maurizio) em um memorial, destinado ao governo e ao comando supremo aliado, disse que a autonomia do Vale de Aosta pode "prevenir um perigo adicional." Em 16 de dezembro, seguindo as Mensagens para os patriotas e ao povo de Vale de Aosta, do presidente do conselho de ministros Ivanoe Bonomi, assegurou que "também já garantiu ao Vale de Aosta que a autonomia administrativa e cultural esta em todos os programas do partido".

Com a aproximação da libertação, os encontros dos separatistas e anexionistas continuaram a crescer ao ponto de tomarem proporções internacionais.

A libertação[modifier | modifier le code]

A libertação do Vale de Aosta estava em um contexto político-militar muito complexo que vivenciaram profundos confrontos entre autonomistas e anexionistas e o contraste entre o exército francês, os partidários e os aliados. Em 28 de abril de 1945 os partidários chegaram a Aosta. Alessandro Passerin d'Entrèves e Carlo Torrione foram nomeados pela CLN valdostano como, respectivamente, prefeito e síndico de Aosta.

Enquanto isso, a tensão com a França era altíssima. Em 6 de abril, de fato, o exército francês foi autorizado pelos aliados para passar as fronteiras do Vale de Aosta para um máximo de 20 quilômetros. Mas, em 27 de abril, oito companhias do exército francês atravessaram o Grande São Bernardo e a colina de Rhêmes com a intenção de ocupar o Vale de Aosta. O general Alexander pediu ao comando aliado a ordem de retirada dos franceses para além da fronteira, temendo a recusa do general francês Doyen. Então, para lidar com a situação, Augusto Adam, chefe do jornal alpino de Serviço de Inteligência Militar (SIM), dispõe, em casos extremos, a utilização, junto com a formação partidária, da montanha de RSI. O prefeito pessoalmente interveio para parar o francês. Relembrando Alessandro Passerin d'Entrèves: "Para nós era importantíssimo que chegassem os americanos primeiro que os franceses, e na verdade nós conseguimos pegá-los, e me recordo que com o chefe Smithfield, Norton foi chamado, nós fomos para ver se os tanques poderiam ter vindo e todos eles vieram, tanques, homens ... E fomos para Aosta chegar antes dos franceses. Quando os franceses chegaram eu disse, "mas, esperamos que em cinco minutos cheguem os aliados", "como" disseram, "são nossos aliados!", "Não, não" eu disse, etc. Chegaram, e tivemos muito mais problemas, mas depois houve uma intervenção diplomática que os fez recuar. Mas o perigo estava próximo".

Os americanos só chegaram em 4 de maio. Mas a tensão não havia diminuído. Começou, de fato, uma campanha a favor do plebiscito apoiado e fomentado por tropas francesas. Isto gerou momentos de tensão ao ponto de que 12 de maio a CLN valdostano enviou para Josef Stalin, Harry Truman, Wisnton Churchill, o presidente da Conferência de São Francisco, ao presidente do conselho de ministros Bonome e a CLNAI um telegrama para denunciar os abusos dos franceses e sua visão de expansão, solicitando auxílio.

Em 18 de maio, devido ao primeiro aniversário da morte de Émile Chanoux, ocorreu em Aosta uma manifestação popular a favor do plebiscito. O evento, de acordo com a "Missão Mont-Blanc", foi organizado pelo grupo pró-anexação reunido no "Comitê de Libertação Valdôtain" que havia coletado mais de 16.000 assinaturas em apoio a um plebiscito. Os manifestantes pediram ao prefeito a realização de um referendo pelo qual o Vale de Aosta poderia decidir a favor da anexação à França ou permanecer no Estado italiano, a escolha entre duas opções como segue: Você se tornaria inglês? Você se juntaria a França?. Alexander Passerin d'Entrèves recusava por motivos jurídicos e políticos de prosseguir com o referendo e pediu demissão do cargo de prefeito pela amanhã.

As tensões com a França terminaram de fato em 7 de junho com a mensagem do presidente americano Truman a De Gaulle com a ameaça de suspensão dos fornecimentos militares para a França. Em 24 de junho. as tropas francesas retiraram-se. Para o Vale de Aosta abriu-se um prolongado confronto com o Estado italiano para obter a autonomia prometida durante a luta de libertação.

O projeto de estatuto de autonomia de maio de 1945[modifier | modifier le code]

Nas semanas seguintes à libertação, muitos memoriais foram escritos sobre a questão valdostana. Em 7 de maio, na Academia Saint-Anselme, o monsenhor Jean-Joconde Stévenin, canônico de Sant'Orso e importante membro do Movimento Democrata-Cristão, apresentou a um grupo de notáveis valdostani seu projeto de estatuto para a autonomia do Vale de Aosta. O projeto de Stévenin previa um conselho regional dotado de amplos poderes e composto por 25 membros eleitos pelos conselhos municipais da região do Vale de Aosta. Além disso, previa a igualdade entre a língua francesa e a língua italiana, e que todos os rios e riquezas do solo do Vale eram de propriedade da região.

Em 13 de maio, em Paris, por iniciativa do abade Auguste Petigat, diretor do Vale de Aosta e ponto de referência para os imigrantes valdostani, na presença do embaixador da Itália, Giuseppe Saragat, foi lido e discutido um discurso preparado pelo Chabod sobre a autonomia futura do Vale de Aosta. Mesmo os partidos antifascistas foram muito ativos na elaboração do plano de autonomia para o Vale de Aosta.

Em 15 de maio de 1945, uma delegação valdostana composta de Ida Viglino, presidente do Comissão de Libertação Nacional valdostado, Federico Chabod, pelo canonico Charles Bovard e o prefeito Alexandre Passerin Entrèves denominado COmissão de Libertação Nacional de Piemonte (CLNP), um projeto de autonomia para o Vale de Aosta. Este projeto é inspirado no projeto apresentado pelo monsenhor Stévenin nas propostas de Chabod. Pela primeira vez apareceu uma referência para a zona franca. Em particular, ele reconheceu "para o território do Vale de Aosta a condição de zona franca com a condição a ser determinada". Ele também sugeriu como "oportunidade de dar ao Vale de Aosta a facilidade de acordar com as regiões no status de país estrangeiro (França e Suíça), sobre as questões dentro do turismo e dos costumes".

Em 17 de maio, CLNAI aprovou o projeto de decisão da autonomia discutido em Turim, e o governo se comprometeu a apoiar, mesmo com a cláusula secreta sobre neutralização militar do Vale de Aosta.

O decreto de 1945: a primeira autonomia[modifier | modifier le code]

Mas, como vimos, depois das manifestações de 18 de maio, o problema do Estatuto de Autonomia mudou substancialmente para Roma. Assim, em 29 de maio, o conselho de ministros iniciou a discussão de autonomia valdostana nomeando uma comissão presidida pelo general Luigi Chatrian, subsecretário do Ministério da Guerra e originário do Vale de Aosta. Em 11 de julho de 1945, após diversos contatos com Chabod, o conselho de ministros decidiu sobre a instituição da autonomia da região do Vale de Aosta através de dois decretos: o D.L.L. n. 545 sobre "o ordenamento administrativo do Vale de Aosta" e a D.L.L. n. 546 sobre "Incentivos fiscais e econômicos para o Vale de Aosta". Ambos foram promulgados em 7 de setembro de 1945, e entraram em vigor a partir de primeiro de janeiro de 1946. O D.L.L n. 545 suprimiu a província de Aosta na criação de distritos e organismos autônomos e indicou para administração: um conselho de vinte membros, um presidente e uma junta de cinco membros. O segundo decreto prevê, designadamente, a concessão por noventa e nove anos à Vale de Aosta das águas públicas que ainda não tinham sido assunto de reconhecimento de uso e concessão. Uma medida similar relacionado ao minério. Foi igualmente estabelecido o benefício de zona franca, que foi implementado de forma a ser determinada com um ato posterior.

O Vale de Aosta foi a primeira região italiana a usufruir de um regime de autonomia. Mesmo antes de ser promulgada e entrar em vigor em dois decretos de autonomia e concessões econômicas, foram apresentadas por Chabod aos prefeitos e aos altos funcionários do município de Vale de Aosta em 26 de agosto de 1945. Os decretos foram sujeitos a fortes objeções. Com efeito, a autonomia proporcionada não corresponde às expectativas da maioria da população. Mesmo Chabod teve que admitir que, em comparação com as propostas elaboradas em maio pelo Comitê Nacional de Libertação, continham alterações nos dois decretos, que "algumas concessões são limitadas e primitiva". Em particular, o artigo 9º do nº D.L.L. n. 545 foi objeto de grande contestação onde prevê um organismo de controle que limita seriamente as prerrogativas de auto-governo do Valdostani: "No Conselho do Vale criou-se um Comitê de Coordenação composto por um representante do Ministério do Interior como presidente, um representante do Tesouro e um representante designado pelo Conselho da Vale entre as pessoas estranhas a ele. A comissão está trabalhando com órgãos do Vale para a execução deste decreto e para o melhor desenvolvimento do direito do vale".

Assim, para protestar contra a autonomia reduzida concedida em 6 de setembro, a professora Ida Viglino renunciou ao cargo de presidente da CLN, e poucos dias depois o movimento da União Valdôtaine nasceu.

A União Valdôtaine[modifier | modifier le code]

Poucos dias após a promulgação dos decretos, 13 de setembro de 1945, nasceu a União Valdôtaine (UV), com o objetivo de promover e defender os interesses dos valdostani. Com uma referência explícita à experiência da "Liga Valdôtaine" e a organização de Chanoux, "O Vale do Jovem", na sede o então palácio da província, dezesseis personalidades voldastanes, incluindo Joseph Bréan, Charles Bovard, Jean-Joconde Stévenin, Lino Binel, Maria Ida Viglino, Flavien Arbaney, Paolo Alfonso Farinet, Aimé Berthet, Severino Caveri, Albert Deffeyes, encontraram-se para criar um novo movimento político, aberto a qualquer pessoa, como referido no artigo II do Estatuto, "que dão a certeza de ser fiel e dedicado à causa Aosta". No preâmbulo do nascimento da motivação fundamental do UV, "Fundaram uma associação destinada a promover e defender os interesses do Vale de Aosta". Agora, as reivindicações de caráter político e cultural foram acompanhadas por ações políticas concretas, como a exigência de garantias internacionais para a autonomia do Vale de Aosta, a fim de reforçar a autonomia, semelhante à bilateral De Gasperi-Gruber para a comunidade sul tirolesa.

Inicialmente a UV foi planejado para influenciar em uma operação cruzada das diversas partes para a causa Aosta. A associação também foi dotada de um jornal que tomou o nome do movimento: A União Valdôtaine, dirigido por Albert Deffeyes, cujo primeira publicação apareceu em 15 de dezembro de 1945.

Entre 1946 e 1947 sucederam-se vários congressos, denominados "Assembleia Popular do Vale de Aosta", em Morgex, em Verrès, em Aosta e Pont Saint Martin", com uma participação popular sempre crescente.

A UV é apresentado pela primeira vez com seu próprio símbolo de administração em novembro de 1946, em alguns dos municípios de Vale de Aosta. Embora as eleições de 18 de abril de 1948 não aparecem para os eleitores com os seus candidatos, mas deu o seu apoio ao candidato democrata Ernest Page e Paolo Alfonso Farinet, mais sensível à causa da autonomia: é o prólogo de um acordo com a Democracia Cristã.

O primeiro Concílio do Vale[modifier | modifier le code]

Em 1 de janeiro de 1946, o Vale de Aosta foi devolvido pelo governo militar aliado para administração do governo italiano e entraram em vigor dois decretos. Na tarde do dia 10 de janeiro de 1946, foi convocado o primeiro Concílio do Vale, os 25 componentes foram indicados pelas partes antifascistas do CLN, que elegeu seu primeiro presidente Federico Chabod. Chabod prevaleceu por um voto (13 contra 12) sobre Severino Caveri. Também foram eleitos conselheiros regionais: Enrico Cuaz (PSI) das Obras Públicas, Luigi Fresia (Partido de Ação) Finanças, Renato Nouchy (PCI) da Agricultura e Florestas, Ernesto Page (DC) de Educação Pública, Enrico Pareyson (PLI) da Indústria e Comércio. Paolo Alfonso Farinet foi designado como representante do Conselho do Vale do âmbito da Comissão de Coordenação.

Foram restaurados os nomes das cidades que o fascismo havia italianizado. Começou a administração da região autônoma. Frederico Chabod trabalhou para implementar a autonomia concedida finalmente. Em particular, viram a necessidade de "dar pernas", ou recursos financeiros para a região. Para este fim, 3 de abril de 1946 o presidente do conselho do Vale Federico Chabod emitiu o decreto de abertura do Casinò de la Vallée, em referência ao disposto no artigo 12 da D.L.L n. 545 a atribuição de responsabilidades administrativas para as "iniciativas da Região no setor do turismo, supervisão de hospitalidade, proteção da paisagem e supervisão da conservação de antiguidades e obras de arte". Sem dúvida, a introdução da casa de jogo forçou o cumprimento em relação a D. L. L. n. 545, mas era também um golpe de mestre. Na verdade a receita, para a região foram de 523 milhões de libras em 1947, e em 48 chegou a 774 milhões, atingindo a cifra de um bilhão e 431 milhões de libras em 1950.

A garantia internacional[modifier | modifier le code]

Em 9 de fevereiro, o jornal Gazzeta d'Itália publicou um artigo do ex-presidente do conselho de ministros, Francesco Saverio Nitti, altamente crítico em relação à autonomia do Vale de Aosta, descrito como "uma concessão absurda [...] que nenhum exemplo poderia ser pior e não mais inconstitucional". Em Vale de Aosta, artigo de Nitti suscitou profundo impacto e foi severamente repreendido. O Comitê Central da União Valdôtaine assinou um apelo aos valdostani, publicado em 10 de fevereiro no suplemento da folha do movimento, A União Valdôtaine, onde foi considerada a intervenção de Nitti "uma novela ofensiva contra os dogmas da minoria valdôtaine". Quatro dias depois, o Comitê de Ação Valdôtaine de Paris foi constituída, em 11 de outubro de 1945, a Organização das Nações Unidas enviou um telegrama, assinado por Auguste Petigat, Fidèle Charrère, Baptiste Perrin, Pierre Lexert, para exigir a independência ou, pelo menos, garantir a autonomia internacional: "Em nome da Vale de Aosta, observe a demanda da independência de Vale de Aosta ou, pelo menos, a sua plena autonomia garantida pela Organização das Nações Unidas. Por favor, investigar a sinceridade de Vale de Aosta. Contamos com a ONU para a proteção e preservação de nossos direitos como minoria alogênico, sem ajuda de ninguém". No dia seguinte, A União Valdôtaine saiu com uma edição extraordinária que descreve a proposta do Comitê de Ação Valdôtaine como "a última batalha dos voldastain".

Em grande parte da sociedade valdostana trouxe a convicção da necessidade de uma garantia internacional para a tutela da autonomia. na sessão de 7 de março a reunião do Conselho da Vale foi apresentada com uma agenda sobre o tema de interesse internacional assinado por ArbaneyArbaney, Binel, Caveri, Cuaz, Page e Viglino. O presidente Chabod recusou-se a votar sobre o documento, porque isso é contra a lei. Seguiu-se um debate muito avivado.

Poucas semanas depois foi organizada (dia 26) uma manifestação popular a favor do plebiscito sobre a garantia internacional. Um dia antes Chabod reunira-se em Turim com Alcide De Gasperi e o subsecretário de Negócios Estrangeiros Negaville, concordando com eles sobre a possibilidade de autorizar a manifestação, que inicialmente foi pensado ser proibido por declarar "caráter anti-nacional". A manifestação saiu do controle e ocorreram episódios de violência que envolveram diretamente o presidente Chabod. Assim, na sessão seguinte do Conselho da Vale de 29 de abril Chabod apresentou a sua demissão. O conselho, presidido pelo conselheiro sênior Page, por unanimidade, aprovou uma agenda com o qual lamentou a "violência sobre a pessoa do presidente, expressando seu pesar, condena a campanha da imprensa degradante e difamatórias contra os Conselheiros, apela a toda a população do Vale, como também concordou em participar de uma campanha, para impedir o reacionário superior e a anti-valdostana". Chabod relevou e retirou a sua demissão.

No entanto, não se cessou os conflitos entre o Conselho do Vale e a sociedade valdostana contra os defensores de uma política independente, aqueles a favor de uma linha autonomista e federalista com garantias internacionais e separatistas. Nas eleições para a Assembleia Constituinte em 2 de Junho, os separatistas propuseram o cancelamento dos dizeres nos cartões de eleição "Nós queremos o plebiscito", para dar força à sua causa, tendo em conta os tratados de paz de Paris, agendado para julho. Mas os dizeres cancelados que continham a palavra "Plebiscito" eram pouco mais de 4.000 em um total de 50.893 eleitores. A Frente Democrática, que reúne partidos de esquerda, venceu as eleições com o candidato socialista Giulio Bordon contra o oponente democrata-cristão Paolo Alfonso Farinet. Agora, a italianização do vale era um fato. Chabod, em um relatório confidencial a De Gasperi falou em um "espetacular fracasso da tentativa do movimento separatista e um grande sucesso para o personagem italiano do Vale".

O estatuto de 1948[modifier | modifier le code]

Com a eleição da Assembleia Constituinte, iniciou-se o processo constitucional do estatuto especial para Vale de Aosta. O Conselho do Vale, que até então tinha um novo presidente, Severino Caveri, após a demissão de Chabod em 17 de outubro de 1946, foi muito ativo na elaboração de uma proposta de estatuto em que se fazia representada a votação da Assembleia Constituinte. A proposta final do Conselho do Vale foi aprovado por unanimidade em 3 de março de 1947. Dividido em 93 artigos, foi caracterizada por um significante valor federalista, uma vez que os poderes legislativos concedidos à região eram muito amplos. Com efeito, o artigo 5 afirmava que a região possuía competência em todas as matérias, excluindo aqueles expressamente reservada ao Estado, como a política externa, de defesa e justiça. Desta forma, o Vale de Aosta teria um poder em relação ao governo central, comparável à de um cantão suíço. Também foi previsto a zona franca. No entanto, a proposta do Conselho do Vale não foi aceita pela Assembleia Constituinte.

Nos meses seguintes, foi finalizada a aprovação do Estatuto, os contatos entre o Conselho do Vale e da Assembleia Constituinte eram muito intensos. Houve também uma delegação especial que acompanhou os trabalhos da Assembleia Constituinte. Em particular, em janeiro de 1948, foram contatados os representantes do Conselho do Vale e da comissão parlamentar para projetos de estatutos especiais regionais, presidido por Tommaso Perassi.

Assim, após promulgação da constituição, em 10 de janeiro de 1948, a Comissão Parlamentar efetuou 18 considerações do estatuto especial regional. Emilio Lussu foi o relator do projeto de lei para o Estatuto de Vale de Aosta. O projeto apresentado para a Assembleia Constituinte em 30 de janeiro de 1948 foi caracterizado por um recuo das concessões feitas anteriormente. De fato, a autonomia do Vale de Aosta foi mais limitada. Uma emenda do deputado Dossetti subordinava a de água para a condição de que o Estado não tinha a intenção de fazer o objeto de um plano de interesse nacional. Outra suprimia a atribuição da gestão escolar para a região. Também o artigo 38, que colocou a língua francesa no mesmo nível da língua italiana foi submetido a críticas, mas foi aprovado pela intervenção do general Chatrian. O texto final foi aprovado por voto secreto na reunião de 31 de janeiro, com 277 votos a favor, 84 contra e 2 abstenções.

O estatuto especial para o Vale de Aosta foi promulgado como a lei constitucional n.4 em 26 de fevereiro de 1948 pelo presidente da república, Enrico De Nicola, e foi publicado na edição 59 do Diário Oficial da República Italiana. Em 11 de março, o Conselho do Vale se reuniu para discutir o estatuto da autonomia. Votado por unanimidade uma agenda preparada pelo governo regional em que, embora reconhecendo que "o estatuto representa uma ordem de desenvolvimento independente concedida pelo Decreto Legislativo", reclamou que "as revindicações do povo do Vale de Aosta, não foram aceitas de modo satisfatório", declarando que "até que não haja autonomia financeira, não haverá uma verdadeira autonomia digna desse nome".

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Statuto speciale della regione autonoma Valle d'Aosta, titre VI »
  2. Textes et images extraits du livre "Valle d'Aosta Regione Autonoma" (Vallée d'Aoste Region Autonome), de Massimo Tringali qui furent reproduits en commémoration des 60 ans d'autonomie de la région de la Vallée d'Aoste (2008).
  3. 4º Reggimento alpini paracadutisti (it)
  4. Hans Georg Schmidt von Altenstadt (de)
  5. Questore (ordinamento italiano) (it)
  6. Dans son livre L'Europe des ethnies, 1963, p. 181 Guy Héraud évoque le cas Chanoux au détour d'une phrase : « Mais dénoncé par des maquisards qui lui reprochent ses tendances françaises, Chanoux mourra sous la torture policière le jour de l'Ascension 1944 »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

« Le origini dell'Autonomia », 12 de setembro 2009