Utilisateur:Fanacsp/Brouillon

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Jean-Michel Sénégal
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Fiche d’identité
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance (70 ans)
Lyon
Taille 1,84 m (6 0)
Surnom Segalo
Situation en club
Club actuel retiré
Poste Meneur
Carrière universitaire ou amateur
1965-1973 Stade de l'Est Pavillonais
Carrière professionnelle *
SaisonClubMoy. pts
1970-1974
1974-1981
1981-1986
1986-1987
ASVEL
Tours
Limoges
Racing Paris
Sélection en équipe nationale **
1973-1984 France (210 sél)971
Carrière d’entraîneur
1987-1989
1989-1994
1994-1995
1995-1996
1999-2005
2005-2006
2007-2008
2009-2010
2010-2013
Racing Paris
CRO Lyon
Montpellier
Limoges
Vichy
Hyères Toulon
Bourg en Bresse
Le Puy-en-Velay
AS Monaco

* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.

Jean-Michel Sénégal, né le 5 juin 1953 à Lyon, est un ancien joueur de basket-ball français, reconverti depuis la fin de sa carrière en entraîneur de basket-ball.

Carrière de joueur[modifier | modifier le code]

Les débuts villeurbannais et tricolore (1963-1973)[modifier | modifier le code]

Repéré très tôt, Jean Michel Sénégal, après une formation réussie dans le confidentiel, « Amicale Laïque Mixte Lambertoise », prend sa première licence à l'ASVEL à l'âge de 10 ans, en 1963. Avec l'équipe cadet de l'ASVEL, quelques années plus tard, Jean-Michel Sénégal remporte le Championnat de France Cadet en 1969 et en 1970 ; puis en Junior, Sénégal rajoute à son palmarès, deux titres de Champion de France Junior de Basket-ball en 1971 et 1972. Pendant 4 ans, il sera invaincu avec l'équipe Cadet et Junior de l'ASVEL[1]. Il participe par ailleurs aux titres de champions de France de l'équipe senior de l'AS Villeurbanne en 1971 et 1972 également[2].

Logiquement, en 1972, Sénégal signe officiellement son premier contrat « professionnel » à l'AS Villeurbanne, en qualité de meneur de jeu remplaçant. En décembre 1972, l’Équipe Magazine dresse un portrait de la nouvelle recrue et dit de lui : « Calme et décontracté dans la vie courante. Jean-Michel Sénégal l'est aussi sur le terrain, mais il n'aime pas perdre et parfois s'emporte un peu si les décisions prises lui semblent défavorables. Sans doute parce qu'il aime par dessus tout ce sport qu'il pratique virtuellement depuis sa naissance, ses parents étant eux-mêmes basketteurs et l'ayant entraîné fort tôt sur les terrains. Bel athlète, certains supporters villeurbannais n'hésitent pas à le considérer comme le futur digne successeur d'Alain Gilles. Il préfère ne pas trop les prendre au sérieux, ne tenant pas à l'être pris lui-même. »[3]. Parallèlement, Jean-Michel Sénégal suit des études en éducation physique à l'ENSEPS[3] de Lyon et joue avec l'équipe universitaire du "Stade de l'Est Pavillonais".

Toutefois, lors de ces premières gammes en senior, le jeune joueur est alors cantonné sur le banc de touche et joue rarement avec l'équipe première de l'ASVEL. En Équipe de France Junior, Jean-Michel Sénégal fait forte impression avec laquelle depuis 1971, il ne cesse de se mesurer avec les meilleurs de sa catégorie et participe en 1972 au Championnat d'Europe Junior[4]. Son ascension, chez les bleus se poursuit, le 7 mai 1973, à Vienne, malgré une faible expérience du haut-niveau, où Jean-Michel Sénégal effectue sa première apparition sous le maillot tricolore avec l’Équipe de France B, lors du Championnat d'Europe B, contre Israël[4]. Il est appelé selon, les propos du Journaliste de l’Équipe, Jean-Pierre Dusseaulx, à devenir, « à court terme, l'un des piliers de l'équipe de France. »[4]. Durant l'été, il rejoint la sélection nationale, pour le Championnat d'Europe de Basket-Ball à Barcelone, en tant que troisième meneur derrière Charles Tassin et Pierre Galle[4]. La France termine à la 10 ème place de l'édition et signe la fin d'une génération.

Après ce Championnat d'Europe, à Villeurbanne, Sénégal fait face à la concurrence à son poste. Le joueur accuse au bout de sa deuxième saison chez les Verts de l'ASVEL, une mauvaise entame de Championnat qui lui prive d'un temps de jeu proportionnel à son talent. Néanmoins, travailleur, Jean-Michel Sénégal suit les conseils de la star américaine de Villeurbanne, Bob Purkisher, avec lequel il s'est « entrainé » et « a beaucoup appris », à tel point qu'il en fera son modèle[4]. Avec l'ASVEL, il cumule lors de la saison 1972-1973, 1,9 points par match, puis la saison suivante (1973-1974), il atteint les 4,7 points par match[5]. N'ayant pas eu la chance de figurer à son meilleur niveau, Jean-Michel Sénégal décide de partir dans le centre de la France, à Tours, qui ambitionne sous peu, un trophée national.

L'ASPO Tours et Jean-Michel Sénégal, à la quête des succès (1974-1981)[modifier | modifier le code]

L'ASVEL n'ayant pas offert le strapontin suffisant à Jean-Michel Sénégal, barré en outre à poste par Alain Gilles[6], ce dernier opte pour l'ASPO Tours. Un départ qui est aussi motivé par sa copine, Colette, joueuse de l'ASPO Tours[7]. L'ASPO Tours en 1974 figure parmi les favoris mais lors de la saison 1974-1975, les équipes prétendantes au titre de Champion de France sont nombreuses. Tours, cette saison a pu conservé ses trois américains (L.C. Bowen, Slem Dewitt Menyard et Raymond Reynolds)[8]. Une stabilité qui peut permettre à terme de rafler le titre à son détenteur, l'AS Villeurbanne, l'ancien club de Sénégal. Lors de sa première saison, Jean-Michel Sénégal va exploser les compteurs. Contre les villeurbannais, le 1er février 1975, en compagnie de Reynolds, Sénégal « débordant de vitalité et de jeunesse » enfonce l'ASVEL (100-86)[9], lit-on dans l’Équipe Magazine Basket de juin 1975 (N°41)[10]. L'ASPO Tours termine à la 2 ème place du Championnat de France de basket-ball de Nationale 1 1974-1975 avec 22 victoires, 1 nul et 7 défaites. Sénégal signe quant à lui une très belle saison en marquant en moyenne 18,4 points de moyenne[11]. Jean-Michel Sénégal avec Pierre Dao va s'ouvrir grandement la voie sacrée. Pour son entraîneur, « il est attaquant avant d'être défenseur. C'est le moteur de l'équipe  »[12].

La saison suivante (1975-1976), Jean-Michel Sénégal avec son équipe va réalisé une très belle saison, tout d'abord marquée, par un parcours européen exceptionnel, en atteignant la finale de la Coupe des Coupes, deuxième niveau européen, face à la formation italienne, Cinzano Olimpia Milan qui profita de l'élimination du meneur de jeu tourangeau (16 points), à cinq minutes de la fin de la rencontre pour se détacher et conclure le match sur le score de 88 à 83[13]. En revanche, Tours triompha dans l'hexagone. En Championnat de France, portée par son Public du Palais des Sports Robert Grenon de Tours, l'ASPO Tours remporta le titre de Champion de France 1976, en se classant à la première place du podium[14] et suite à ce titre, la municipalité de Tours annonça, face à l'engouement populaire, de mettre à disposition une salle de 8000 à 10000 places pour la saison 1978-1979[15]. Encore une fois, Sénégal signe une grande saison statistique avec une pointe offensive en moyenne de 19,5 points par match[16]. De 1976 jusqu'en 1980, Sénégal a été constant face au panier, avec à trois reprises une moyenne supérieure au 20 points par match (21 points pour la saison 1977-1978[17] ; 20,9 points en 1978-1979[18] ; 21,3 points en 1979-1980)[19]. Formidable marqueur, il est aussi un excellent passeur. Ainsi en 1978, Jean-Michel Sénégal est le meilleur passeur du Championnat avec 8,5 passes décisives par match[20]. Toutefois, la frénésie soudaine tombe, son club est en chute dans la hiérarchie, même si avec Tours, il remporte un dernier titre de Champion de France en 1980[21], Sénégal compte partir pour une formation d'avantage ambitieuse en Coupe d'Europe. Durant l'été 1981, Sénégal signe au Limoges CSP dont les objectifs sont élevés.

Les années Limoges (1981-1986)[modifier | modifier le code]

C'est à Limoges où s'écrit l'une des plus belles pages de la carrière de Jean-Michel Sénégal. Âgé de 28 ans, Jean-Michel Sénégal a encore toutes les capacités pour étaler son talent au poste de meneur titulaire. Le club limousin vient d'inaugurer son nouveau Palais des Sports sur le terrain municipal de Beaublanc[22] et ambitionne de faire un beau parcours en Europe et de se hisser par la même occasion parmi les meilleures équipes françaises de la saison 1981-1982. En championnat, malgré un rendement personnel impeccable pour l'échelon avec 10,8 points de moyenne sur 28 rencontres disputées[23], le capitaine limougeaud ne parvient pas à conquérir la couronne, en ratant de peu la première place lors de l'avant-dernière journée du championnat face au Mans (82-80, le 20 mars 1982)[24]. La raison principale de l'échec est dû à « l'accumulation des rencontres» qui ont coûté «à l'équipe une partie de ses nerfs et de son influx» selon son entraîneur, André Buffière[24].

Toutefois, contre toutes attentes, le Limoges CSP et Jean-Michel Sénégal mettent la main sur ses deux premiers trophées durant cette saison. Tout d'abord, en finale Coupe Korac, six ans après sa dernière finale européenne perdue avec l'ASPO Tours, Jean-Michel Sénégal retrouve une occasion d'entrer dans l'histoire face aux yougoslaves du Šibenka Šibenik, le 18 mars 1982, à Padoue. Les verts s'adjuge par 90 à 84[25], la Coupe Korac où Jean-Michel Sénégal tient un rôle décisif en marquant en défense le marqueur et vedette adverse tout le long de la rencontre, le croate Dražen Petrović, le limitant ainsi à seulement 12 points[24]. Enfin, Sénégal soulève à Reims, cette fois-ci, la Coupe de la Fédération en disposant aisément de son ancienne équipe l'AS Villeurbanne, le 25 mai 1982, par 116 à 100[24].

Une bonne publicité pour le basket-ball parisien (1986-1987)[modifier | modifier le code]

Carrière d'entraîneur[modifier | modifier le code]

Clubs Successifs[modifier | modifier le code]

Joueur[modifier | modifier le code]

Entraîneur[modifier | modifier le code]

Palmarès (club)[modifier | modifier le code]

Palmarès individuel (club)[modifier | modifier le code]

Équipe de France[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Un seul autre joueur, Jean Jourdan, a participé à ces 4 finales.
  2. « Jean-Michel Sénégal, meneur dans l’'âme », sur FFBB (consulté le )
  3. a et b « Basket : l'Equipe magazine / dir. Jacques Marchand », sur Gallica, (consulté le )
  4. a b c d et e « Basket : l'Equipe magazine / dir. Jacques Marchand », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Senegal - stat page 1 », sur encyclocsp.fr (consulté le )
  6. « Sénégal, l'impasse décisive - 08/11/2015 - La Nouvelle République France-Monde », sur www.lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  7. « Un basketteur à l'âme de meneur - 04/01/2012 - La Nouvelle République Indre-et-Loire », sur www.lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  8. Basket : l'Equipe magazine / dir. Jacques Marchand, [s.n.], (lire en ligne)
  9. Basket : l'Equipe magazine / dir. Jacques Marchand, [s.n.], (lire en ligne)
  10. Basket : l'Equipe magazine / dir. Jacques Marchand, [s.n.], (lire en ligne)
  11. « Senegal - stat page 1 », sur encyclocsp.fr (consulté le )
  12. Basket : l'Equipe magazine / dir. Jacques Marchand, [s.n.], (lire en ligne)
  13. « Copa Saporta (C2) », sur www.linguasport.com (consulté le )
  14. Basket : l'Equipe magazine / dir. Jacques Marchand, [s.n.], (lire en ligne)
  15. Garveurs, « ASPO Tours - Pages - Basket », sur aspo.tours.free.fr (consulté le )
  16. « Senegal - stat page 1 », sur encyclocsp.fr (consulté le )
  17. « Senegal - stat page 1 », sur encyclocsp.fr (consulté le )
  18. « Senegal - stat page 1 », sur encyclocsp.fr (consulté le )
  19. « Senegal - stat page 2 », sur encyclocsp.fr (consulté le )
  20. « Senegal - stat page 1 », sur encyclocsp.fr (consulté le )
  21. « Le Basket français en 1980 », (consulté le )
  22. fanacsp, « La petite histoire de Beaublanc », sur Mon Ballon Orange, (consulté le )
  23. « Senegal - stat page 2 », sur www.encyclocsp.fr (consulté le )
  24. a b c et d Olivier Furon, Le livre d'or du Basket 1982, Paris, Solar, , 124 p. (ISBN 2-263-00664-8), p. 9, 15, 16, 19
  25. Pierre Jack, « Des frayeurs mais l'exploit au bout ! », Le Populaire du Centre,‎

Liens externes[modifier | modifier le code]

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